dimanche 23 novembre 2008

Merci Fred!

En attendant la fin du chapitre sur la religion, voilà la suite de l'Histoire de Rome traduite de main de maître par Fred, on peut lui dire merci.

« L’ Expansion Romaine
A l’Ouest, après avoir achevé la conquête de l’Italie, Rome se tourna vers son plus grand rival, la nation naine de Carthage. Carthage disposait d’une puissante flotte, mais les forces terrestres de Rome étaient en général supérieures. Les deux cités se livrèrent à la Première Guerre Punique pour le contrôle de la Sicile. Après plusieurs revers initiaux, les Romains sortirent victorieux. Des décennies plus tard, Carthage chercha à se venger lors de la Deuxième Guerre Punique, sous le commandement du grand général nain Hannibal. Hannibal ravagea l’Italie pendant plus de dix ans, infligeant la défaite à chaque armée levée contre lui, jusqu’à ce qu’enfin les Romains trouvent un général à sa hauteur. Scipion stoppa Hannibal en Italie et lança une contre invasion en Afrique. Scipion affronta Hannibal à la bataille de Zama et fut vainqueur, ce qui lui valut le surnom « l’Africain ». Rome s’empara des territoires anciennement dominés par Carthage, en Hispanie et dans la Gaule du Sud. Rome se tourna alors vers le dernier vestige de l’empire d’Alexandre, le royaume humain de Macédoine, qui avait commis l’erreur de s’allier à Carthage. Rome enchaina par la conquête de la Grèce, avant d’en finir une fois pour toutes avec Carthage, au cours de la Troisième Guerre Punique. Sans plan ni intention particuliers, Rome se retrouvait à la tête d’un empire.

Rome traitait ses conquêtes différemment des empires précédents. Au lieu de simplement dépouiller les ennemis vaincus du moindre objet de valeur, les Romains amélioraient leurs provinces par la construction de routes et de cités. Ils encourageaient la coopération au sein de la noblesse autochtone en tolérant un peu de pouvoir local, tout en établissant des colonies de légionnaires démobilisés, afin de mieux cimenter la domination romaine. Nombreux furent ceux qui se retrouvèrent plus prospères sous domination romaine qu’auparavant ! Les Romains construisaient un empire destiné à durer.

C’est vers cette époque que la nation goblinoïde parthe débuta son expansion dans l’Est, pour finalement absorber complètement tout le territoire perse, et chasser les derniers descendants de la dynastie macédonienne séleucide. Les Parthes allaient devenir le plus grands rivaux des Romains à l’Est. En Egypte, les derniers descendants de la dynastie macédonienne ptolémaïque contractèrent des unions avec des autochtones, ce qui permit aux Eladrins de reprendre le contrôle du pays, mais les Eladrins au pouvoir s’inquiétaient de voir l’étau des armées romaines se resserrer.


La Chute de la République
La République romaine était à l’origine une cité-état de soldats-paysans, en aucun cas structurée pour diriger des provinces étrangères. La richesse issue des conquêtes romaines vint remplir les poches des gouverneurs provinciaux et des généraux au lieu des caisses de l’état. Les généraux récompensèrent leurs légions directement, s’accaparant leur loyauté. La sphère politique romaine fut bientôt dominée par une minorité d’hommes puissants, et leurs luttes plongèrent le pays dans des décennies de guerre civile. Le général Jules Cesar finit par triompher de ses rivaux. Il devint l’unique dirigeant de Rome, mais son arrogance rendit la vieille aristocratie folle de rage. Craignant qu’il n’abolisse la République, un groupe de sénateurs mené par Brutus assassina Jules Cesar. Les lieutenants de Cesar, Marc-Antoine et César Octavien, parvinrent à vaincre les sénateurs rebelles. Octave donna à son allié Marc-Antoine la main de sa sœur Julia, afin de renforcer leurs liens. Antoine prit le contrôle des provinces orientales, plus prospères, tandis qu’Octave dirigeait la partie occidentale. Antoine était plus âgé et davantage respecté par le Sénat, mais Octave était ambitieux et infatigable. Il travailla patiemment à éroder la puissance d’Antoine. Pour défendre son royaume de l’avancée des troupes romaines, la reine égyptienne Cléopâtre séduisit Antoine. Cette influence étrangère sur Antoine poussa le Sénat à pencher davantage en faveur d’Octave. Cléopâtre encouragea Antoine à livrer la guerre aux gobelins parthes, une guerre qu’il perdit. Lorsqu’Antoine quitta définitivement sa femme Julia pour Cléopâtre, Octave entra en conflit avec Antoine avec l’accord du Sénat et du peuple romain. Sans alliés romains, Antoine ne pouvait espérer résister à Octave. L’armée et la flotte égyptienne furent écrasées à la bataille d’Actium. Antoine et Cléopâtre se suicidèrent plutôt que d’être capturés, et l’Egypte tomba sous la coupe des Romains. Octave se comportait moins ouvertement en dictateur que Jules Cesar. Le peuple de Rome, fatigué par les guerres, toléra son joug à condition qu’il fasse mine de respecter les traditions républicaines. A la fin de son long règne, le pouvoir et la position de l’empereur étaient bien établis, et la République romaine avait en réalité cessé d’exister. Le Sénat romain octroya à Octave le nom d’Auguste. Les deux noms d’Octave, Cesar et Auguste, devinrent en définitive les titres des futurs empereurs. »


S'il y a un volontaire pour traduire la fin, levez le doigt et je vous envoie de quoi bosser (comme ça j'aurais plus de temps pour pondre le deuxième compte-rendu de Shadowrun ;)


vendredi 21 novembre 2008

Beaucoup de boulot et pas trop de temps pour mettre à jour le blog cette semaine, mais puisque certains semblent impatients, voici malgré tout la première partie du chapitre sur les dieux. J'espère que ça vous suffira pour tenir le week-end ;)

