Session Star Wars #38
Date : 15-Oct-2019
Avec :
Le Capitaine Hyabu, désormais « Commandant »
Meera, toujours efficace pour débusquer des anomalies
Aqualto Fudah (‘Alto’), co-pilote autoproclamée du commandant de bord
Zayne Bentaroo, apte à neutraliser un traître
Lieu(x) :
Base de ravitaillement rebelle Arda-1
Cela fait maintenant deux
semaines que l’équipage du Capitaine Hyabu savoure un repos bien mérité dans
base rebelle d’Arda-1, malgré les blessures subies. Blessures physiques et
d’orgueil suite à une confrontation à nouveau perdue contre Anthé Katova et ses
acolytes, perte du fragment d’Holocron pour Zayne et Alto, et disparition du
Rokh pour le Capitaine Hyabu… Remise d’aplomb après son sauvetage miraculeux mais
désormais muette après sa grave blessure à la gorge, Silas a tout de même pu
donner des instructions à nos héros pour qu’ils se rendent dans le secteur
Arda, proche de Yavin dans l’étendue gordienne. Autour d’une naine blanche, 25
planètes arides aussi inhospitalières les unes que les autres, seules trois d’entre
elles ont une atmosphère respirable... Arda-1 reste hostile, entre vents
violents, cratères volcaniques et activité sismique régulière. Les indications
de Silas ne sont vraiment pas de trop pour dénicher le chemin balisé au travers
d’un canyon désolé pour rejoindre une base de ravitaillement camouflée dans le
cratère d’un volcan.
Voici donc une des bases de la
Reine Pirate, qui en fédérant autour d’elle nombre de révoltés violents, a posé
les bases de sa nouvelle organisation, dite « Alliance Rebelle ».
Malgré l’épuisement accumulé ces dernières semaines, c’est avec intérêt que l’équipage
a pu constater dès son arrivée l’activité soutenue sur cette base. A la sortie
du canyon, une corvette corellienne (L’Espoir-V) quasiment désossée subit les
interventions de mécaniciens particulièrement affairés à la remettre en état.
Une fois passée une large porte blindée, le « Ghost » a enfin pu se
poser dans un vaste hangar occupé par quelques Sandspeeders et Z-95 « Chasseurs
de tête ».
La base de l'Alliance Rebelle.
L’arrivée de Silas ne passe pas
inaperçue, et l’équipage comprend très vite qu’il tient là une
« marraine » de qualité pour pouvoir pénétrer dans ce lieu
particulièrement discret et dans lequel demeurent environ 120 personnes dans
une ambiance militaire renforcée par le port quasiment homogène d’uniformes.
Leur seconde marraine les attend sur un autre emplacement d’appontage, accoudée
sur son chasseur X-Wing : car Taleo est également un nom important ici, et
après une franche accolade à chacun – toute rancœur semblant désormais oubliée
–, elle annonce avoir déjà loué les talents de Hyabu et son groupe auprès des
responsables de la base. C’est donc un premier entretien détendu que Dan Kurdo,
le chef du renseignement de la base, fait passer à l’équipage. Engoncé dans des
vêtements rigides et étriqués, le Duros d’un certain âge questionne l’équipage
sur son parcours récent tout en grillant des cigarettes de contrebande, puis
confie l’ensemble du groupe aux bons soins du Dr. Loren Yoric et de son équipe
médicale.
Taleo à la descente de son chasseur X-Wing.
L’officier médical de la base se
montre particulièrement efficace et son énergie empathique la rend assez
sympathique. La vilaine blessure sur le flanc d’Alto – souvenir de sa dernière
rencontre avec Zaharid – est rapidement réduite à une large balafre sans
conséquence, tandis qu’un synthétiseur vocal permet à nouveau à Silas de
pouvoir s’exprimer à haute voix. Il faut dire que l’unité de soin est équipée
avec du matériel dernier cri, qui rappelle d’ailleurs celui qui équipait le
croiseur impérial du Docteur Fried – de sinistre mémoire – et dont l’équipage
avait pu s’extraire en profitant de l’assaut de la Reine Pirate… Véritable
mangeuse d’hommes, Loren Yoric reçoit la visite de plusieurs officiers de la
base usant du prétexte de pouvoir rencontrer les nouveaux arrivants. Cela
permet à l’équipage de cerner rapidement l’organisation hiérarchique de la base.
