Session Star Wars #20
Date : 19-Feb-2019
Avec :
Hyabu, inquiet pour son ex-compagne
Meera, qui garde en bouche le goût amer
de l’échec
Cornell Quantarus, qui obtient un
autographe inespéré
Nir Stone, qui baratine aisément les forces
de l’ordre
Piy Zagzoad, toujours volontaire pour
échanger quelques coups
Aqualto Fudah (‘Alto’), dont les
intuitions la rendent nerveuse
Zayne Bentaroo, qui alerte sur le cas d'un compagnon disparu
Lieu(x) :
Chandracant, système de Chandrila
En cette fin de matinée, les membres
de l’équipage restés à l’hôtel s’occupent comme ils le peuvent en attendant le
retour de leurs compagnons. Nir
glane des informations fraîches sur la situation dans la Galaxie, Chandracant étant
en effet reliée à un Holonet puissant. Une nouvelle concernant Kana Omonda, l’autre sénatrice de
Chandrila en poste sur Coruscant, attire son attention. Kana Omonda, connue pour ses discours enflammés et son soutien
ouvert à Mon Mothma, a effectué une
confession orale dans laquelle elle admet avoir trahi l’Empire – sans pour
autant dévoiler les motifs précis de cette « trahison ». Une
déclaration de l’Empereur lui-même annonce sa tristesse face à la nouvelle, car
il a toujours apprécié les conseils avisés de la sénatrice. C’est avec
tristesse qu’il déclare n’être malheureusement pas en mesure de pouvoir
intervenir en sa faveur, la loi devant s’appliquer équitablement à chacun. Il
apparaît que le sort de la sénatrice est déjà écrit, la peine capitale étant
annoncée pour bientôt.
Nir récupère
également quelques éléments sur l’entourage du major Kalnor. Ainsi, il apparaît que le major est directement connecté à
l’Académie des Sciences de Chandrila, notamment une société (Chandritech) développant
des droïdes hyperspécialisés, et dans laquelle il a investi des fonds
personnels. La société, localisée sur le continent Hemita, est d’ailleurs
dirigée par un certain Damien Kalnor,
sans doute un membre de la famille du major. Etrangement, ce cousin (?) du
major est utilisé comme un angle d’attaque dans le cadre de la campagne
électorale en cours. Ainsi, du fait de ses activités très techno-centrée, Damien Kalnor a été pris à partie par Mon Teregoba, l’écologiste radical de
la seconde lune de Chandracant. Damien a également été accusé par Mon Torba, l’extrémiste spéciste,
« d’amours extraterrestres ». Tout cela semble bien lointain pour
ébranler la réputation du major Kalnor.
Le système de Chandrila.
C’est alors que Zayne surgit à l’hôtel avec des nouvelles inquiétantes concernant Meera. D’après ce qu’il a pu voir
depuis son poste d’observation à l’extérieur de l’orphelinat, la Chiss a été
emmenée par l’escorte de Brionelle
vers la forteresse impériale de la capitale. A première vue, elle ne semblait
pas particulièrement menacée, mais une certaine tension était palpable pour qui
côtoie quotidiennement la Chiss. Dans la foulée, c’est au tour d’Alto, visiblement bouleversée, de faire
irruption dans la suite du capitaine Hyabu.
Sa tournée des ateliers de pièces mécaniques de la capitale s’est avérée
fructueuse, et elle a pu identifier la société Garotech, située sur Hemita,
comme à même de lui procurer l’alliage qu’elle recherche et de lui usiner des
pièces selon ses plans. Mais après avoir passé sa commande, et alors qu’elle
laissait dériver son esprit dans son taxi aérien, elle a soudain été prise
d’une vision lui insufflant un sentiment aigu de danger et d’urgence. D’après
sa vision, Meera semble être au
centre d’une situation dangereuse pour l’équipage, et Alto décrit la possibilité d’une arrestation de l’équipage par des
forces impériales spéciales dans les heures à venir. Elle implore donc le
capitaine de préparer une exfiltration immédiate de l’équipage hors de la
capitale. Hyabu est toutefois très
préoccupé par la situation de Meera,
et il instaure un tour d’observation aux alentours de la forteresse impériale,
le temps d’improviser un plan d’action. Cela laisse un peu de temps à Zayne, déjà très au fait du site
holonet de la Présidence, pour rechercher dans l’agenda officiel de Mon Mothma les activités institutionnelles
prévues pour ce jour. Il apparait que la Présidente se rendra en fin de journée
auprès d’une usine de traitement de bois localisée aux alentours du parc
national de Gladean, et dont l’implantation est contestée par un certain nombre
de groupes d’écolo-activistes. Voilà qui laisse entrevoir une possibilité de
l’approcher.