"Religion
Les nations modernes vénèrent les dieux qui renversèrent les Titans, les Olympiens.
Ces dieux sont connus sous de nombreux noms à travers le monde, mais restent les mêmes entités en dépit des différences dans leurs aspects et les mythes qui y sont associés.
Depuis qu’ils ont conquis les cieux, les Olympiens sont devenus distants et n’interfèrent plus que rarement dans les affaires des hommes.
Les dieux dieux sont généralement vus comme étant du côté du bien, mais ils ne pensent pas comme les mortels et leurs desseins sont bien souvent impénétrables.
Le panthéon des Olympiens est dirigé par douze dieux principaux et leur parole est transmise aux mortels par l’intermédiaire de leur héraut, Hermes.
Les prêtres servent l’intégralité du panthéon, mais sont généralement plus attachés à un dieu en particulier qu’ils considèrent comme leur patron.
En occident, les dieux sont plutôt connus sous leurs noms celtes, en Afrique sous leurs noms égyptiens et en orient sous leurs noms sumériens. Cependant, une pratique commune parmi les habitants romanisés de l’empire consiste à accoler le nom local au nom greco-romain. Par exemple, un celte vouant un culte à la déesse de la chasse pourrait dire qu’il rend hommage à Artémis-Epona, combinant ainsi les éléments issus tant de sa culture ancestrale que de celle de la société moderne. En dehors de Rome, les noms grecs sont malgré tout plus utilisés que les noms latins.


Les Olympiens
Les romains et les Grecs honorent douze dieux avant tous les autres, appelés les Olympiens. Cependant ils ne sont pas tout à fait d’accord sur la composition exacte de ce panthéon. En effet, les Romains placent encore Hestia (appelée Vesta à Rome) au sein des douze, tandis que pour les grecs elle s’est retiré des affaires des dieux pour entretenir le foyer sacré du mont Olympe, laissant sa place au jeune Dyonisos.

Zeus
Romain : Jupiter, Egyptien : Amon, Celte : Lugh, Sumérien : Enlil
Zeus est le roi des dieux, le seigneur des cieux et le plus puissant des Olympiens.
Le plus ancien temple de Rome lui est dédié, celui de Jupiter Optimus Maximus.
Il a personnellement mené les dieux dans la guerre qui les opposa à leurs parents, les titans. Aujourd’hui, sa divine volonté assure l’équilibre du monde.
Le plus souvent, il est un dieu de justice, mais il n’est pas rare que ses passions le submergent et le poussent à mal agir, notamment sa passion pour les belles femmes.
Ses attributs sont l’éclair, l’aigle et le chêne.
Ses commandements sont :
• honore les dieux de l’Olympe.
• vis une vie de gloire et de passion.
• suit les rois de la terre comme tu suis celui des cieux.

Hera
Romain : Junon , Egyptien : Mout , Celte : Dana , Sumérien : Ninlil

La reine des dieux, sœur et femme de Zeus, Héra est la patronne des femmes et du mariage. Son union avec Zeus est malheureuse et elle est devenue amère en raison des nombreuses infidélités de son époux.
Ses attributs sont le sceptre, le diadème et le paon.
Ses commandements sont :
• Honore ta mère, ton mariage et ta famille, dans cet ordre
• Protège ceux dont tu as la charge
• respecte ta parole

Poseidon
Romain : Neptune , Egyptien : Tefnout, Celte :Lir , Sumérien : Enki
Le dieu de la mère et le frère de Zeus. Poseidon est un dieu impulsif et imprévisible qui est craint plus que respecté.
Il est aussi le patron des chevaux et le maître des tremblements de terre.
Ses symboles sont le trident et le dauphin.
Ses commandements sont :
• respecte la mer, car ceux qui ne la craignent pas y périront
• vis libre, n’accepte aucune forme de servitude
• venge toi de ceux qui t’ont trahi

Demeter
Romain : Ceres , Egyptien : Isis , Celte : Erce, Sumériens : Cybele
Déesse de la terre et de l’agriculture, soeur de Zeus, le culte de ses aspects orientaux, Isis et Cybele sont très répandus, surtout à Rome même. Ses noms greco-romains sont cependant encore souvent invoqués dans les campagnes.
C’est une déesse calme et mystérieuse, l’aînée des Olympiens.
Ses attributs sont le sceptre, la torche et le blé.
Ses commandements sont :
• honore la terre et elle te fera don de ses bienfaits
• obéis aux dieux dont les mystères seront à jamais au-delà de ta compréhension
• chasse et détruis ceux qui volent les enfants

Hades
Romain : Pluton , Egyptien :Osiris , Celte : Balor, Sumérien : Nergal
Dieu des morts, souverain du royaume souterrain et frère de Zeus, les grecs et les romains le voient comme une divinité sombre et taciturne. Il est craint et respecté mais son nom est rarement invoqué, sauf lorsque l’on veut retrouver un trésor caché. Les Egyptiens voient Osiris de manière plus positive et son culte a quelques adeptes à Rome.
Ses attributs sont la pièce de monnaie et Cerbère le chien à trios têtes.
Ses commandements sont :
• n’aies aucune pitié pour ceux qui meurent car la mort est la fin naturelle de la vie
• honore les morts correctement pour faciliter leur passage dans l’autre monde
• n’essaie pas d’échapper à ton destin car il est inéluctable


Hestia
Romain : Vesta , Egyptien : Tawaret, Celte : Brighid , Sumérien : Nusku
La déesse vierge du foyer, elle est la soeur de Zeus. Les Grecs prétendent qu’elle s’est retirée pour faire place à Dyonisos. Pourtant, le deuxième plus grand temple de Rome lui est consacré et héberge ses prêtresses , les vestales. Chaque foyer de l’empire a de plus un petit autel qui lui est consacré.
Ses commandements sont :
• protégé et honore ta maison et ta famille
• soutient ta communauté et travaille à étendre la civilisation sur les étendues sauvages
• seules les vierges sont dignes de servir la déesse"


à suivre, la deuxième partie du chapitre avec Athena, Apollon, Artemis, Hephaistos, Aphrodite, Ares, Hermes, Dyonisos et un aperçu des autres puissance !

lundi 17 novembre 2008

Star Trek XI, ça va roxer!