Le site est placé sous le
commandement militaire de Ran Nial, un ancien général impérial connu pour être
le héros du sauvetage de la flotte Mon Calamari, suivi de sa défection « démonstrative »
de la Marine impérial qui est restée dans les annales. Le commandement
politique de la base est le fait de Setena Haaz, diplomate qui rapporte directement
à la Reine Pirate. Outre Dan Kurdo et Loren Yoric, d’autres officiers sont
également présentés à l’équipage :
·
Arl Bess (humain) : chef de l’escadron de
Sandspeeders « Vortex », cet archétype du pilote téméraire et
dragueur pourrait faire des ravages parmi la gente féminine si son âge avancé
ne le mettait pas de fait hors-jeu.
·
Urel Ydon (humain) : cet officier cyber
gère tous les aspects de ravitaillement de la base Arda-1.
·
Major Ialor (Sullustéen) et Varna Rek
(humain) : il ne faut pas moins de deux officiers chargés des
communications pour gérer l’ensemble des transmissions. D’un tempérament
totalement opposé, Ialor est toujours enjoué – comme tout Sullustéen qui se
respecte – alors que Varna Rek affiche en permanence une triste mine.
·
Klik (Verpine femelle) : du fait de sa
nature insectoïde, l’officier technique de la base interagit avec ses camarades
à l’aide d’un vocaliseur artificiel.
Les premiers jours passés dans la
base font retomber la tension nerveuse au sein du groupe, comme si les évènements
de Kwenn étaient désormais de vieux souvenirs. Libre de ses mouvements, le
groupe peut explorer les quartiers d’habitation, la zone de commandement, la
vaste salle de briefing et des communications, ou encore les deux hangars. En
effet, un second hangar situé plus haut vers le cône du volcan contient deux
transports YV-929 désarmés et en mauvais état qui permettent d’assurer le
ravitaillement régulier de la base. Le champ magnétique retient le flot
ininterrompu de lave, de cendres et de fumées épaisses à l’extérieur, et Hyabu
ne peut que commenter sur l’intrépidité suicidaire que représente une sortie
des cargos par ce chemin…
Au fil des discussions
informelles avec Silas et Taleo, l’équipage comprend que la réputation de la
Reine Pirate n’est pas usurpée : elle est effectivement sans pitié et ne
fait aucun prisonnier – source d’inconfort pour certains, mais vite justifiée
par des considérations logistiques évidentes. Bien vite, les deux femmes
prennent congé du groupe pour partir vers de nouvelles missions après forces
déclarations d’amitié éternelle. Le groupe est toutefois rassuré sur
l’imminence d’une rencontre avec la Reine Pirate : cachée après un gros
coup, elle se manifestera d’elle-même lorsqu’elle considérera le moment
opportun. D’ici là, il faudra faire preuve de patience.
Deux semaines d’attente et
d’oisiveté, donc… et l’équipage maintenant remis d’aplomb ressent à nouveau le
sourd besoin d’agir – qui pour récupérer ce qui lui a été volé, qui pour solder
définitivement de vieux comptes. Le général Ran Nial doit avoir ressenti le
bouillonnement intérieur qui agite l’équipage, car il l’invite de manière
impromptue à le rejoindre pour une réunion en salle de briefing. A l’écart de
l’agitation du centre des transmissions déserté, Ran Nial et Setena Haaz
accueillent le groupe avec la ferme intention de leur proposer de rejoindre les
rangs de l’Alliance Rebelle. Il faut toutefois compter avec la réticence
partagée vis-à-vis d’une structure rigide et d’une chaîne de commandement qui,
tôt ou tard, finira par perturber les objectifs encore suivis par l’équipage… A
Meera qui demande quelles seraient les alternatives, Ran Nial indique que
l’Alliance apprécie également de travailler avec des corsaires indépendants
mais sympathisants de la « cause ».
Seul Zayne semble enthousiaste à
l’idée de pouvoir rejoindre une cause commune qui lui semble des plus valables.
