Session Star Wars #37
Date : 17-Sep-2019
Avec :
Le Capitaine Hyabu, qui sauve in extremis une vie
Meera, bien décidée à remettre l’équipage sur les traces d’une
ancienne connaissance
Aqualto Fudah (‘Alto’), frustrée par la perte de son plus précieux
bien
Zayne Bentaroo, qui rejoue un combat déjà vu
Lieu(x) :
Station orbitale de Kwenn
C’est un marché compliqué que
l’équipage vient d’accepter avec le maître des lieux, Gracchus le Hutt. Consigné
dans la station, le groupe n’est d‘ailleurs par totalement maître de ses
déplacements, cornaqué par une large « escorte » composée d’une
vingtaine de soldats et deux droïdes de cortosis. Passée la tension de
l’entrevue avec Gracchus, un tour d’horizon rapide du hangar révèle des traces
évidentes de combats récents, les cloisons environnantes étant marquées par des
tirs de lasers lourds. De plus, le dock est fermé par sa lourde porte
métallique, suggérant que le champ magnétique vers le vide spatial a été
endommagé. Signes d’un départ mouvementé du Rokh vers un port d’attache plus
sûr ?
Le hangar se rempli à nouveau de
l’ensemble de ses travailleurs, tandis que des équipes d’intervention viennent
réparer les dégâts. Sur ces entrefaites, le Capitaine Hyabu profite de
l’agitation ambiante pour pénétrer à son tour dans la zone. Inconscient de la
disparition prévue du Rokh et des membres d’équipage encore à bord, le
Toydarien avait décidé d’organiser « la rentabilité » de sa journée,
profitant des dernières itérations de la Coalescence pour noter des séries de
numéros gagnants dans divers casinos. C’est donc très satisfait qu’il rejoint
ses co-équipiers, bien embêtés par leur escorte et par la perspective toujours
plus imminente de l’enchère à venir dans les sous-sols du palais de Gracchus
(dans environ 6h, à H-14:00).
Suivant les termes du marché, le
groupe doit certes se montrer disponible pour intervenir contre leurs
adversaires Jedi lorsque cela sera nécessaire, mais le capitaine de l’escorte
explique qu’une barge est à disposition et qu’elle peut servir aux déplacements
de l’équipe. Isolée dans un coin, Meera contacte successivement le numéro
crypté de Marle pour activer l’ouverture du dock clandestin, puis Silas. Cette
dernière se montre disposée à suivre le plan du groupe, et déplacera son navire
vers ce nouveau dock. Toutefois, elle doit prévenir un obscur intermédiaire.
Pour cela, elle demande au groupe de déposer un code – composé d’une suite de
caractères alphanumériques – au niveau de la chambre 105 de l’Hôtel Miramar,
établissement quelconque d’un des puits du Central. Si nécessaire, cet
intermédiaire pourra intervenir en fonction de l’évolution des évènements.
Dans les profondeurs du Central...
Ces informations prises,
l’équipage quitte le dock avec son escorte, sous les regards excités, envieux
ou courroucés des badauds, puis rejoint une large et luxueuse barge stationnée
non loin. Ainsi marqué du signe de l’appartenance à la maison de Gracchus,
l’équipage peut se déplacer avec aisance à travers le Central sur la barge
flottante. Chaque fait et geste est toutefois scruté par les sbires du Hutt, et
il faut également subir le regard cyclopéen et rougeoyant des deux droïdes de
cortosis. Bientôt, le navire atteint la zone résidentielle où se niche le
Miramar et commence sa descente dans l’arène-puit correspondante. A travers les
ouvertures des minuscules cabines d’habitation, de nombreux visages curieux se
pressent derrière le linge étendu. Sur les terrasses et balcons, certains font
grandes démonstrations de déférence envers les occupants de la barge, qui se
pose délicatement sur une zone d’appontement, sous un mélange de huées et
d’applaudissements. De là, le groupe peut apprécier à loisir la vue
surplombante sur les néons clignotants du Miramar – ouvertement un
établissement de seconde zone à la clientèle désargentée.