Pour l'ami Jawad qui s'inquiétait de la disparition des films de SF un peu classe, voici enfin le trailer du prochain Star Trek! Et comme J.J. Abrams l'avait promis, ça envoie grave du paté!!


vendredi 14 novembre 2008

Les Drakéides sont là!

Comme promis voici le chapitre sur les Drakéides pour vous occupez un peu pendant ce week-end!

"Drakeïdes

Ethnicité: Les drakéides ne correspondent à aucune culture historique. Derniers vestiges d’une ère mythique, ils sont aujourd’hui rares.

Histoire:
Les drakéides étaient les chefs humanoïdes de l’ancien empire draconique, n’obéissant qu’aux dragons eux-mêmes.
Leur rôle dans la guerre finale contre leurs anciens maîtres n’est pas clair. Les historiens elfes et nains ne les mentionnent que comme des ennemis, mais les drakéides prétendent pour leur part s’être retournés contre les alliés des titans à la fin de la guerre.
Contrairement aux autres races reptiliennes, les drakéides ont embrassé le culte des dieux olympiens et vivent dans la société moderne. Leur nature reptilienne tend à en faire des exclus parmi les races mammifères, mais leur valeur guerrière les rend suffisamment intéressants pour être tolérés.
Certains drakéides ont réussi à s’illustrer comme puissants chefs de guerre ou héros reconnus, mais en tant que race ils n’ont plus guère d’influence .

Societé: les drakéides ont tendance à rester entre eux. Ils sont considérés comme des traîtres par les autres races reptiliennes pour s’être détournés de leurs anciens dieux, Tiamat et Apep. Ils ne sont pas non plus bien acceptés parmi les humains, les nains ou les eladrins au milieu desquels ils vivent. La plupart du temps, ils vivent donc reclus dans de petites communautés, mais un certain nombre d’entre eux part à l’aventure et cherche la gloire soit au sein des armées des nations qui les entourent soit plus simplement comme mercenaires.
Les guerriers retournent chez eux pour prendre femme et faire des enfants, mais laissent l’éducation de ceux-ci au soin de leur clan.
L’honneur est une valeur capitale pour les drakéides. Celui qui rompt son serment est mis au ban de leurs communautés et n’a d’autre choix que de passer le reste de sa vie au milieu des mammifères. Ces exilés n’ayant aucune possibilité de retour, ils se tournent vers des vies d’excès cherchant soit l’oubli dans la dépravation, soit la rédemption dans une mort glorieuse.

Religion: les drakéides vénèrent les dieux olympiens quelque soient la forme que ces derniers prennent dans les pays où ils vivent. Leur grande piété est l’une des qualités qui leur permettent de garder leur place dans la société moderne.
En privé, ils transmettent la légende de la chute honteuse des rois-dragons et de la façon dont les drakéides furent forcés de trahir leurs maîtres après avoir découvert la vérité sur leurs dieux corrompus.
La plupart des drakeides craignent le développement du culte des démons, y voyant une répétition des évènements qui menèrent leur antique nation à sa perte. Malgré tout, un certain nombre de jeunes drakéides y voit l’occasion de renouer avec le culte de Tiamat et Apep sans risquer la disgrâce. "

