Session Star Wars #19
Date : 12-Feb-2019
Avec :
Le Capitaine Hyabu, reconverti en
organisateur de chasses surprises
Meera, qui se réclame d’un
illustre membre de la Marine impériale
Nir Stone, qui rebaptise un
Wookie
Aqualto Fudah (‘Alto’), qui se
lance dans une construction ardue
Zayne Bentaroo, sur la piste de
bonnes œuvres caritatives
Lieu(x) :
Chandrakant, système Chandrila
Il faut bien compter une dizaine
de jour pour effectuer le trajet entre N’Kalon, située non loin de Kashyyk, et
Chandrakant, la principale lune de la géante gazeuse Chandrila. Véritable
encyclopédie vivante, Meera liste
les principaux attributs de cette lune, une des plus vieilles représentantes de
l’ancienne République, et vivant sous un régime d’harmonie naturelle et
écologique. Chandrila est située dans les environs du système Brentaal, dans le
Noyau, et il faut s’attendre à ce que tout y respire le luxe et l’équilibre
consensuel... Le trajet est mis à profit pour commencer à nettoyer le Rokh. Le
calme est revenu parmi l’équipage, et chacun prend petit à petit ses marques à
bord du navire. Hyabu et Piy sont fort occupés avec la remise en
ordre du vaisseau et à l'organisation des espaces intérieurs, Meera s’intéresse
à l’organisation d’une future infirmerie, Alto
prend possession d’un canapé pour ses méditations matinales, Cornell organise sa cuisine... Quant à Istara, il semble avoir pris goût aux
calmants dispensés par DD-13.
Beaucoup de travail en perspective à l'intérieur du Rokh...
Un soir, après avoir débarrassé
un des deux mess des affiches couvertes de femelles extraterrestres
aguicheuses, Nir, Alto et Zayne s’installent autour d’une table sous un éclairage tamisé. Les
cristaux Kyber dérobés au Soleil Noir, et qui avaient été placés en sécurité à
bord de la navette d’appoint avec DD-13,
retrouvent enfin la lumière. Dans cette atmosphère studieuse, chacun cherche à
décrypter les derniers évènements. D’un ton grave, Alto insiste sur le danger que représente l’Inquisiteur Galen, dont la frustration probable
représente un risque majeur pour le groupe. Elle pense que l’utilisation de la
Force « brute » comme le fait Cornell
ne peut qu’attirer l’attention de leur poursuivant. Nir reste dubitatif devant la possibilité de traquer l’équipage sur
une distance aussi immense, mais Alto
et Zayne semblent convaincus que Galen ou d’autres en sont peut-être
capables. La prudence est donc de mise, et Zayne
pense qu’un enseignement serait bénéfique à tous pour apprendre à mieux
canaliser les flux d’énergie. Pour cela, il faudrait tenter de reprendre la
piste ténue vers le maître Suljo Warde
que Zayne et Alto suivaient avant de rejoindre par la force des choses
l’équipage du Rokh.
Posant un regard plein de respect
sur les cristaux Kyber, Alto
continue en annonçant vouloir se mettre en quête des éléments qui lui
permettraient de construire son propre sabre-laser, plus adapté à sa frêle
morphologie et à son style de combat basé sur l’anticipation et la rapidité
d’exécution. Elle pense pouvoir le faire dès qu’elle aura mis la main sur un
atelier à même de lui fournir des pièces sur mesure construites un alliage de
titane dont elle vante la légèreté et la solidité. Cela suppose de pouvoir se
rendre sur une planète bien achalandée, et un système du Noyau comme Chandrila
pourrait sans doute représenter une bonne occasion de trouver de tels éléments.
Questionnée par Nir sur le temps que
cela lui prendrait, Alto évoque
vaguement plusieurs semaines de travail, sans grande conviction. Zayne semble toutefois confiant dans la
capacité de sa ‘sœur’ à procéder à ce montage en suivant son instinct dans la
Force. Alto préfère quant à elle
évoquer son expérience avec son sabre actuel, dont elle a déjà eu le loisir d’analyser
avec attention le montage par le passé.