Après leur débarquement, les
droïdes de cortosis prennent une posture martiale défensive, sous le regard
attentif de Meera et Hyabu. Face au fin ciselage de leur armure, qui ne montre
aucune zone de faiblesse apparente, Meera laisse échapper un soupir rêveur.
Plongée dans ses pensées, elle ne saisit que tardivement le regard insistant du
capitaine de l’escorte, intrigué par le bras cyber que la Chiss a exposé de
longues secondes à sa vue. A travers un discours pseudo-cryptique, Hyabu
questionne Meera sur la possibilité de poser un bouchon d’entrave sur de tels
droïdes, éventualité vite balayée par la Chiss qui pense qu’ils sont en fait
guidés à distance par un « contrôleur » local.
Il est évident que l’escorte du
groupe empêchera une entrée discrète dans le Miramar, et Alto estime qu’il
faudra jouer sur la vitesse d’exécution à l’aide d’une diversion. L’équipage
débarque donc de la barge et se mêle au flot de passants, prenant la direction
du Miramar. Tandis que Meera ose toucher du doigt un des droïdes – qui reste
impassible – et que Hyabu se lance dans un monologue pour détourner une seconde
l’attention du capitaine de l’escorte, Alto enfile d’un geste brusque sa large
capuche et se place dans les pas d’un trio de badauds également encapuchonnés.
Son départ tonique n’a toutefois pas été suffisamment couvert par ses
compagnons et des gardes se mettent rapidement en route pour la rattraper.
Près de l'hôtel Miramar.
Alto est déjà dans l’entrée de l’hôtel, échange à peine un regard avec la personne derrière le comptoir et monte rapidement au premier étage. Fouillant dans sa poche, elle en sort le papier portant le code crypté et le glisse aussi vite qu’elle le peut sous la porte 105. Dès qu’elle se relève, un garde du Hutt se précipite derrière elle, lui intimant l’ordre de rejoindre les autres, tout en lançant un regard suspicieux sur les numéros des portes environnantes. Lentement, Alto redescend les marches, suivi par son encombrant chaperon. Alors que le garde se présente au comptoir, Alto se baisse pour lacer sa botte pour essayer de saisir l’échange à voix basse, qui lui échappe toutefois. Repérant son manège, le garde demande à la jeune Mirialan de sortir de l’établissement et exige le registre des occupants du premier étage. Se concentrant alors sur les flux de Force, Alto obscurcit l’esprit du garde, le faisant plonger dans une profonde confusion. Puis, insistant à son tour pour qu’il l’escorte vers la barge, elle émerge avec le garde de l’hôtel, soufflant intérieurement sur ce sauvetage miraculeux.
De retour sur la barge, Alto
saisit que quelque chose a changé dans l’attitude du capitaine de l’escorte.
Après avoir disparu quelques minutes auprès d’une console, le voilà bizarrement
insistant auprès de Meera. Ayant identifié Meera et Hyabu comme étant recherchés
et mis à prix, il exige maintenant de la Chiss une « compensation »,
mais enlève bien vite sa main de la cuisse de sa proie lorsque Zayne et Alto
s’approchent de la scène. Sans perdre son calme, et estimant que ce nouveau
problème pourra être réglé en temps utile, Meera rassemble ses compagnons et
explique vouloir monter vers les Hauts de Myrtil pour rejoindre le palais de
Gracchus et ses enchères. Il lui semble en effet utile de reprendre contact
avec Taléo, et d’utiliser éventuellement comme moyen de pression son action en
cours sur le Commodore Mick Milikir. Toujours partant pour récupérer une
vieille créance en suspens, Hyabu ne peut qu’acquiescer, tandis que Zayne
montre sa totale désapprobation à replonger dans un tel nid de crabe. Plutôt sur
la même longueur d’onde que son « frère » – mais qui en
douterait ? – Alto doit toutefois se ranger à l’argument de Meera selon
lequel il n’y aura pas de meilleur lieu pour surveiller le départ du Chasseur
Jedi et de la sonde droïde qui s’y trouve. Concernant la Fête de la
Coalescence, tous se montrent catégoriques : il est hors de question de
s’y rendre et si l’occasion d’une fuite hors de la station se présente, il
faudra la saisir. Plus attentiste sur ce point, Hyabu ne peut que se ranger à
l’avis de la majorité malgré son profond désir de participer à de telles agapes.