mercredi 12 novembre 2008


> ZDF Surveillance File 7008-2604-B
>> Phone Call Transcript 08-29-70 02:32:55


_ Ouais salut, c’est moi
_ J’espère que t’as de bonnes nouvelles
_ Pas vraiment en fait
_ C’est à dire ?
_ Le paquet a été livré intact
_ Putain mais qu’est ce que t’as branlé ! C’était quand même pas compliqué, fallait juste baver suffisamment pour que tout l’monde soit au courant et après t’avais qu’à profiter du spectacle en attendant que ça parte en couille
_ Et qu’est ce que tu crois que j’ai fait exactement gros malin? Putain j’ai même vendu le morceau à ces enculés de niaks !
_ Hé ! baisse d’un ton si tu veux pas t’retrouver au fond d’une poubelle avec tes couilles dans la bouche ! déjà que t’as merdé, c’est pas la peine de te la ramener par dessus le marché
_ Ouais désolé, désolé…
_ Bon alors qu’est ce qui s’est passé ?
_ Y’a des nouveaux en ville et c’était pas vraiment prévu.
_ C’est qui ces types ?
_ J’en sais encore rien, mais c’est des bons.
_ Bon ok raconte
_ Ils avaient rendez vous au Denim pour récupérer le paquet chez les Kosharis
_ Qui était le Johnson ?
_ Raven je pense. Ils étaient cinq. Que des nouvelles têtes et ils payaient pas de mine.
_ Faudra que tu nous trouves des noms, histoire qu’on sache où on met les pieds
_ Ouais je verrai ce que je peux faire. Bref, ça a duré un certain temps. Ils devaient se méfier de l’indien. Mais ils ont fini par se mettre en route, trois dans un taxi encadré par deux bécanes.
_ Un taxi ?
_ Ouais je sais c’est pas commun, ils avaient peut être prévu de changer de moyen de transport à intervalle régulier pour brouiller les pistes, j’en sais rien. En tout cas ça a pas empêché Jonny et ses gars de leur coller au train. Jusqu’au moment où les motards ont commencé à s’agiter. J’ai bien cru que les Yaks allaient les choper mais d’un coup tous les feux sont passés au vert et ils les ont tracés jusqu’au check point. Ils avaient même pris assez d’avance pour traverser en secteur CAS sans se faire repérer. Les autres ont pas eu cette chance ; j’sais pas où était l’embrouille mais PuebSec leur est tombé dessus à bras raccourcis et ils ont tous fini au trou.
_ ça pue le Hacking tout ça
_ C’est soit ça, soit un coup du shaman qu’était avec eux. Mais bon, vu que je savais qu’ils allaient devoir traverser par Colfax, c’était sûr qu’ils allaient se foutre dans les bouchons au milieu de Chinatown. J’ai donc balancé leur description aux Niaks l’air de rien.
_ Et ça a mordu ?
_ Ouais, c’est An Peng qu’a décroché la timbale
_ Ce gros enfoiré ?
_ Ouais lui même, mais si ça peut te consoler, il s’en est mordu les doigts
_ Bien fait pour sa gueule à ce sale trog ! Comment ça s’est passé ?
_ Un de ses gars a repéré leur petit convoi et il a rameuté la bande. Ils sont sortis comme des caïds, sûrs et certains qu’il ne pouvait rien leur arriver sur leur turf. Le seul truc, c’est que les nouveaux, personne avait dû les briefer sur la règle du jeu et ils ont réagi au quart de tour.
_ Haha ! Les cons !
_ Ouais ! J’aurais été mort de rire aussi si ça avait pas été autant la merde. L’un des types était une putain de gâchette et ils les a alignés comme à la fête foraine. Et An Peng lui il s’est fait éclaté mano a mano par un des motards, un sioux balaise, sûrement un adepte vu l’accélération qu’il lui a collé dans la face. Le plus marrant c’est que je crois qu’An Peng voulait juste essayer de dealer avec eux, genre à la chinoise.
_ Haha ! c’est juste dommage qu’il ne l’ait pas buté ce gros porc !
_ Ouais mais en attendant il lui a fait bien mal et ça a donné le temps à ses potes de se faire la malle. A partir de ce moment là, c’est moins clair parce qu’ils l’ont joué profil bas. Toujours est-il qu’ils ont réussi à passer séparément dans les UCAS. A mon avis, y’en a un qui devait connaître un coyote qui leur a simplifié la tâche. Ils étaient déjà presque à Montebello et quasiment dans les temps en plus. Heureusement, c’est à ce moment là que Dean a décidé d’intervenir
_ Costello ?
_ Ouais, je lui avais fait passé le message par une des putes qu’il se tape, mais j’étais pas sûr qu’il ait tilté.
_ Faut croire que si
_ Il a hacké la bagnole du groupe de tête pour les forcer à se ranger à sa hauteur. Mais il voulait juste jeter un œil au truc par curiosité, du coup il a pas insisté quand ils l’ont envoyé se faire foutre. Il leur a quand même foutu la Star au cul en tagant leur bagnole comme volée, juste histoire de faire chier un peu
_ Putain ce que je peux détester ce genre de plans
_ De toute façon ça a foiré aussi, leur shaman a bloqué la patrouille avant qu’ils aient du renfort et ils étaient trop près du but pour qu’on puisse tenter autre chose
_ Et donc Chavez a reçu le papelard comme prévu.
_ Ouais mais ils se sont fait défoncer parce qu’ils étaient en retard. Ils se sont écrasés devant le vieux, mais je pense qu’ils l’ont un peu mauvaise quand même
_ C’est bon à savoir. Trouve nous tout ce que tu peux sur ces mecs et si ça vaut quoi que ce soit, on sera peut être d’humeur à te pardonner ta foirade
_ T’es dur là putain, tu vois bien que j’y suis pour rien. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour faire capoter le deal.
_ Ouais ben faut croire que t’en as pas fait assez ! Alors maintenant arrête de chialer comme un gosse et fais ce qu’on te dit, sinon tu sais ce qui t’attends
_ ok, ok…on se calme, je vais trouver les infos. Je te rappelle dès que c’est fait
_ Ouais fais donc ça. Salut
_ Ouais salut

>> End Transcript
>




Je vais profiter de l'endroit pour mettre en ligne les comptes rendus de partie de Shadowrun, histoire qu'on oublie pas trop où en en est.


Dans la mesure du possible, je les présenterais comme des documents existants réellement et que vos persos pourraient donc avoir trouver sur le Nexus.


N'hésitez pas à commenter (si possible par la voix de vos persos), il y a sûrement pas mal de détails que j'ai zappé.


Sans plus attendre, voici donc dans le post qui suit la transcription d'une conversation téléphonique interceptée par la Zone Defense Force entre deux personnes très bien informées sur votre première mission.

lundi 10 novembre 2008

Allez, un peu de lecture pour ceux qui s'ennuie pendant ce jour férié!