Tendant alors sa main au-dessus
de la table, Alto porte
immédiatement son attention vers la gemme lorrdienne, cristal de couleur
blanc-bleu semblant vibrer avec douceur dans la main de la jeune Mirialan. Elle
semble comme convaincue de son affinité particulière pour cette pierre, et elle
la remise dans une minuscule sacoche accrochée à son cou par un fin collier
métallique. Comprenant qu’il doit aussi tester son affinité pour un des
cristaux Kyber, Nir porte sa main sans
hésiter vers la gemme de dragite violette, qui semble générer à son contact
prolongé une onde de résonance sonore inhabituelle. Quant à Zayne, il hésite face aux trois
cristaux encore en lice et se lance dans une comparaison minutieuse de leur réactivité.
Les billes de barab vibrent dans sa main, semblant constamment perdre et
retrouver leur cohérence, laissant le padawan circonspect. Il laisse également
le cristal de méphite très rapidement de côté, ses doigts laissant échapper de
minuscules gouttelettes de sang après un contact brûlant. Enfin, son attention
se porte sur la gemme de saphite, comme attirée par lumière diffractée en une
multitude de rayons et le petit son cristallin qui s’en échappe. Mais quand sa
main se referme sur la gemme, une petite détonation se fait entendre, laissant
un sourd bourdonnement dans les oreilles des trois jeunes utilisateurs de la
Force. Cet épisode imprévu déclenche un petit rire de Zayne, semblant sceller son union avec le cristal.
Bien des choix à disposition...
Remontant des cales, Hyabu et Meera trouvent les trois padawans dans cette ambiance
particulièrement calme et concentrée, avec le sentiment de perturber une
atmosphère très particulière. Le charme est effectivement rompu, chacun
s’ébrouant pour remonter légèrement l’éclairage, ajouter des chaises autour de
la table ou apporter une boisson fraîche pour le Capitaine et la Chiss. Tous se
demandent comment aborder Chandrila, questionnement auquel Hyabu répond en proposant le prétexte de la chasse. N’est-il pas un
grand fervent de chasse depuis toujours ? De plus, les cages toujours
présentes dans les cales pourraient tout à faire appuyer une démarche
d’organisation de chasses nécessitant la capture et le convoyage d’animaux tous
plus dangereux les uns que les autres vers d’autres lieux dans la galaxie. Ce
sont donc « les chasses surprises du Capitaine Hyabu » qui seront la couverture officielle de l’équipage pour
le séjour sur Chandrakant.
Meera fournit des détails supplémentaires sur la situation du système. A sa connaissance, Mon Mothma est la présidente du système et la sénatrice officielle, même si c’est son suppléant, nommé Kief Binsky, qui siège à sa place depuis plusieurs années. La présence impériale y est forte, avec un gouverneur planétaire (Gareth Weazel) et un Moff sectoriel (Khol Seerdon) nommé récemment. Ces éléments renforcent le trouble du groupe, qui sent bien qu’il sera bien difficile d’approcher une personnalité aussi importante et surveillée sur une planète a priori très civilisée. Il semble de plus évident à Alto et Meera que les fausses identités utilisées depuis le passage sur Saleucami risquent d’être compromises après les évènements sur Kashyyk.
Meera fournit des détails supplémentaires sur la situation du système. A sa connaissance, Mon Mothma est la présidente du système et la sénatrice officielle, même si c’est son suppléant, nommé Kief Binsky, qui siège à sa place depuis plusieurs années. La présence impériale y est forte, avec un gouverneur planétaire (Gareth Weazel) et un Moff sectoriel (Khol Seerdon) nommé récemment. Ces éléments renforcent le trouble du groupe, qui sent bien qu’il sera bien difficile d’approcher une personnalité aussi importante et surveillée sur une planète a priori très civilisée. Il semble de plus évident à Alto et Meera que les fausses identités utilisées depuis le passage sur Saleucami risquent d’être compromises après les évènements sur Kashyyk.