Le palais des enchères de
Gracchus le Hutt est toujours fidèle au souvenir que le groupe en avait, mais leur
entrée se fait cette fois par la grande porte, enrobé de l’aura de puissance du
propriétaire de la barge. Pénétrant par l’accès VIP du palais avec son escorte
armée, le groupe fait forte sensation et se voit proposer immédiatement
diverses boissons alcoolisées de grand prix par Amy, toujours fidèle au poste.
Puis, leur hôtesse les mène vers une coursive privée en hauteur, pour pouvoir
suivre les enchères « publiques » à partir d’une loge luxueuse. En
contrebas, Hyabu repère rapidement Taléo, dans une tenue beaucoup plus sobre,
martiale et fonctionnelle que lors de la précédente itération de la Coalescence.
Près de la porte de l’ascenseur privé, tout un cortège d’éminences se dirige
vers le sous-sol et ses enchères spéciales, sous le regard froid de Josef Zaal.
Le capitaine Hyabu prend l’initiative d’inviter Taléo à le rejoindre dans la
loge de l’équipage par l’entremise d’Amy, mais la courtisane l’ignore
ostensiblement.
La luxueuse loge privée.
Meera décide donc de prendre les
choses en main et descend elle-même dans la zone d’exposition pour forcer la
main à Taléo, non sans avoir flâné quelques instants entre les différentes vitrines.
Elle y repère un arc à énergie des soeur de la nuit de Dathomir, un artefact
ancien dont elle s’empresse de faire l’acquisition avant de rejoindre la
courtisane. C’est à contrecœur que Taléo finit par céder à l’insistance polie
mais menaçante de Meera, d’autant plus qu’elle semble particulièrement mal à
l’aise face à l’association apparente entre l’équipage et Gracchus le Hutt. Une
fois dans la loge, Hyabu prend son air le plus charmeur en servant un verre à
celle qui est encore sa débitrice. Entre deux phrases, il mentionne ses
affaires avec le Commodore Milikir. Taléo se fige immédiatement, le visage
livide, et l’exhorte au silence en susurrant des insultes bien senties,
précisant que son équipage a « déjà failli tout faire foirer il y a une
heure ». Comprenant au travers de cette allusion à la chambre 105 que la
courtisane est bien plus que cela, Meera abrège au plus vite l’entrevue, sous
le regard toujours suspicieux du capitaine des gardes. Hyabu ne peut que
regretter ce qui vient de se dérouler, car « ça va être une dette
difficile à recouvrir, celle-là… ».
L’heure tourne et la vente privée
de Gracchus le Hutt approche (H-15:00). Après la sortie de Taléo, l’équipage
concentre donc son attention sur les vas et viens au niveau de l’ascenseur
donnant accès aux trésors du sous-sol. Au bout de quelques minutes, la grosse
femme – Silas déguisée – se présente, accompagnée des trois femme-rats, bientôt
suivie par Josef Zaal puis Taléo. Sentant le dénouement approcher, l’équipage
tente de parlementer avec le capitaine des gardes pour poster la barge à la
sortie du hangar du sous-sol, mais se voit opposer un refus catégorique. A vrai
dire, le capitaine se montre de plus en plus suspicieux devant toutes les
messes basses de l’équipage, et il finit par prendre Hyabu à part pour exiger
qu’on lui remette 20kC lors de la Fête de la Coalescence pour prix de son
silence. Le Capitaine Hyabu joue le jeu, promettant monts et merveilles, mais
indique qu’il faudra sous peu se rendre auprès d’un intermédiaire qui pourra
lui remettre une somme d’une telle ampleur. Le reste de l’équipage assiste
alors à la sortie de Josef Zaal, ouvertement furieux, puis de Silas, toujours
méconnaissable. Meera en conclue que le plan a été modifié, et que c’est sans
doute Taléo qui doit convoyer le chasseur Jedi et sa précieuse sonde droïde. Il
est donc temps d’agir.