Remerciant les deux responsables de la base pour leur confiance manifeste, le
padawan mentionne la recherche de l’ancien général Jedi Suljo Warde – un nom
bien entendu connu de Ran Nial mais qui lui évoque surtout la longue liste des
disparus après les purges impériales. D’autres disparus ont aussi beaucoup de
valeur aux yeux de Hyabu : le reste des membres de son équipage resté à
bord du Rokh. Pour Setena Haaz, il ne faut toutefois pas se faire d’illusions,
car le Rokh est activement recherché par l’Empire désormais… L’Empire est
d’ailleurs très actif dans le secteur, car le Moff Sienar a commis bien des
erreurs qui ont laissées la porte ouverte à la Reine Pirate pour qu’elle frappe
au cœur des installations impériales. Une action d’éclat qui est appelée à se
répéter autant que possible dans le futur, si possible avec l’aide d’équipages
intrépides prêts à agir… voilà qui pourrait sans aucun doute correspondre à la
description d’un « Commandant » Hyabu… ?
L’équipage peut maintenant
débattre en toute intimité des propositions qui ont été faites. L’intérêt de
Zayne pour la cause rebelle est contré par le farouche désir d’indépendance de
Meera. Certes, les rebelles semblent mieux armés pour permettre de suivre
l’objectif de l’arme impériale secrète sur laquelle Mon Mothma attend
désespérément des informations, mais les contreparties à payer pour un
recrutement formel ne seront-elles pas trop élevées pour un groupe de
contrebandiers comme celui de Hyabu ? Titillé par Alto qui l’a déjà
rebaptisé du titre de « Commandant », Hyabu admet aussi qu’un statut
de corsaire indépendant lui conviendrait mieux. Légèrement sarcastique, Alto
déclare que son âge et son expérience sont sans doute insignifiants par rapport
à ceux de Meera, mais que 15 ans de fuite éperdue avec Zayne lui ont aussi
donné le goût de l’indépendance, qui seule pourra assurer que chacun puisse
poursuivre ses propres objectifs, si possible avec le soutien des autres
membres de l’équipage. Reste un détail pas si anodin que cela : l’équipage
n’a plus de navire digne de ce nom, et sur ce point il faudra compter sur la
bonne volonté des rebelles… Rechercher le Rokh pourrait peut-être se faire avec
la sonde droïde récupérée par Taleo… ? Qui sait si la Reine Pirate
pourrait à l’avenir accepter d’utiliser l’objet pour cette requête…
Ces réflexions sont interrompues
par l’arrivée bruyante et chaotique d’un Z-95 endommagé dans son hangar
d’attache, suivi d’un message d’alerte. Dans la cohue qui s’en suit, l’équipage
apprend que le chasseur a souffert de sa traversée du canyon, le balisage ayant
été rendu inopérant. Ce n’est pas une première, les petits sauriens répondant
au nom de Doranenok et qui pullulent dans le canyon ont la fâcheuse habitude de
s’attaquer aux balises. Toutefois, la magnétisation du matériel de la base qui
suit quelques minutes plus tard rend Meera soucieuse. Dans la salle de
briefing, l’équipage trouve une troupe déconcertée, Varna Rek annonçant des
difficultés avec les communications qui semblent comme brouillées par une
activité magnétique inhabituelle. Normalement, c’est le Major Ialor qui devrait
s’occuper de ce secteur des communications, mais il est actuellement souffrant
à l’infirmerie, et Ran Nial envoie Varna Rek s’enquérir de la situation de son
camarade.
Incom Z-95 "Chasseur de tête".
L’appel de la console vide est
trop fort pour Meera, qui confie ses doutes au général Naal au sujet de la
magnétisation de la base. Se plaçant aux commandes de la console, Meera pianote
quelques minutes avant d’annoncer qu’il y a quelque chose de louche dans les
communications de la base : un signal caché d’émission vers l’extérieur.