Maintenant qu’un plan d’approche
du système semble établi, Nir va
trouver le fils d’Istara dans sa
cabine. Ce dernier semble moins dévasté que son père par sa situation et les
mots de Nir pour motiver sa soif
d’action semblent atteindre leur cible. Sur la suggestion de Nir, il est prêt à participer à une
chasse de couverture si cela s’avère nécessaire. De plus, pour protéger sa
véritable identité, il accepte d’être rebaptisé du nom de Occam par un Nir très en
verve. Ce changement de nom donne lieu le lendemain à une sympathique cérémonie
au mess du pont supérieur, sous le haut patronage de Nir. Quant à Istara, il
accepte de confier son disque de sénateur à Alto, et indique qu’il donnera le mot de code permettant de
contacter Mon Mothma dès que le
groupe aura la certitude d’avoir un moyen fiable de l’approcher d’une façon ou
d’une autre.
L’arrivée dans le système de
Chandrila révèle un trafic dense auquel l’équipage est peu habitué, mais
finalement assez classique pour un système du Noyau. Des nombreux cargos de
transport croisent une myriade de petits navires sans hyperdrive en transit
local. Plusieurs stations orbitales abritant des chantiers navals encadrent la
lune de Chandrakant, principalement éclairée par la géante gazeuse verte en
orbite lointain autour de l’étoile mourante du système.
Descente sur Chandrakant, Chandrila à l'horizon...
Hyabu note la présence d’un super-destroyer impérial arrimé à l’une des stations orbitales, sans doute pour y finaliser sa construction, avant qu’un contrôle droïde automatisé du Rokh soit effectué. Le code du transpondeur passe sans encombre, permettant au Capitaine d’amorcer une descente en douceur vers le gigantesque astroport de Hanna, la capitale de Chandrakant. Des droïdes assistent l’atterrissage du Rokh sur une plateforme adaptée à sa taille, après la traversée d’un bouclier énergétique protégeant une luxueuse cité posée sur les bords d’une mer argentée.
Descente sur Chandrakant, Chandrila à l'horizon...
Hyabu note la présence d’un super-destroyer impérial arrimé à l’une des stations orbitales, sans doute pour y finaliser sa construction, avant qu’un contrôle droïde automatisé du Rokh soit effectué. Le code du transpondeur passe sans encombre, permettant au Capitaine d’amorcer une descente en douceur vers le gigantesque astroport de Hanna, la capitale de Chandrakant. Des droïdes assistent l’atterrissage du Rokh sur une plateforme adaptée à sa taille, après la traversée d’un bouclier énergétique protégeant une luxueuse cité posée sur les bords d’une mer argentée.
Présence impériale dans le système de Chandrila.
L’équipage peut enfin descendre
se dégourdir les jambes sur un tarmac baigné dans un doux climat, clairement
régulé sous le bouclier. Une musique d’ambiance ‘lounge’ se déverse autour de
la piste d’atterrissage, au bord de laquelle attend un officier des douanes
chargé de régler les formalités administratives d’accès à la cité. Les
identités (réelles) de chacun sont scannées sans déclencher de réaction
particulière, après un temps d’attente qui semble durer une éternité, et les
demandes de visa sont effectuées. Il apparait toutefois que l’usage du système
soit d’effectuer un don à une œuvre caritative locale, montrant ainsi
l’attachement des visiteurs au lieu (et accélérant significativement la vitesse
de traitement de la demande de visa). En attendant, l’équipage se pose dans un
grand hall où les visiteurs sirotent des boissons exotiques facturées à un prix
exorbitant. Si la cigarette électronique d’Alto
semble tolérée sur la terrasse, le gros cigare de Hyabu déclenche une action rapide du personnel pour lui demander de
l’éteindre, à son grand regret.
