Session Star Wars #22
Date : 19-Mar-2019
Avec :
Hyabu, orateur, séducteur, capitaine au grand cœur
Meera, experte en plans de
mall à défaut d’être experte en plans tout court
Zayne Bentaroo, qui n’a visiblement
jamais rampé dans les égouts
Et Cornell « se rendre
aujourd’hui, c’est s’évader demain » Quantarus
Lieu(x) :
Chandracant, système de Chandrila
Pour éviter les points de contrôle impériaux, l’équipage du Rokh s’engouffre
dans la premier bâtiment public venu.
Avec un Cornell Quantarus
en mode « casual discret » – chemise rose à jabot simple et poche
« pratique » intégrée –, un Zayne
habilement déguisé en VRP adepte du culturisme – chemise manches courtes
craquant sous la pression de ses pectoraux –, un Hyabu vêtu d’une tenue de chasse dont on distingue à peine qu’il
s’agit d’un déguisement d’enfant – parce qu’aucun enfant n’aurait osé
l’accessoiriser d’un chapeau melon à plume de canard –, et une Meera fardée de nacre comme une
courtisane corellienne, le groupe n’aurait guère étonné dans un bouge des
bordures extérieures.
Dans un mall provincial du système Chandrila, autant dire que ça le fait moins. Les enfants se
demandent quand le spectacle des clowns va commencer, tandis que les parents
les incitent à détourner le regard, craignant que les saltimbanques ne leur
demandent une piécette. Ou qu’il ne s’agisse d’un gang déguisé pour un casse,
comme on en voit dans les holo-films.
La panoplie de chasse du Capitaine Hyabu (enfant non fourni).
Trop de regards appuyés, et trop de mauvaises nouvelles, car les
chaines d’info locales annoncent à présent l’arrestation de deux terroristes,
dont un droïde. Forcément Piy et DD-13… Meera mémorise rapidement le plan du mall et conduit ses compagnons
dans un magasin de pêche histoire de faire le point à l’abri des regards. Hyabu en profite pour mettre la main
sur des puces électroniques permettant de traquer un gibier, ça peut toujours
servir. Le reste du groupe évalue la situation : le cordon impérial autour
de l’astroport, renforcé de tanks, paraît infranchissable, et ils sont tous
clairement identifiés. Cornell
propose une ruse simple pour rejoindre les prisonniers au plus vite : se
rendre. Pour mieux s’évader, évidemment. Mais Meera, marquée par sa confrontation avec Lady Brionnelle, s’y oppose farouchement : en cas de capture,
c’est la torture qui les attend, et c’est très mauvais pour le teint.
Manifestant sa mauvaise humeur chronique, la Chiss s’éloigne du
groupe et remarque dans l’échoppe un droïde venu acheter du fil de pêche… Drôle
de mission pour un astromech… qui profite de l’intérêt que lui porte Meera pour la scanner, avant de
s’éloigner et de se perdre dans la foule.
Un mall des systèmes centraux (accorte vendeuse non fournie).
Sous pression, nos héros changent littéralement de crèmerie et
entrent chez un vendeur de glaces. Tandis que Hyabu charme la vendeuse dont le corsage de « belle des champs »
laisse peu de place à son imagination perverse, des poursuivants sont
identifiés dans la foule : un homme athlétique à la peau noire, et une
jeune femme dissimulant sous un casque de protection un communicateur sophistiqué.
Pas le temps de finir les glaces au café : Zayne repère la sortie arrière, Hyabu y entraine la vendeuse subjuguée, que Cornell assomme sans autre forme de procès, et le groupe s’échappe en
un tour de main sous le regard furieux des deux chasseurs de prime.
Passée la porte, c’est l’envers du décor : les coursives
techniques bétonnées du mall, desservant les différents magasins suivant un
plan complexe… qui ne résiste pas aux capacités d’analyse de Meera. Direction le parking aérien,
troisième à gauche… tandis que résonnent déjà les pas des poursuivants. Quand
le groupe parvient à un monte-charge, c’est pour s’apercevoir que Hyabu, incapable de tenir le rythme, a
préféré s’élever dans les airs pour se dissimuler dans les coursives. La
confrontation devient inévitable, les mains se posent sur les crosses…
Mais c’est les bras levés que le poursuivant à la peau noire se
présente : il prétend rechercher les hommes du capitaine Hyabu pour leur apporter leur aide, les
exfiltrer… pendant que son acolyte, en retrait, communique des informations à
de mystérieux interlocuteurs, via le droïde d’astrogation qui l’a rejointe.
Essayent-ils de gagner du temps en attendant des renforts ?
Un
astromech « c’est celui-là que je veux ! » R5 (charisme des R2
non fourni).
Meera a son avis
sur la question, et l’exprime à coup de blasters. Un rayon paralysant surchargé
abat le parlementaire, prenant tout le monde de court… sauf Zayne, qui bondit aussitôt dans le couloir
pour neutraliser la femme au communicateur. Cornell et Hyabu mènent
l’interrogatoire tambour battant, et obligent la jeune femme à lâcher le nom de
son commanditaire… la Reine des Diamants !
Les blasters laissent place aux sourires de circonstance, tandis que les agents
rebelles proposent d’emmener le groupe jusqu’au Rokh en orbite sur sa station
de réparation. Passer le cordon militaire de l’astroport, ils ont déjà essayé,
en vain. Ils n’ont pu que confirmer l’arrestation d’un jeune Aquale et d’un
droïde, maintenus prisonniers sur le tarmac. « Si vous voulez partir,
c’est maintenant ou jamais… et sans vos compagnons ».