Pendant ce temps, le navire de Brionelle a déposé l’ensemble de ses
occupants au sommet de la forteresse impériale, où se trouve un grand bureau au
larges baies vitrées. Non entravée, Meera
peut à loisir naviguer entre la collection des décorations militaires de Brionelle – apparemment arrivée au
grade de colonel à sa fin de carrière – et toutes sortes de photographies la
montrant en compagnie de divers amiraux de la Marine Impériale. L’image
montrant Brionelle et l’amiral Thrawn fait légèrement tressaillir le
visage de la Chiss, qui voit qu’elle a à la fois vu juste en citant ce nom,
mais qu’elle évolue également sur une corde raide… Une autre image montre Brionelle entouré par une promotion de
capitaines de frégate, dont l’un est noir de peau. Les traits du visage de ce
dernier lui évoquent vaguement Cornell,
et l’idée qu’il puisse s’agir de son fils lui traverse l’esprit – sans certitude
toutefois. Meera note enfin que
chacun de ces nouveaux capitaines tient dans sa main la maquette d’un croiseur
impérial, dont le design semble assez inhabituel.
Rompant la tournée d’observation de Meera, Brionelle se lance dans un interrogatoire en règle de la Chiss.
Comme le pressentait Meera à la vue
de certaines photographies, Brionelle
semble bien connaître l’amiral Thrawn
au moment où cette dernière s’étonne que « Saradath » ne l’ait pas
contactée directement. Meera doit
alors improviser un discours autour de la situation politique de Chandrila,
dont le futur vote référendaire représenterait un pivot politique pour
l’Empire, pivot sur lequel l’amiral Thrawn
souhaiterait garder un œil discret par l’entremise de Meera et Brionelle. Meera
renouvelle donc sa demande de pouvoir accompagner Brionelle à la fête du dépouillement, mais cette dernière attend
une preuve de confiance que Thrawn
aurait pu confier à Meera. Hélas, la
Chiss ne peut rien produire, et la méfiance gagne Brionelle, qui demande donc à ce que Meera soit enfermée jusqu’à nouvel ordre. Abattue, c’est une Meera
quasi-amorphe qui doit être emmenée dans une cellule de haute sécurité, dans
laquelle elle ne peut que ronger son frein en espérant qu’un évènement inattendu
puisse la tirer d’affaire.
De fait, la garde discrète menée par
l’équipage autour de la forteresse impériale ne donne rien, et c’est la mort
dans l’âme que le capitaine Hyabu
doit se résoudre à tenter autre chose. Alors qu’Alto va récupérer auprès de l’ex-sénateur Istara un médaillon marqué du symbole de l’Alliance rebelle, Hyabu paye quelques nuits d’avance à
l’hôtel et charge Nir de trouver un
site près de l’usine de traitement de bois pour y effectuer – en guise de
couverture – des réparations du « Perturbateur ». Nir met rapidement la main sur
l’adresse d’un ferrailleur, un certain Rudy,
qui pourrait faire l’affaire, puis l’équipage regagne l’astroport pour se
mettre en route, quittant temporairement la capitale pour se mettre « au
vert ». Le trajet vers le nord révèle une région couverte de pins, au
travers desquels serpentent des cours d’eau scintillants. La neige recouvre
petit à petit le paysage, laissant présager un climat bien plus rigoureux que
celui auquel Chandracant les avait jusqu’à maintenant habitués.
Le ferrailleur Rudy occupe un site à l’écart de la petite ville de Chachuhat, où
vivent tant bien que mal les ouvriers de la scierie, des trappeurs et autres
guides forestiers. Son terrain est couvert de carcasses de véhicules divers, entre
lesquels navigue une armée de droïdes occupée à découper les épaves et à en
tirer des pièces détachées. Dans un coin du terrain, on devine un potager et un
petit bâtiment dont l’odeur qui s’en échappe trahit une distillerie
clandestine. Le dénommé Rudy, vague humain
ventripotent aux étranges branchies exhibées sur les côtés de son cou, vit là
seul, entre ses bots et ses légumes. Il n’est pas difficile de le mettre au
travail pour trouver des pièces permettant de réparer le
« Perturbateur », et ce après lui avoir loué deux airspeeder pour
l’équipage. De plus, Rudy fournit
quelques informations sur la communauté de Chachuhat, où l’équipage aura
l’assurance de trouver des vivres et des vêtements chauds en perspective d’une
soi-disant expédition de traque menée par Hyabu
pour alimenter ses « chasses surprise ». Avant de partir pour
Chachuhat, Cornell s’assure
toutefois au travers d’une conversation que Rudy restera totalement silencieux sur le passage du capitaine Hyabu et de son équipage disparate.