Après avoir constaté que
l’astroport de Hanna est connecté à l’holonet galactique, Zayne consulte la liste des organisations susceptibles de recevoir
le don de l’équipage, se demandant si l’une d’entre elles serait susceptible de
pouvoir attirer discrètement l’attention de la présidence. Cela dit, les fonds
actuellement limités de l’équipage semblent empêcher un don permettant de sortir
du lot, et Zayne note sans trop
d’illusion le nom de « l’association de soutien scolaire Kief Binsky ». Pendant ce temps, Meera consulte la liste des hôtels de
qualité des environs, et porte son dévolu sur le Grand Hôtel Shandryla, malgré
les cris étranglés de certains de ses compagnons à l’évocation des tarifs prohibitifs
pratiqués par cet établissement. Plongé dans un journal local, Hyabu réfléchit à la possibilité de
laisser le Rokh quelques jours dans un chantier naval en orbite afin d’y faire
effectuer quelques aménagements intérieurs. L’installation de cages plus
spacieuses, voire d’un aquarium, lui semble en effet essentielle pour
crédibiliser la couverture des « chasses surprises ».
Chandrakant, son astroport et la capitale Hanna.
Comme attendu dans un astroport
de ce standing, des écrans géants diffusent en sourdine des images de chaînes
d’information continue. Alors que des tasses de véritable café bio sont
déposées sur la table basse autour de laquelle est affalée l’équipage, les
images montrent un officier impérial très propre sur lui, voire beau et
charismatique, selon les standards humains. Il s’agit du major-général Kalnor, qui semble faire une
intervention publique dans l’école des cadets de la marine de Chandrila, un
établissement réputé dans l’Empire pour la qualité de sa formation. Flattant
ici un élève d’un sourire charmeur, écoutant là avec une attention toute
particulière un autre cadet débitant un texte visiblement appris par cœur, Kalnor semble littéralement en
campagne. Derrière lui, assise dans un fauteuil autoporté, une jolie femme
blonde aux jambes sectionnées est présentée comme étant Dame Brionelle, son épouse aimante. Le
reportage finit sur un discours de Kalnor,
dispensé devant l’ensemble des cadets rassemblés pour écouter une supplique
magnifiant l’Empire et ses bienfaits.
Le Major-Général Kalnor (portrait officiel).
Titillée par ces informations parcellaires, Meera comprend rapidement au travers de la presse locale qu’un vote référendaire aura bientôt lieu dans le système pour décider du renouvellement ou non du contrat liant Chandrila à « l’Alliance impériale ». Apparemment, ce vote a lieu tous les 25 ans, et la principale clause du contrat consiste à fournir des troupes et des cadets à la Marine impériale. Comme il y a 25 ans, Mon Mothma semble plutôt encline à sortir de ce contrat pour rejoindre une posture attentiste de ‘non-aligné’. Plusieurs dignitaires locaux (tous porteurs du titre honorifique de ‘Mon’) font également campagne, allant de francs opposants à l’Empire aux plus zélés laudateurs du régime. Certains rejoignent plutôt la ligne de ‘non-aligné’, ajoutant à la confusion sur l’issue du vote prévu d’ici une dizaine de jours.
Titillée par ces informations parcellaires, Meera comprend rapidement au travers de la presse locale qu’un vote référendaire aura bientôt lieu dans le système pour décider du renouvellement ou non du contrat liant Chandrila à « l’Alliance impériale ». Apparemment, ce vote a lieu tous les 25 ans, et la principale clause du contrat consiste à fournir des troupes et des cadets à la Marine impériale. Comme il y a 25 ans, Mon Mothma semble plutôt encline à sortir de ce contrat pour rejoindre une posture attentiste de ‘non-aligné’. Plusieurs dignitaires locaux (tous porteurs du titre honorifique de ‘Mon’) font également campagne, allant de francs opposants à l’Empire aux plus zélés laudateurs du régime. Certains rejoignent plutôt la ligne de ‘non-aligné’, ajoutant à la confusion sur l’issue du vote prévu d’ici une dizaine de jours.