"Les Migrations en Europe
Depuis le début, les humains étaient présents sur les terres des races aînées, mais ils étaient considérés comme une race mineure. Alors que les elfes et les nains luttaient les uns contre les autres au proche orient, un nouveau groupe d’humains arrivèrent de l’est. Cette migration sépara les elfes d’Europe des Eladrins, et les quelques nains européens furent chasses dans le nord glacé.
Les celtes faisaient partie des ces nouveaux arrivants et ils s’installèrent dans l’ouest de l’Europe. Ils y rencontrèrent les elfes restés dans le nord après la guerre des dieux et les deux peuples se mélangèrent pour donner naissance aux demi-elfes.
D’autres nations humaines s’installèrent au sud et deux d’entre elles devaient marquer l’histoire , les Latins et les Grecs.
Initialement, ces humains étaient émerveillés par les anciennes civilisations des elfes, des eladrins et des nains. Pourtant ils réussirent peu à peu à s’émanciper de l’influence des races aînées pour bâtir leurs propres civilisations.
Des siècles plus tard, les humains furent suivis par un people encore plus barbare, les Orcs. Ceux-ci s’établirent en Germanie et devinrent de féroces ennemis des celtes et des leurs alliés elfes.

Le règne des Humains
Les humains de Grèce étaient isolés des races aînées du sud par les gobelinoides Hittites et de leurs cousins celtes du nord par des hordes d’Orcs.
Ainsi à l’abri de toute influence extérieure, ces humains furent capables de se forger une civilisation indépendante pour la première fois de l’Histoire.
Ils adoptèrent le culte des dieux olympiens, développèrent leur génie militaire dans des guerres fratricides et permirent aux arts, à la philosophie et aux sciences de s’épanouir. Ils mirent même au point leur propre codification de la magie. Contrairement aux elfes pour qui la magie est une discipline totalement personnelle, les Grecs l’organisèrent en écoles formelles, chacune ayant une vision bien particulière des Arcanes.
Ils commencèrent alors à s’étendre sur la méditerranée, rentrant en conflit avec les races aînées à de nombreuses reprises et remettant en cause leur domination du monde connu.
Alors que leurs marchands se répandaient à l’orient, d’autres cultures se renforçaient à l’ouest. Les Phéniciens, une nation de commerçants nains, établirent des comptoirs en Afrique juste au-delà de la zone d’influence égyptienne. Les plus important d’entre eux était Carthage qui devint bientôt une grande puissance à elle seule, dominant non seulement l’Afrique du Nord mais également l’Hispanie et la Sicile.
En Italie, la ville humaine de Rome émergea comme la plus grande cité du peuple latin. Rome se débarrassa vite de ses Rois et instaura une République qui s’avéra être un système de gouvernement tout à fait efficace, notamment grâce à ses légions de paysans-soldats. Le pouvoir de Rome étreignit peu à peu toute l’Italie en absorbant un à un les autres peuples latins.
Les demi-elfes celtes connaissaient eux aussi une vive expansion à cette période. Leurs expéditions s’aventuraient loin au sud, allant même jusqu’à piller Rome. Certains d’entre eux allèrent aussi loin que l’Anatolie où ils fondèrent le royaume Galate.


Alexandre le Grand
La Macédoine était un royaume humain fortement influence par les Grecs. Les macédoniens avaient adopté leur religion, leur philosophie et assimiler leur stratégie militaire. Ce savoir combiné à la force et à la flexibilité humaine fit des merveilles.
Sous le règne de leur roi Philippe, ils s’emparèrent de toute la Grèce. Le fils de Philippe, Alexandre, avait été élevé dans la culture grecque par son tuteur Aristote mais ses ambitions dépassaient de loin celles de son père.
A cette époque, les nains de perses et les eladrins d’Egypte n’étaient déjà plus que de vieilles nations fatiguées et décadentes. Quand Alexandre monta sur le trône, les Macédoniens s’abattirent sur l’orient. Leur puissance était inarrêtable. En moins de 10 ans, ils mirent à genoux toutes les nations des races aînées. Seule la mort d’Alexandre les empêcha d’aller plus loin.
Les généraux macédoniens se partagèrent ces conquêtes entre l’Egypte Ptolémaïque, la Perse Séleucide et le royaume grec de Macédoine.
Après quelques siècles, les nains reprirent le pouvoir en Perse, uniquement pour tomber sous le joug d’un nouvel envahisseur, les gobelins Parthes.
De leur côté, les eladrins, assimilèrent doucement leurs conquérants humains jusqu’à les évincer du trône d’Egypte.
Le principal héritage de l’empire d’Alexandre est le développement sans précédent de l’influence grecque. Leur style de vie et leur philosophie se retrouvent maintenant communément à travers le monde entier. Leurs écoles de magie ont ouvert dans presque toutes les grandes cités. Même leur religion s’est imposée et il n’est pas rare que les cultes locaux utilisent à la fois le nom traditionnel et le nom grec des dieux dans leurs cérémonies. Même Rome ne put échapper à cette influence grandissante."

La prochaine fois un topo sur les Drakéides et n'hésitez pas à faire vos commentaires si l'envie vous en prend!
Pour célébrer la victoire des Skrulls sur les Shiars de Jeannot (qui ne veut pas être cité), voici un site qui vous prouvera une bonne fois pour toute que les Skrulls sont vos amis (et que par conséquent "toute résistance est inutile!" ;)





jeudi 6 novembre 2008

Et voici l'intro récapitulative du chapitre sur les races!

"Races
Dans le monde de Rome : Decline and Fall, les divers groupes ethniques du monde antique sont aussi membres de différentes races fantastiques.

Humains: Romains, Thraces, Grecs, Macédoniens et certains Africains sont des humains. Cette race domine actuellement le monde connu autour de la Méditerranée.

Drakéides: Reliquats de l’ancien empire draconique, les membres de cette fière race survivent maintenant principalement comme mercenaires au service des races mammifères modernes. A l’inverse des autres races reptiliennes qui rôdent aux confins de la civilisation, les Drakéides participent encore activement à la société moderne.