A l’épicerie-bar du centre-ville,
l’équipe fait l’acquisition de quelques vestes à l’isolation thermique adaptée,
puis se scinde en deux groupes. Nir,
Alto et Zayne prennent immédiatement le chemin de la scierie pour y
inspecter les environs. Dans la cours de l’usine, un banquet est mis en place
sous un barnum, et des groupes d’ouvriers semblent attendre avec une certaine
résignation passive l’arrivée d’un dignitaire officiel. Autour de l’usine,
quelques véhicules contiennent des hommes dont la tenue locale mais
outrageusement neuve indique l’appartenance à des forces de police. Le véhicule
des trois padawans est d’ailleurs rapidement accosté par un de ces hommes,
auquel Nir débite un baratin
convaincant, se faisant passer pour un journaliste soulagé de constater qu’il
n’a pas sur place de concurrence pour son reportage. Il leur faut maintenant
attendre l’arrivée du convoi officiel.
De leur côté, Hyabu, Cornell et Piy se posent dans le bar et repèrent
des ouvriers sur lesquels exercer leurs talents. Piy, Aquale Quara (à 2 yeux), va rapidement chercher des noises à
un contremaitre Aquale Ualaq (à 4 yeux), en vertu d’une antique animosité entre
ces deux sous-groupes originaires de la même planète. La bagarre, vite
interrompue par l’artillerie exhibée par le barman, se poursuit à l’extérieur,
jusqu’au KO du contremaitre nommé Piyo.
Ce résultat obtenu, Piy peut à
loisir dépouiller son adversaire et récupérer la combinaison d’ouvrier
accompagnée du badge d’accès à l’usine. En parallèle, Cornell entame une discussion avec un homme, comme lui noir de
peau, et l’invite à le suivre à l’extérieur pour régler ses « petits
problèmes » avec un potentat local. L’homme admet avoir un loyer de retard
auprès d’un certain Salgo, mais ne
comprends pas véritablement la raison pour laquelle Cornell intervient ici. A
l’extérieur, Cornell convainc
l’homme, en échange d’un dédommagement de « se faire voler » sa
combinaison et son badge, et de ne pas apparaître à l’usine aujourd’hui. Piy et Cornell rejoignent alors Hyabu
dans l’airspeeder, et le groupe peut enfin rejoindre les observateurs auprès de
l’usine, leur nouvel accoutrement permettant à Piy et Cornell de
rejoindre les groupes d’ouvriers. Quant à Hyabu,
Nir, Alto et Zayne, ils se
fondent dans un petit public maintenu un peu plus à l’écart.
Le bruit de gros turboréacteurs
annonce enfin l’arrivée du navire de Mon
Mothma et de son escorte. La Présidente, accompagnée de 20 soldats
protocolaires, se joint au groupe d’ouvriers, serrant les mains qui se tendent
et échangeant un mot avec l’un ou l’autre. Piy
joue des épaules pour permettre à Cornell
de se frayer un chemin vers l’avant, tout en poussant des cris enthousiastes à
l’adresse de la Présidente. Malheureusement, Cornell ne peut l’approcher, car Mon Mothma est alpaguée par un militant écologiste qui l’irrite
ouvertement. L’intervention est opportunément interrompue par l’agenda officiel,
qui indique que le moment des discours est venu. C’est tout d’abord le
directeur de l’usine qui se lance dans un exposé assommant devant une assemblée
de plus en plus apathique, puis Mon
Mothma doit se résoudre à quitter son siège confortable pour prendre à son
tour la parole, son discours étant d’ailleurs nettement plus axé sur la
campagne référendaire que la situation de l’usine. Alors que quelques
applaudissements convenus accueillent la fin des discours officiels, Cornell et Piy motivent leurs voisins pour livrer une ovation (très localisée)
à la Présidente, leur attirant un regard intrigué de cette dernière. Alors que
le banquet va s’ouvrir, et que Mon
Mothma donne clairement des signes d’un départ imminent, Cornell s’avance enfin dans une brèche
pour réclamer un autographe, non sans avoir fixé le médaillon du sénateur Istara sur son stylo. Sans un
quelconque signe de connivence, la Présidente signe le carnet présenté par
Cornell, qui parle sans discontinuer de la casse de son ami ferrailleur Rudy non loin, et où se trouvent des
partisans de sa ré-élection…
Après le départ de la Présidente, les
membres de l’équipage regagnent la casse de Rudy, dans l’attente d’une prise de contact. L’arrivée rapide des
speeders surprend Rudy et DD-13 engagés dans une discussion avec
des mines de conspirateurs. Effectuant un tour du « Perturbateur », Hyabu ne peut que constater que Rudy ne
s’est pas contenté d’isoler les pièces détachées qu’il avait demandé, mais que
des réparations de bonne tenue ont déjà été effectuées – ce qui l’irrite
doublement. Alors que la nuit commence à tomber, les senseurs du « Perturbateur »
annoncent l’arrivée de deux navettes, qui se posent rapidement dans l’enceinte
du terrain de Rudy. Ce dernier est fermement
accompagné par Cornell dans la
distillerie avec ordre de ne pas en sortir tant que les visiteurs ne seront pas
partis. L’équipage se rend au contact des deux navires, et des hommes armés en
sortent pour effectuer une fouille complète et sécuriser les lieux. Puis,
l’officier en charge demande à l’équipage un lieu pour héberger une discussion
discrète de 10 minutes. Cornell convoie
l’ensemble du groupe vers le logement de Rudy,
où le poêle dispense une douce chaleur et entretient un pot de café gouteux.