Encore plus dubitatif sur sa
capacité à approcher Mon Mothma dans
les jours à venir, l’équipage peut retourner sur le tarmac pour finaliser les
procédures administratives d’accès à la capitale. Le choix de Zayne reçoit un accueil enthousiasme du
douanier, qui vante les qualités de Kief
Binsky comme sénateur suppléant. En tout état de cause, le don (1Kc) à « l’association
de soutien scolaire Kief Binsky »
permet une délivrance immédiate du visa de chacun, et Hyabu organise le transfert automatisé du Rokh vers l’orbite
lunaire et un chantier naval adapté à sa commande. Cela laisse le temps aux
autres membres du groupe de procéder au transfert de Istara, Occam et Mexnean vers le « Perturbateur »,
navire qui sera conservé au sol pour y camoufler ces passagers clandestins. Meera peut enfin prendre la tête de
l’équipage pour le convoyer de force vers le Grand Hôtel Shandryla, situé sur
une grande avenue délicatement arborée et décorée de grands lampadaires basse
consommation. Là, Hyabu et Meera prennent chacun possession d’une
suite luxueuse (200C par nuit). Plus modestement, Nir, Alto et Zayne considèrent qu’une chambre plus
modeste leur sera bien suffisante (20C par nuit).
Se retrouvant tous dans la suite
du Capitaine, les membres de l’équipage cherchent à identifier la façon la plus
efficace d’exploiter les évènements en cours pour arriver au contact de Mon Mothma. L’holonet fournit quantité
d’informations sur le référendum à venir, et les protagonistes de l’élection.
Le dénommé Mon Aberdar, un homme
d’affaires libéral prônant le non-alignement, apparaît comme un allié objectif
de la présidente. Dans le camp des opposants farouches au contrat d’alliance
impériale, Mon Palomar semble le
plus vindicatif. Cet ex-séparatiste gouailleur et au bagou certain défend la
thèse d’une sortie de l’empire aussi rapide que définitive. Au contraire, Mon Mercar et Mon Coronar soutiennent le maintien dans l’alliance impérial pour
les 25 ans à venir, l’un d’eux allant jusqu’à annoncer que Mon Mothma a fait son temps et que la situation dans la galaxie a
bien changé sur les 25 dernières années. D’autres intervenants plus atypiques sont également
présents au cours de la campagne électorale en cours. Mon Teregoba est issu de la seconde lune de Chandrila. Il s’agit
d’un radical écologiste, qui prône un éloignement drastique de l’Empire et de
son approche uniquement technologique. Quant à Mon Torba, il s’agit d’un extrémiste racial montrant un dégoût
certain vis-à-vis des races non-humaines présentes dans le système, et
critiquant la « mollesse » de l’Empire sur ce sujet, justifiant par
là son positionnement indépendantiste. Chacun de ces dignitaires mène
campagne à partir de QG dispersés dans la capitale.
La présidente Mon Mothma quant à elle ne mène pas véritablement campagne, adoptant une attitude monacale soulignée par ses retraites régulières dans une datcha située dans une région de nature reculée de la lune, zone de villégiature privilégiée d’une frange très favorisée de la population locale. Elle y retrouve sa petite-fille, sa propre fille étant décédée depuis quelques temps déjà. Fortes de ses éléments, Alto est partisane d’une infiltration de QG de campagne, tandis que Meera marmonne des plans d’enlèvement potentiels de la fillette.
La présidente Mon Mothma quant à elle ne mène pas véritablement campagne, adoptant une attitude monacale soulignée par ses retraites régulières dans une datcha située dans une région de nature reculée de la lune, zone de villégiature privilégiée d’une frange très favorisée de la population locale. Elle y retrouve sa petite-fille, sa propre fille étant décédée depuis quelques temps déjà. Fortes de ses éléments, Alto est partisane d’une infiltration de QG de campagne, tandis que Meera marmonne des plans d’enlèvement potentiels de la fillette.
La soirée est mise à profit par
chacun pour glaner quelques informations. Nir
gagne une zone de loisirs de la capitale, en quête des boutiques de bookmakers
locaux. Les cotes des paris posés sur le résultat du référendum l’intéressent
au plus haut point, et il peut constater que les partisans du statu quo pour le
maintien au sein de l’alliance impérial sont donnés gagnants sur le fil
vis-à-vis des non-alignés. Pour sa part, Zayne
navigue sur l’holonet pour identifier des moyens de contacter la présidence. Il
existe en effet un canal de messagerie électronique pour envoyer une requête ou
une complainte vers le cabinet présidentiel, mais il semble évident que ce
canal est sans doute très surveillé et soumis à bien des filtres avant
d’aboutir à Mon Mothma elle-même.