D’un ton énergique, Hyabu indique
donc au capitaine des gardes qu’il faut se mettre en route sans tarder pour
aller récupérer l’argent. Celui-ci accepte, après avoir mis en garde le
Toydarien contre une quelconque entourloupe de sa part. Le groupe regagne alors
très vite la barge, sur laquelle subsistent les deux droïdes de cortosis et une
dizaine de soldats de Gracchus, puis cap est mis vers le Central. A l’affut
par-dessus le bastingage, Alto repère en contrebas la silhouette de Taléo
conduisant vivement une moto-jet à laquelle est arrimé un large container –
suffisamment grand pour contenir le petit vaisseau monoplace. Hyabu a fourni
les coordonnées du port-fantôme réservé pour le navire de Silas, et bientôt la
barge plonge dans un grand puit du Central, laissant Taléo prendre un chemin
plus contraint et certainement plus long. A mesure que la barge s’enfonce dans
des endroits moins éclairés et à la population de plus en plus interlope et
clairsemée, la tension monte parmi l’équipage, puis atteint son paroxysme
lorsque le véhicule s’amarre à un ponton d’accès situé non loin de port-fantôme
désert. Personne ne se fait voir sur la coursive menant à la lourde porte du
hangar, et le capitaine des gardes annonce que lui et sa troupe escorterons le
groupe dans la zone. Mais à peine l’équipage a-t-il quitté la barge que
l’escorte – soldats, droïdes, véhicule – se pixelise en un nuage de poussière
électronique, comme effacés de cette itération de la réalité. Au loin, le son
caractéristique de trois moto-jet en approche se fait entendre.
Alto se lance immédiatement en
avant, exhortant ses compagnons à rejoindre au plus vite l’accès du dock.
L’entrée rapide du groupe, suivie de la fermeture hâtive de la porte d’accès,
attire l’attention de Silas, qui présente un sourire accueillant en annonçant
« Faites-moi confiance, ça va fonctionner ! », malgré les
questions sur l’absence de Taléo. Réalisant soudain la tension palpable sur le
visage de l’équipée, Silas se rue dans le cockpit du VCX100 pour entamer la
procédure de décollage, immédiatement suivie par le Capitaine Hyabu et son
équipage. Soudain, la porte du dock donnant sur la coursive s’ouvre dans un
bruit sourd, faisant apparaître les trois silhouettes encapuchonnées et
terrifiantes d’Anthé Katova, Zaharid et Pirène Antora. De manière inattendue,
Anthé Katova présente l’aspect de quelqu’un qui sort d’un intense combat :
son nez saigne, elle semble se concentrer comme si la Coalescence lui était insupportable
et elle présente surtout une large trace de brûlure sur le côté –
instinctivement, Alto place sa main sur son fragment d’Holocron comme si elle
redoutait d’en sentir également la chaleur intense. La disparition de l’escorte
serait-elle l’œuvre d’Anthé Katova, apte à induire à volonté de nouvelles
itérations… ?
Anthé Katova, avec quelques années de plus.