Mon
Mothma est enfin introduite dans le logement du ferrailleur. Cornell et Hyabu se lancent dans un récit décousu des dernières découvertes du
groupe à l’égard de la Présidente, en insistant sur les informations
rassemblées par le Soleil Noir et sur le fait que ce groupe sait qu’elle a
identifié leur(s) espion(s). En d’autres termes, la Présidente est
potentiellement « grillée », ce qui la plonge dans de profondes
réflexions. De plus, le cas de l’ex-Sénateur Istara est mis sur la table. Mon
Mothma indique ne rien pouvoir faire au sujet de la somme promise par le
vénérable Wookie, mais que ce dernier doit être exfiltré au plus vite de la
planète. Pour cela, elle indique que le groupe doit se rendre auprès de Mon Torba – décrit comme un homme
rouquin suant beaucoup – dans l’enceinte de son QG de campagne, et se présenter
à lui comme les envoyés de la Reine des Diamants. Il saura mobiliser la bonne
filière pour sortir l’ex-Sénateur de sa mauvaise situation. La Présidente
remercie le groupe pour l’ensemble des informations, mais sa moue indique que
jusqu’à maintenant, elle se retrouve avec plus de problèmes supplémentaires que
de solutions opportunes… Offrant toutefois son aide au capitaine Hyabu en cas de besoin, ce dernier
rebondit immédiatement en lui demandant la libération de Meera. Mon Mothma pense
pouvoir l’obtenir facilement auprès du major Kalnor, du fait des multiples et complexes échanges de services
ayant cours entre les dignitaires de Chandrila.
Il est maintenant temps pour Mon Mothma de regagner son vaisseau.
Trépignant sur place, Alto déclare alors
que le plus gros problème actuel réside dans la construction par l’Empire d’une
arme énergétique aux proportions gigantesques, située au bout d’une route hyper-spatiale
cachée. Secondée par Zayne, elle
insiste sur le fait qu’il faut surtout agir sur ce dossier pour éviter la mort atroce
de millions d’innocents. L’attention de Mon
Mothma est immédiatement aiguisée par cette annonce, car une telle
information lui permettrait d’agir avec force au Sénat contre l’Empereur. Elle
déclare au groupe que les preuves de l’existence d’une telle arme de
destruction l’aiderait au sénat à créer un vent de sympathie pour les rebelles.
Puis, cédant à la pression répétée de son officier de protocole, la Présidente
quitte rapidement les lieux, en déclarant qu’elle pourra être recontactée par
le même procédé
En fin de soirée, l’équipage regagne
la capitale et la luxueuse suite du capitaine. Quelques heures plus tard, c’est
une Meera dépitée et dépourvue de
son bras cyber qui est amenée, sur ordre du major Kalnor, à la porte de l’hôtel. Epuisée, elle déclare qu’elle
« ne le fera plus » avant de disparaître dans sa chambre. Le
lendemain matin, le bras cyber est livré par un coursier impérial. Définitivement
humiliée, Meera doit se résoudre de
demander à DD-13 d’effectuer une
inspection minutieuse du bras pour y enlever tout mouchard qui s’y trouverait.
Le reste de l’équipage est également dubitatif après sa rencontre avec Mon Mothma et la tâche insurmontable à
laquelle il pourrait s’atteler – sans contrepartie aucune. En fin de compte,
« la Rébellion, c’est nous », veut croire Cornell.
[Scène bonus]
Le visage de Rudy s’écrase dans la
neige, aux pieds d’une femme au blaster encore fumant. Un droïde-drone survole
la casse de Rudy tandis qu’elle s’empare des données d’une holo-caméra
extérieure… Elle passe en revue rapidement les images, et un sourire fend son jeune
visage jeune, lorsqu’elle arrête l’enregistrement sur le visage d’Alto.
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