Sans attendre, Alto et Zayne se rendent en courant vers l’infirmerie, pour y
trouver le Major Ialor endormi et le Dr. Loren Yoric particulièrement
dubitative, surtout lorsqu’on lui demande si Varna Rek est bien passé à
l’infirmerie… De son côté, Meera s’active sur la console pour trianguler
l’origine de l’émission et arrive à cerner une zone correspondant aux quartiers
d’habitation des officiers. Sans attendre, l’équipage se donne rendez-vous dans
la zone et enfonce la porte de la chambre de Varna Rek. Dissimulé derrière la
grille d’une gaine d’aération, un dispositif émetteur est rapidement débusqué
par Zayne et est inactivé derechef. Aucune trace de l’officier toutefois.
Alors que la menace immédiate
semble écartée, une nouvelle alarme sonore se fait entendre, avec convocation
de renforts armés au niveau du poste de commandement de la base. Des soldats
intiment l’ordre à l’équipage – sans doute des civils à leurs yeux – de rester
à l’écart tout en continuant leur course dans le couloir. A peine ont-ils
contourné un coude dans le complexe souterrain que des tirs de blaster se font
entendre, suivis par une explosion qui fait trembler l’ensemble de la structure.
Reprenant leurs esprits, le groupe rejoint au plus vite le poste de
commandement attenant pour y découvrir l’étendue du carnage. La majeure partie
des équipements est réduite en miette, avec une vingtaine de corps sans vie au
milieu desquels se trouvent Ran Nial et Setena Haaz. Prenant son ton le plus
martial, le « Commandant » Hyabu avise un poste de communication
interne à la base, lance un signal d’alerte et donne un ordre général d’évacuation,
tandis que les vibrations typiques d’un bombardement planétaire sur la zone se
font ressentir. La base est donc découverte et subit sans aucun doute possible
un assaut en règle des forces impériales…
L’équipage se rue vers le hangar
principal de la base pour y découvrir une scène de chaos : la corvette
corellienne stockée à l’extérieure a été endommagée et les chasseurs encore à
l’abris ont à peine entamé leur préparation pour un décollage d’urgence des
escadrilles Rust (Z-95) et Vortex (Sandspeeders) au milieu des cris et de la
frénésie des personnels de la base. Avisant Hyabu, Arl Bess attrape le
Toydorien par le bras et le supplie d’exfiltrer un cargo YV-929 pour livrer le
reclon qu’il contient dans le système de Jagomir. Les coordonnées d’un point de
rendez-vous sont transmises à Meera dans l’agitation ambiante. De son côté, Zayne
a déjà tourné les talons et, mu par une vitesse surhumaine, a rejoint le hangar
plongé dans l’obscurité des éclairages d’urgence rougeoyants. Il saisit la
silhouette de Varna Rek qui se glisse à l’intérieur d’un des deux vaisseaux de
fret – celui dont le chargement a été finalisé. Sans une once d’hésitation, il
se lance aux trousses du traître et l’intercepte avant même qu’il n’ait pu
s’assoir au poste de pilotage de « La Jumelle ».
Le padawan est rapidement rejoint
par ses camarades, qui ont en route ordonné au Dr. Loren Yoric de les suivre,
après qu’Alto ait chargé le Major Ialor sur un lit roulant. Désormais entravé,
c’est un Varna Rek au teint singulièrement blême qui bafouille des excuses
pathétiques, assurant qu’il n’avait « pas le choix »… Comme par
automatisme, chacun s’approprie un poste de commandement du navire : Hyabu
au poste de pilotage, secondé par Alto ; Meera aux communications et
autres outils sensoriels ; Zayne au suivi technique de la structure et
boucliers. De son côté, Loren Yoric attache le Major Ialor comme elle le peut
sur une banquette, alors des débris de roche épars commencent à chuter
régulièrement sur la coque. Sans plus attendre, Hyabu et Alto lancent la
procédure de décollage, tandis que Meera fait admettre à varna Rek qu’il a
effectivement sur lui un code impérial qui devait lui permettre de fuir sans
craindre un tir ami. Il se montre toutefois fataliste sur les chances de survie
de l’équipage face à cet assaut massif mené par le Moff Sienar en personne, ce
qui ne déclenche qu’un haussement d’épaules ironique de Hyabu.