Nains: Les cultures sémitiques et mésopotamiennes sont des nains. Ceux de Carthage, d’Anatolie et de Palestine ont été conquis par Rome, mais ceux de Perse ont récemment repris leur indépendance des mains de leurs maîtres gobelins. Ils sont les principaux rivaux de Rome.

Eladrin: Les eladrins sont individuellement puissants, mais en tant que race ils sont sur le déclin. Ils régnaient autrefois sur la terre d’Egypte, mais ont été forcés de se soumettre à Rome. Des voyageurs eladrins peuvent aujourd’hui être croisés un peu partout dans l’empire.

• Elfes: Les Elfes ne se sont jamais formellement soumis à Rome. Il subsiste encore quelques forteresses elfes dans les forêts d’Europe, mais la plupart d’entre eux vivent maintenant en Hibernia (l’Irlande). Comme leurs cousins eladrins, leur nombre se réduit comme peau de chagrin. Les Elfes qui voyagent à travers l’empire se font généralement passer pour des demi-elfes celtes.

Demi-elfes: les tribus celtes humaines se sont mêlées avec les elfes d’Europe pour donner naissance aux demi-elfes. Sujets de Rome, la plupart ont adopté la culture romaine, mais certains conservent encore leur mode de vie traditionnel.

• Halfelins: Longtemps opprimés, les Halfelins n’ont pas de terre à eux. Le peu de pouvoir qu’ils ont, ils l’obtiennent par la ruse et la discrétion. Le groupe ethnique historique dont ils se rapprochent le plus serait les Roms.

Tiefelins: dans ces temps décadents, les humains teintés de sang démoniaque ne sont plus si inhabituels, en particulier puisque le sang démoniaque est plus fort que tous les autres. Ainsi un Tieffelin donnera toujours naissance à un autre Tieffelin et jamais à un humain normal quelles que soient les apparences.
Les tiefelins ne sont peut-être pas dignes de confiance, mais ils sont nombreux dans l’aristocratie de Rome et doivent donc être tolérés.


Les autres races humanoïdes sont les barbares du monde romain :

Orcs: les tribus orques de Germanie sont les plus aggressifs des ennemis de Rome. Ils se sont mêlés avec les peuples frontaliers de l’Empire, notamment en Gaule, pour donner naissance à de nombreux demi-orcs. Ceux-ci sont une vision commune au sein des rangs des légions.

• Gobelins: Les anciens Hittites et les nomades modernes Sarmates, Mongols, Parthes ou Huns sont tous des gobelins, hobgobelins ou gobelours. Leur cavalerie et leurs archers sont craints partout dans le monde. "


et voilà il n'y a plus qu'à choisir! :)

• Gnolls: ces guerriers africains apparaissent parfois au nord du Sahara pour se livrer au pillage ou vendre des esclaves venus des terres sauvages du Sud.

Les Peuples Reptiles: Les homes-lézards, kobolds ou troglodytes sont les restes éparts de l’ancien empire draconique, tapis aux frontières du monde civilisé. Ils considèrent les Drakéides comme des traîtres à leur race.

mercredi 5 novembre 2008

à l'aube des temps...

Chose promise, chose dûe, voici les premiers paragraphes de l'histoire du monde!

"Histoire

Nous sommes en 998 AUC (Ab Urbe Condita, comptant les années depuis la fondation de Rome) [c’est à dire 245 Après JC dans le calendrier moderne]
L’Empire lutte avec les invasions, l’instabilité politique et une économie au bord de l’effondrement. L’aristocratie de Rome se détourne de plus en plus des Dieux Olympiens au profit du pouvoir facile offert par les Démons.
L’année passée, l’empereur actuel, Marcus Julius Philippus (connu aussi sous le nom de Philippe l’Arabe), fit tuer son prédécesseur, l’adolescent Gordien III, alors qu’il menait campagne contre les Nains du lointain Orient.
Philippe a depuis rejoint Rome afin d’y être reconnu par le Sénat et de consolider ainsi son pouvoir. Mais déjà des généraux rivaux comptent leurs forces et tournent leurs regards vers le trône impérial.
Alors que les puissants de Rome complotent les uns contre les autres, le reste de l’empire est laissé à son propre sort, à la merci des menaces qui s’amoncellent au dessus de sa tête.

Mais il n’en fut pas toujours ainsi car le monde est vieux et son histoire remonte à l’aube des temps.

Préhistoire
Les érudits pensent que le monde fut créé à partir du chaos élémentaire par d’anciens dieux depuis longtemps oubliés. Il se peut aussi que ces anciennes puissances devinrent elles-même le monde.
Seuls deux d’entre eux sont encore aujourd’hui connus : Gaia (la terre) et Uranus (le ciel).
Les dieux créateurs furent renversés et détruits par leurs propres enfants, les Titans, mais leur sort ultime reste un mystère.
Les Titans, connus aussi sous le nom de Primordiaux, n’ont pas créé le monde mais ils l’ont peuplé de nombreuses créatures étranges et gargantuesques. Ils refaçonnèrent le monde pour leur seul amusement, donnant naissance aux premières grandes civilisations qui leur vouèrent un culte.
À cette époque, le monde connu était partagé entre deux grandes nations : les terres des Géants s’étendaient sur l’Europe, l’empire des Dragons régnait sur l’Afrique et l’orient.
Le roi des Titans était Chronos, le Parricide. C’est lui qui détruisit le Dieu créateur Uranus. Sa plus grande peur était qu’un de ses enfants ne reproduise son crime, et il dévorait donc tous ceux que lui donnait sa femme Rhea. Un seul réussit à échapper à ce funeste destin, le grand Zeus. Caché par sa mère, il jura de libérer ses frères et sœurs et de se venger de son père.