Pour l’instant, Zayne préfère donc
ne rien tenter par ce mode de prise de contact. Piy a
approché une association d’anciens combattants avides de partager leurs
exploits passés, et leurs frustrations de ne pas avoir percé à un niveau plus
élevé une fois sortis du service d’active. A force de partager des boissons
alcoolisées au bar de l’association, il finit par apprendre des éléments du
passé de Brionelle, notamment en
étant redirigé vers un holodoc ancien présentant la major de promo qu’elle
était alors à la sortie de l’Académie des cadets de Chandrila. Discutant avec
ses nouveaux amis, Piy ne peut
cerner la personnalité du major-général Kalnor,
qui apparaît totalement lisse. A l’inverse, Kief Binsky est décrit comme un personnage atypique, plein de
contradictions et de zones d’aspérités… Enfin, Hyabu, tout à son idée des « chasses mystères », se
renseigne sur le ‘don’ nécessaire à l’établissement d’un permis de chasse et/ou
de capture de créatures sur la lune de Chandrakant. Il en couterait au minimum
15Kc au Capitaine, somme qu’il n’a pour l’instant pas en sa possession après le
rachat de son navire.
Après avoir passé commande de
nouvelles tenues sur mesure et de quelques babioles supplémentaires, Meera s’intéresse au cas de Dame Brionelle, l’épouse de Kalnor. Originaire comme lui de
Chandrila, elle est présentée par la presse comme une véritable héroïne
impériale, pilote douée de chasseur TIE dont le parcours a été brisé lors du
« drame de Scariff ». Son appareil abattu, elle a perdu l’usage de
ses jambes, l’obligeant à se déplacer dans son siège. La nouvelle sitôt connue,
Kalnor a épousé celle qui n’était
jusque-là que sa fiancée officielle, ajoutant une médaille de plus à son
parcours emblématique d’officier impérial modèle, et enfant chéri du pays.
Posant son regard sur sa propre prothèse de bras cyber, Meera voit là une possible porte d’entrée vers un protagoniste
d’importance engagé dans la campagne référendaire, même s’il ne semble pas du
même bord que celui de Mon Mothma.
Image tirée d'un holodoc de propagande de l'académie des cadets de Chandrila. Brionelle, de 10 ans plus jeune, y est suivie par une équipe de tournage. Ce document est difficile à trouver depuis "l'accident" sur Scariff.
Image tirée d'un holodoc de propagande de l'académie des cadets de Chandrila. Brionelle, de 10 ans plus jeune, y est suivie par une équipe de tournage. Ce document est difficile à trouver depuis "l'accident" sur Scariff.
De son côté, Alto se rend au QG de campagne de Mon Aberdar, curieuse de prendre la température au cours d’un de
ces meetings au long cours précédant le vote référendaire. Sur une planète
affichant un taux de 96% d’humains, sa présence au meeting déclenche l’intérêt
de certains participants. Au milieu d’une foule dense postée sous des écrans
géants diffusants des interventions diverses, on discute politique avec Alto autour d’un verre. Ecoutant
poliment ses interlocuteurs en les relançant de la manière la plus neutre qui
soit, Alto constate une certaine
diversité d’opinions dans une assemblée qu’elle pensait pourtant acquise à la
thèse du non-alignement. Ainsi, les interventions enregistrées de Mon Coronar et Mon Mercar recueillent des applaudissements plutôt polis, alors que
celle de Mon Aberdar est au
contraire franchement huée, son passé d’ex-séparatiste lui étant vivement
reproché. Mais c’est surtout Kalnor
qui recueille le plus d’approbation, et une vague générale d’assentiment traverse
l’auditoire une fois son intervention finie. Il est après tout un enfant de
Chandrila et un fier représentant de l’Empire, qui apporte paix et prospérité à
la galaxie. L’Empereur lui-même n’est-il pas le sauveur qui a permis d’en finir
avec la guerre noire ? Ne souhaitant pas polémiquer sur la qualité des
interventions des troupes impériales hors du Noyau, Alto redirige la discussion sur la suite du processus électoral.