Réagissant à l’irruption des
adversaires du groupe, Alto tend sa main en avant vers une caisse de matériel
posée sur le tarmac, mais échoue à le projeter suffisamment loin, puis dégage d’un
geste leste son sabre-laser, se préparant à un assaut au pied de la coursive
d’accès du VCX100, dont Silas a déjà engagé la lente fermeture. Un sourire satisfait
aux lèvres, Meera soulève sa large cape et arme l’arc à énergie des soeurs de la nuit de Dathomir, dont le projectile puissant va renverser Anthé
Katova. Furieuse, cette dernière se redresse immédiatement et tend à son tour
sa main vers le cockpit du VCX100, où chacun voit le regard désespéré de Silas,
suffoquant les mains autour de son cou. Hyabu se lance dans le couloir du
vaisseau pour gagner au plus vite le cockpit et se porter au secours de la
contrebandière. Pirène Antora se jette alors dans la mêlée, atterrissant après
une pirouette aérienne devant Alto et Meera – qui tourne alors les talons pour
fuir à son tour vers le poste de pilotage. Simultanément, Zaharid emploie la
Force pour tenter de subtiliser le fragment d’Holocron accroché à Alto, et il
lui faut toute sa concentration à la jeune Mirialan pour repousser cette
attaque, heureusement sous la protection de Zayne qui s’interpose devant Pirène
Antora. Les attaques de Zayne se heurtent aux parades de son adversaire, qui
repousse sans effort apparent son opposant. Toutefois, cela ouvre une faille
dans sa défense, et Alto effectue une roulade au sol avant de placer une série
de coups qui blessent sérieusement Pirène Antora.
Pris d’une colère évidente,
Zaharid accoure vers le VCX100 et rejoint sa compagne, déchaînant sa fureur sur
Alto. Cette dernière repousse Pirène mais ne peut échapper à un large mouvement
du sabre de Zaharid, qui lui laisse une profonde blessure sur le flanc. C’est
au tour de Zayne de se porter au secours de sa « sœur », qui réplique
en blessant à son tour Pirène Antora. Dans le cockpit, Hyabu a constaté l’écrasement
de la trachée de Silas, comme écrasée par une poigne fantomatique. Empoignant
une paille improvisée basée sur le corps évidé d’un stylo, le Capitaine crée
une entrée d’air dans la gorge de Silas, la sauvant sans doute d’une mort
inexorable par étouffement. De son côté, Meera se jette sur le poste de
pilotage et enclenche le décollage de l’appareil, avant de constater médusée la
fermeture du blindage de l’ouverture vers le vide spatial. Dans l’arrière du
dock, Anthé Katova constate avec satisfaction que sa manœuvre à distance a
fonctionné, puis, une grimace de douleur sur le visage, se recule prudemment
vers la sortie du dock. Avisant l’unité R2 de Silas au poste de co-pilote,
Meera lance immédiatement un protocole de piratage pour permettre la
ré-ouverture forcée de l’accès, espérant que ses compagnons pourront encore
repousser l’assaut violent de Zaharid et Pirène Antora pour quelques instants.
A l’entrée du VCX100,
l’atmosphère est de plus en plus oppressante, les lueurs des sabre-lasers se
réverbérant dans la coursive rendue petit à petit plus sombre par la fermeture
de la coursive d’accès. Dans un dernier sursaut d’énergie, Alto se lance
rageusement contre Pirène Antora et ses coups virevoltants finissent par percer
les mornes parades de son adversaire. Voyant sa compagne perdre pied et finir
abattue au sol, Zaharid plonge dans sa direction, l’attrape et saute vers
l’extérieur sans demander son reste. Alors que Meera demande à chacun de
s’accrocher en perspective d’un départ en trombe, Anthé Katova, camouflée dans
l’ombre, tente une dernière fois d’arracher le fragment d’Holocron à Alto. Sous
le regard atterré de Zayne et Alto, et malgré leurs efforts pour le ramener à
eux, le précieux artefact vient prestement rejoindre la main de l’ancienne
amante de Suljo Warde, avant que la coursive ne se ferme totalement.
Soudain, une poussée subite
projette le « Ghost » vers l’espace, loin de la Coalescence et des
multiples tourments sans fin subis dans la station orbitale de Kwenn. Pantelants,
Zayne et Alto se dirigent vers l’intérieur du vaisseau, maudissant la perte de
leur plus précieux artefact. Dans le poste de pilotage, Meera effectue un large
virage et se prépare à prendre soin de Silas, qui doit sa vie aux premiers
secours efficaces du Capitaine Hyabu . Un instant, Anthé Katova quitte des yeux
ses disciples blessés pour suivre la trace du vaisseau – il est certain que la
route de l’équipage du Capitaine Hyabu recroisera la sienne un jour ou l’autre.
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