La Guerre des Dieux
Quand les Primordiaux façonnèrent le monde, il ignorèrent quasiment totalement deux de ses royaumes extérieurs : la source de vie et la terre des morts.
Zeus se réfugia dans le premier, le royaume d’Arcadia qu’on appelle aussi Féerie. Il y trouva des alliés dans la guerre qui allait l’opposer à son père. Les plus importants étaient ceux du peuple elfique, les plus nobles parmi les fées d’Arcadia. Zeus réussit à les convaincre que ce n’était qu’une question de temps avant que les Titans ne se retournent contre Féérie et que les races elfiques devaient s’unir et frapper les premiers pour sauver leur foyer.
Ils rassemblèrent donc une puissante armée et quittèrent Arcadia pour ne jamais y revenir. Ils entrèrent d’abord en Europe et fondirent sur le peuple des Géants. Ils trouvèrent même des alliés inattendus parmi les esclaves des géants, la courte race des Nains. Ceux-ci étaient de grands forgerons et connaissaient bien des secrets. Une fois libérés de leurs maîtres, ils retournèrent leurs talents contre eux.
Alors que les elfes et les nains se battaient en Europe, Zeus repartit vers les cieux. Grâce à une ruse, il y plongea Chronos dans un profond sommeil, lui ouvrit le ventre et en libéra sa fratrie. Ce ne fut pas suffisant pour venir à bout de Chronos, mais avec l’aide de ses frères et sœurs, Zeus put redoubler d’effort dans sa guerre contre les Titans.
Ce qui suivit fut une ère de destruction et de mort. Tant les Titans que les Dieux puisèrent dans toutes les ressources qu’ils purent trouver, faisant appel à de terrifiantes bêtes pour se battre à leurs côtés. De la même manière que les Dieux allaient trouver des alliés dans la source de vie, les Titans choisirent de tirer leur pouvoir de la terre des morts. Les serviteurs des dieux durent donc apprendre à maîtriser la lumière divine pour se défendre contre les abominations mort-vivantes créées par les Titans. Ce savoir a survécu jusqu’à aujourd’hui et les prêtres des Olympiens en font encore bon usage.
Sur terre, les elfes et les nains vainquirent enfin les géants, les chassant du monde à jamais en les rejetant dans le chaos élémentaire. Ils se tournèrent alors vers les Rois Dragons du sud qui , dans leur arrogance, avaient ignoré la guerre dans le nord.
Dans leur avancée, les armées des elfes et des nains, libérèrent d’autres races esclaves des dragons, dont certains comme les Drakeides rejoignirent leurs rangs. Finalement, les dragons aussi furent vaincus et les rares survivants se cachèrent dans les recoins les plus éloignés de leur défunt empire.
La terre elle-même garda de terribles séquelles de la guerre, Arcadia et le Monde Souterrain s’en séparant définitivement.
Dans les cieux, les Dieux triomphèrent aussi de leurs parents Primordiaux.
Apep et Tiamat, les dieux dragons alliés des Titans tombèrent avec l’empire qui les vénérait. Les Titans eux-même furent défaits et furent soit emprisonnés soit exilés dans les limbes démentes du Royaume Lointain.
Les Dieux prirent leur place dans les cieux et purent enfin régner sur le monde qu’ils avaient gagné.

La Guerre des Races Aînées
À la fin de la guerre, les Eladrins choisirent de régner sur l’Egypte tandis que les Nains s’établirent en Mésopotamie, et les deux plus grands chefs des elfes et des nains, Ménès et Gilgamesh, se jurèrent une paix éternelle entre leurs deux races.
Malgré leurs promesses, les deux peuples devinrent bientôt rivaux. Ils partageaient le même appétit vorace pour le commerce, les nains cherchant les métaux précieux indispensables à leur art et les eladrins les composants rares nécessaires à leur magie.
Les armées naines étaient plus puissantes, mais leur avantage était contrebalancé par la magie des eladrins. Des siècles de guerre effacèrent toute trace de bonne volonté entre les deux races.
Avec les longues vies des eladrins, l’Egypte était stable et semblait flotter hors du temps. Protégée par la magie et les déserts, le pays n’avait que rarement à faire face aux armées ennemies. Les elfes laissaient les taches inférieures aux races esclaves héritées des dragons et ils devinrent bientôt alanguis et décadents. Les dynasties égyptiennes se succédaient avant tout par le jeu des intrigues. Les guerres civiles qui en découlèrent divisent l’histoire de l’Egypte en trois périodes, l’ancien empire, le moyen empire et le nouvel empire, séparées par de sombres périodes d’anarchie.
Les nains étaient moins unis. Les cités-état de Mésopotamie se battaient entre elles autant que contre leurs voisins. Les nations naines naissaient et mouraient au rythme des changements de fortune des cités et des clans.
Malgré leurs différents, les nains se voyaient toujours comme un seul peuple. Ils honoraient les même dieux et regardaient avec un certain mépris tout ce qui n’était pas nain.
Les gobelins d’Asie étaient l’autre race majeure de l’époque. Les hordes gobelines déferlaient périodiquement vers le sud et renversaient les royaumes nains se dressant sur leur passage. Les chevaucheurs de loup Hyksos parvinrent même jusqu’en Egypte et profitèrent de la seconde période d’anarchie pour s’emparer brièvement d’une large part du pays. Mais la plus grande nation des envahisseurs gobelins fut celle des Hittites. L’empire qu’ils établirent sur l’Anatolie fut un danger pour les eladrins comme pour les nains pendant plus d’un millier d’années."