Fort de ses précédentes
réflexions sur le côté suicidaire d’une sortie à partir de ce hangar, Hyabu lance
le cargo dans le dédale du canyon enseveli. « La Jumelle » a l’air de
souffrir face à ce traitement de choc, et l’arrivée à l’entrée du canyon se
révèle aussi délicate que prévue, alors que les rares chasseurs rebelles
déployés se mettent immédiatement en escorte du transport de Reclon. Dans leur
dos, une horde de chasseurs TIE entre en jeu et se met sur les traces de
l’escorte dans le défilé du canyon, qui se révèle particulièrement ardu à
suivre. Hyabu doit mobiliser toutes ses ressources et s’appuyer sur l’aide
précieuse d’Alto pour éviter de multiples chocs aux conséquences
potentiellement désastreuses, surtout qu’il faut prendre bien des risques en
poussant la vitesse au maximum pour tenter d’échapper aux chasseurs TIE.
Concentrée sur les senseurs, Meera cartographie le défilé étroit pour permettre
d’anticiper au mieux l’itinéraire, tandis que Zayne réoriente les flux
énergétiques du vaisseau pour renforcer au maximum les boucliers. A l’arrière,
les duels de chasseurs font rage, mais le courage et la ténacité des pilotes
rebelles sont peu à peu effacés par le surnombre de leurs adversaires.
C’est alors qu’un groupe de quadripodes
d’attaque TB-TT fait son apparition dans le défilé. Se lançant dans une série
de zig-zag audacieux, Hyabu rend délicate la visée des canonniers impériaux, et
la volée de tir qui accueille le passage rapide de « La Jumelle » ne
déclenche qu’une série d’éboulis dans le canyon. Mais déjà le défilé s’élargit
et une trouée en hauteur permet à Hyabu de s’extraire du canyon, avant de
réaliser qu’il se trouve dans l’ombre d’un immense destroyer impérial en phase
de descente, d’où émergent déjà des demandes intempestives d’identification.
Meera lance immédiatement la séquence du code fournit par Varna Rek, ce qui
permet de temporiser tandis que du destroyer émerge l’ordre plusieurs fois
réitéré de se préparer à l’arraisonnement. Sortant de son hésitation, Hyabu
replonge alors de manière abrupte dans une anfractuosité du canyon et reprend
sa progression à vive allure dans le dédale minéral. Dans la minute qui suit,
un tremblement de terre secoue le canyon – peut-être le résultat de
l’atterrissage violent du destroyer dans la zone de combat ?
Concentré sur sa fuite,
l’équipage a perdu de vue ce qu’il est advenu de l’escorte rebelle, mais il
semble probable que tous les chasseurs ont été désormais abattus un à un… Ne
ralentissant pas la cadence, Hyabu éloigne « La Jumelle » pendant de
longues minutes, suffisamment pour se mettre hors d’atteinte de la chasse
impériale. C’est enfin avec un cri de satisfaction qu’il annonce le succès de
l’opération de fuite, quand une colonne de pierre inattendue se dresse devant
le navire. « La Jumelle » vient violemment racler tout un flanc
contre la surface granitique, déclenchant une série de catastrophes dans le
cockpit, et il faut toute la maîtrise nerveuse de Meera pour démagnétiser au
plus vite les commandes. Alors que Hyabu et Alto tentent de maintenir un
semblant de cap, Zayne s’élance déjà dans les coursives pour apposer des
plaques de renfort sur les zones abîmées de la coque. Lorsque Hyabu récupère
l’entière maîtrise des commandes malhabiles de « La Jumelle », il
peut enfin piquer vers le ciel et progresser hors de l’atmosphère. Deux
destroyers impériaux pointent leur proue au loin, unique témoignage d’une
tentative d’interception stérile.
La Flotte impériale tente d'intercepter le navire du Commandant Hyabu.
Meera a déjà programmé le navordinateur en
direction du point de rendez-vous, dans le secteur de Jagomir. Le « Commandant »
Hyabu a une livraison de Reclon à assurer pour le compte de l’Alliance Rebelle.
Arl Bess et les pilotes de l’escadron Vortex ont sacrifié leur vie pour que nos
héros puissent s’échapper. L’Alliance Rebelle…
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