La phrase résonne alors que le vaisseau des deux agents rebelles
commence à s’élever au-dessus du parking aérien du mall… et qu’un contrôleur
impérial demande des codes d’identification qui lui sont rapidement fournis.
Mais le capitaine Hyabu n’est pas
toydarien à abandonner son équipage derrière lui : il veut s’emparer des
commandes du vaisseau pour lancer un sauvetage à l’arrache. Le ton monte dans
le cockpit, une arme est dégainée, car les rebelles ne s’en laissent pas conter :
même si Hyabu réussit son coup,
plusieurs de leurs contacts en souffriront, à commencer par celui qui leur a
donné les codes d’identification. Il sera capturé, sa famille menacée… Hyabu se lance alors dans une violente
diatribe où il oppose les sacrifices et les souffrances consentis par lui et sa
bande depuis des mois à ceux des rebelles de Chandrila. Fait-il allusion à un
événement tragique de son passé ? Sa tirade aussi enflammée qu’inspirée ferait
chavirer le plus austère des moffs…
Le vaisseau rebelle s’élève donc dans les cieux… mais sans nos
héros, restés droits dans leurs bottes et largués sur le toit du mall. C’est
donc cela que signifie : « à prendre ou à laisser ». Hem.
Au moins, l’endroit se révèle un bon poste d’observation de l’astroport, bardé
de défenses et de stormtroopers aux aguets. Chacun y cherche une faille… Mais même
avec le pouvoir de Cornell, passer
le cordon sans se faire repérer serait une gageure, repartir sain et sauf une
fantaisie. Zayne propose avec
candeur de s’introduire dans l’astroport en passant par les égouts… mais ceux
qui ont connu le départ de Kashyyk rejettent ce plan d’un même regard noir :
plutôt mourir que de revivre ça. Faute de mieux, Cornell tente de forcer la porte d’un air-speeder pour l’envoyer se
fracasser contre les défenses impériales, mais l’opération prend du temps, et
soudain une navette Lambda escortée par deux TIE surgit au-dessus de
l’astroport.
Navette Lambda, Siennar Flight Systems (escorteur TIE non fourni).
Lorsque l’engin se pose, Piy
et DD-13 sont amenés jusqu’à lui. Il
n’y a plus rien à faire… Ou pas ! Bouillante de frustration, Meera s’empare d’un des traqueurs
miniaturisés que Hyabu vient
d’acquérir, qu’elle charge dans le fusil blaster de collection du Toydarien,
avant de le lui tendre : « agis au lieu de te tourner les
pouces ! ». Hyabu prend
l’arme et s’apprête à tirer pour placer le traceur sur Piy, mais les impériaux risquent de remarquer l’impact… C’est alors
que le jeune Aquale, comme répondant à un signal secret, tente d’échapper à ses
gardes, et se fait mettre à terre, ruant comme un beau diable quand on essaye
de le menotter… Hyabu bloque sa
respiration et, d’un tir légendaire, atteint son compagnon à 500 mètres au
milieu de la mêlée. Quand on pense que certains se vantent de toucher des
chauves-souris à 800 mètres avec leur P8…
Cornell a juste le
temps de forcer la sécurité d’un astronef, que Hyabu manœuvre habilement en dehors des radars, avant de le faire
s’élever hors de l’atmosphère à la poursuite de la navette Lambda… qui emporte
ses prisonniers jusqu’à la monstrueuse station Golan en orbite au-dessus de
Chandrila. Le cœur en berne, le groupe met le cap sur les docks de réparation
orbitaux où les attend le Rokh…
… et un chef mécanicien furibard : s’occuper d’un vaisseau
qui a tant changé de propriétaires au cours des derniers jours ne lui dit rien
qui vaille, et la réparation sent fort le blanchiment d’argent… Bref,
l’extraterrestre (NOM ET RACE ?)
demande au capitaine Hyabu de
dégager au plus vite. Ce qui arrange en fait le Toydarien, qui promet de
déguerpir le soir même, pour peu que les réparations essentielles soient
terminées. Cornell devine sous l’air
bourru du chef mécanicien une crainte de l’Empire mêlée de haine. Il en profite
pour obtenir des informations sur les sous-traitant ayant accès à la station
Golan. Un nom retient son attention, Mateo Corps, un
ferrailleur qui récupère les déchets des différentes stations orbitales – sous
pression des lobbies écologistes de Chandrila.
Un plan d’infiltration commence à germer, mais qui
demandera une discrétion totale. Zayne
et Cornell retournent à la surface
pour solliciter l’aide de Mon Torba, qui
leur fournit des uniformes impériaux (bien qu’il s’agisse d’uniformes de Jungle
Troopers), les plans de la station et un droide impérial trafiqué pouvant
s’interfacer avec les systèmes de la station – ce qui provoque la méfiance de Meera, qui avait demandé une simple
console pour opérer directement.
Quand Cornell
évoque la possibilité de créer une diversion sur la station Golan, Mon Torba, saute sur l’occasion de
passer à l’action. Il assure qu’il mettra en place une opération le soir même
pour semer le chaos chez les impériaux. Une opération qui fera un gros
« Boom ». De quoi bien faire la nique au Commodore de la station Golan,
le jeune Chad Quantarus. Un vrai nom
de salopard, pas vrai les gars ?
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