Bientôt la suite avec la montée en puissance des humains en Europe jusqu'à la conquête de leur premier empire!

mardi 4 novembre 2008

Avant-première!

Comme vous le savez, je me lance dans l'adaptation de la campagne D&D4 de Paul Strack, "Rome : Decline and Fall", mise en ligne sur l'excellent forum d'EnWorld.

Je vais me taper la traduc du background pour nos chers amis francophones (effectuant peut être une ou deux minuscules modifs au passage), mais ça va prendre un certain temps.
Comme je sais que certains ont du temps à perdre au taf, je vous donne en avant-première un petit aperçu avec la trad du paragraphe sur les demi-elfes.

Enjoy!

"Les Demi-Elfes

Ethnicité : Les demi-elfes sont associés aux races celtiques, particulièrement en Gaule, en Hispanie et dans les îles britanniques. Le mot demi-elfe n’est apparu que dans les derniers siècles comme un terme péjoratif utilise par les Eladrins égyptiens pour décrire leurs lointains cousins celtes.
Par l’entremise des Eladrins, les autres races ont adopté l’expression, mais les Celtes continuent à la trouver insultante.

Histoire: Aux temps anciens, les races féeriques dominaient l’Europe, notamment les Elfes nordiques à la peau pâle. Petit à petit, des tribus humaines vinrent aussi s’y installer et se mêlèrent à la race elfique, engendrant une nouvelle race, les Celtes.. Mais le sang humain se montra plus fort que celui des Elfes, et le nombre des Celtes augmenta peu à peu alors que celui des Elfes diminuait. Ces derniers se retirèrent alors pour la plupart dans l’île-continent d’Hibernia (l’actuelle Irlande), abandonnant l’Europe de l’ouest à leurs descendants celtes.
Ceux-ci s’opposèrent dès le début à l’expansion romaine, mais après les campagnes de Jules César, la plupart d’entre eux furent conquis et leur religion druidique fut bannie. Ainsi les Celtes d’aujourd’hui se divisent en deux groupes distincts : ceux qui ont été romanisés et vivent comme les humains, et ceux qui s’acharnent encore à perpétuer leur mode de vie traditionnel au sein de l’Empire.
Seuls les Celtes d’au-delà du mur d’Hadrien sont encore indépendants.

Société: La société celtique traditionnelle ressemble beaucoup à celles des Elfes, vivant en harmonie avec la Nature. Cependant, les Celtes sont plus passionnés et belliqueux que leurs cousins elfiques à cause de leur sang humain et de leurs vies plus courtes. Ils vivent dans de petits villages dirigés par des chefs tribaux, reliés entre eux en une toile complexe d’alliances et de mariages. Le Druide local est à la fois un conseiller du chef et le garant de la loi.
Individuellement, les Celtes sont de puissants guerriers, mais la meilleure organisation des romains fut suffisante pour les vaincre. Depuis, même ceux qui gardent leur tradition font en sorte de se tenir tranquille afin d’éviter le courroux de Rome.
Beaucoup de Celtes modernes ont embrassé totalement le mode de vie romain et vivent comme les humains. C’est particulièrement vrai dans la Gaule du Sud et en Hispanie. L’influence celtique à Rome même n’est devancée que par celle des humains, et les Celtes ont essaimé aux quatre coins de l’Empire. Il y eut même un Empereur demi-elfe, le fameux Trajan.

Religion: Les Celtes honoraient les Dieux Olympiens sous une forme qui leur est propre, mais nombre de leurs prêtres sont en fait des druides qui tirent leur pouvoir directement de la Nature.
La religion druidique fut l’un des principaux point de ralliement des opposants à l’occupation romaine et fut donc durement réprimée. Les druides vivent maintenant dans le secret et l’isolement, mais leur religion est suffisamment populaire dans la société celte pour qu’elle reste vivante.
Publiquement, les Celtes vénèrent les Dieux Olympiens. Ceux qui sont romanisés occupent souvent des fonctions de prêtres dans les temples grecs ou romains.
Grâce à leur sang féerique, beaucoup de demi-elfes qui ont une inclinaison vers les Arcanes se tournent vers le pouvoir d’Arcadia, devenant sorciers en passant des pactes avec les Fées. Mais certains s’égarent sur ce chemin et attirent alors l’attention de forces beaucoup plus sombres.

Note: Quelques demi-eladrins existent aussi en Egypte, mais ils ne forment pas une culture à part. Ils n’ont jamais eu de statut particulier, sauf pendant la brève période de règne de la dynastie demi-eladrin des Ptolémées. Ils sont sinon en tout point identiques aux demi-elfes, si ce n’est que leur sang est pour moitié Eladrin et non Elfe. "


la V.O. se trouve ici pour les impatients :
http://www.enworld.org/forum/4e-fan-creations-house-rules/243994-rome-decline-fall-adventure-series.html

Le seul fichier lisible par les joueurs est le premier "Rome-Decline-and-Fall-Background.pdf "
Le reste est DM-eyes only.

Bientôt la suite avec un peu d'histoire et peut être un mot sur les Dieux.
Allez c'est parti, on va geekiser encore un peu plus la blogosphère!

C'est ici que je vais stocker tous ces fameux fichiers que je passe mon temps à renvoyer par mail à ceux qui les paument et grâce auxquels vous pourrez fignoler pendant des heures vos concepts de persos et vous rafraichir la mémoire sur les évènements en cours entre deux parties.

Et si vous êtes sages, vous aurez peut être droit à ce que je partage avec vous quelques uns des trucs geekissimes qui pullulent sur la toile :)

Alors bouclez vos ceintures,

3...
2...
1...

...Ignition!

Tom, Master Pro