Elle apprend ainsi que tout sera finit d’ici 10 jours, les trois dernières
journées étant consacrées au dépouillement qui est mené dans une résidence
présidentielle au cours d’une fête à laquelle participent tous les gens
« qui comptent ». Une fois rentrée à l’hôtel, Alto s’empresse de transmettre cette information présentant une
potentielle stratégie d’approche. Reste à trouver comment l’équipage pourrait
être invité à participer à ces festivités officielles.
Après une bonne nuit de sommeil, Alto se lève très tôt et part en ville
pour y trouver des revendeurs d’éléments électroniques et un atelier d’usinage
de pièces métalliques spécialisé dans les alliages spéciaux. Quant à Zayne, il peut remercier son intuition
pour avoir choisi « l’association de soutien scolaire Kief Binsky » lors du don d’accès à la capitale. C’est en
effet une invitation aux donateurs qui attend l’équipage pour participer le
jour-même à la visite d’un orphelinat qui sera menée par le major-général Kalnor et Dame Brionelle. Voyant là une possibilité (certes encore lointaine)
d’accéder aux festivités du dépouillement, Meera
estime que les informations glanées sur l’épouse de Kalnor pourraient être habilement exploitées à l’occasion de cette
visite. Zayne et Meera se rendent dans la matinée sur le
site de l’orphelinat, accompagnés de DD-13. Le major-général arrive bientôt, accompagné de sa suite
dans laquelle se trouve son épouse. Les dignitaires et les représentants
sélectionnés de la presse accompagnent Kalnor
dans son opération de séduction auprès de jeunes enfants a priori subjugués par
sa présence. Le reste du public est cantonné derrière des barrières gardées par
des Stormtroopers sur le qui-vive. Sa nature de Chiss représentant un élément
d’attraction certain, Meera fixe son
attention sur Brionelle, restée
comme à son habitude en retrait. Au détour d’un mouvement, cette dernière capte
le regard intense de Meera, qui d’un
signe discret semble lui indiquer qu’elle souhaite lui parler. Intriguée, Brionelle envoie un soldat escorter Meera et DD-13 au-delà de la barrière, laissant Zayne seul parmi la foule.
Le Grand Amiral Thrawn.
Suivant le soldat, Meera peut pénétrer dans une zone
restreinte, où une collation est servie aux visiteurs officiels. Elle est
évidemment fouillée et doit se séparer de tout ce qui pourrait représenter un
danger, à savoir ses blasters et son bras cyber. Ainsi dépouillée, elle peut
enfin retrouver à l’écart la jeune femme handicapée, et elle entame un bluff
osé. Commençant par comparer leurs deux situations respectives, et ce que l’existence
leur a enlevé à une certaine époque, elle évoque ensuite les possibilités technologiques
qui peuvent permettre de retrouver une part de liberté. Sentant que son
interlocutrice reste encore dubitative sur le sens réel de sa démarche, Meera se présente alors comme une
collaboratrice non-officielle d’un illustre personnage impérial d’une origine
similaire à la sienne (décrivant là l’Amiral
Thrawn, qu’elle ne nomme jamais). Son maître s’intéresserait de près à la
jeune femme et à ses qualités intrinsèques, et rejoindre cette équipe lui
ouvrirait bien des portes… Désormais très attentive, Brionelle tente de surprendre Meera
en lui demandant si elle appartient au BSI, mais la Chiss lui rappelle son statut
totalement officieux. A priori convaincue par le bluff de Meera, Brionelle l’invite
alors à la suivre vers le site de la forteresse impérial pour un entretien
privé plus approfondi, étant intriguée par « la très ancienne
confrérie » à laquelle Meera
appartiendrait. Si un frisson traverse l’échine de Meera, elle n’en laisse rien paraître, se demandant juste où la
mènera cet imprévu qui laissera ses compagnons dans l’ignorance de sa nouvelle
destination…
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