Session Star Wars #21
Date : 12-Mar-2019
Avec :
Hyabu, pris de passion pour la chasse
de diverses proies
Meera, experte patiente de l’Holonet
Aqualto Fudah (‘Alto’), toujours
prompte à détecter les embuscades
Zayne Bentaroo, qui met un Wookie
« à la poubelle »
Lieu(x) :
Chandracant, système de Chandrila
La réputation de Mon Torba étant ce qu’elle est, il semble bien plus sage que seuls
les humains de l’équipage ne l’approchent pour organiser l’exfiltration de
l’ex-Sénateur Istara. C’est donc Zayne, engoncé dans des vêtements
civils sentant le neuf et tout à fait inhabituels pour lui, qui se rend à pied
vers le QG de campagne de l’extrémiste spéciste. La promenade somme toute
agréable, le long des larges avenues habillées de multiples essences d’arbres
et fleurs exotiques, finit par le mener vers les docks, alors que le coucher de
soleil anime la Mer d’Argent de teintes kaléidoscopiques.
Le QG de campagne de Mon Torba se révèle n’être qu’un
container vide, à chemin entre le bar de quartier et la cahute syndicale. Il ne
s’y tient aucun meeting, et semble sous la surveillance d’une milice menée par
une femme au lourd physique athlétique portant un bandeau noir sur son œil
droit. Il faut toute la fraicheur sympathique du jeune Zayne, plein de bonne volonté à s’investir dans la campagne
électorale du leader local, pour la convaincre de l’amener auprès de Mon Torba. L’homme suant, aux cheveux
filasses et roux, est attablé devant le container au milieu de bouteilles
d’alcool déjà bien entamées. Il est occupé à haranguer sa petite assemblée de
fidèles au milieu des fumées de cuisson d’un barbecue, sur lequel grillent des
saucisses. Zayne est invité à se
joindre au buffet à la bonne franquette et il est rapidement questionné sur sa
motivation à rejoindre la campagne de Mon
Torba. Au détour de phrases au contenu dogmatique convenu, il s’annonce
discrètement comme un envoyé de la Reine des Diamants. Mon Torba se lève alors promptement de table et invite Zayne à le suivre sur les docks pour
pouvoir y discuter en toute tranquillité, sous le regard à la fois irrité et
mononucléé de sa chef de milice.
Mon
Torba semble très excité à l’idée de se voir confier une mission par la
Reine des Diamants, indiquant même qu’il attendait ce jour depuis fort longtemps.
Zayne expose alors les raisons de sa
venue, et Mon Torba confirme être en
mesure d’exfiltrer un personnage recherché par le biais d’un convoi sublumique,
même si la révélation de sa nature de Wookie introduit un instant un certain
malaise dans la discussion. Il faut toute la persuasion de Zayne pour enfin obtenir de Mon
Torba la procédure à suivre le soir-même, le politicien indiquant que le
Wookie devra être placé dans un caisson qui sera déposé avec les ordures du
« Perturbateur », sur son emplacement de l’astroport. Grâce à son
petit réseau d’ouvriers et d’intervenants techniques, Mon Torba a entendu dire que les troupes impériales sont
particulièrement sur le qui-vive, et que certains vaisseaux de l’astroport –
dont le « Perturbateur » - sont sous surveillance accrue. Il
conviendra donc de suivre le plan à la lettre pour donner l’illusion d’une
procédure routinière de déchargement de déchets. La sédation d’Istara est donc expressément requise.
Zayne poursuit
en faisant part d’une demande du Capitaine Hyabu
concernant l’établissement de permis de chasse. Mon Torba n’y voit aucune difficulté particulière et annonce que
cela sera fait dans l’heure. Il lui est toutefois psychologiquement impossible
de les établir au nom d’un quelconque extraterrestre, surtout un de ces
« ridicules Toydariens ». Zayne
finit donc par indiquer les noms de Nir
Stone et Cornell Quantarus – ce
dernier nom semblant faire tiquer imperceptiblement Mon Torba. Zayne finit
par repartir avec un bac de colle et un paquet d’affiches sous le bras, et il met
un point d’honneur à passer quelques dizaines de minutes à coller des slogans
sur quelques murs du quartier, sous l’œil courroucé ou au contraire solidaire
de quelques passants, avant de rejoindre le « Perturbateur », où
l’équipage s’est donné rendez-vous.
Pendant ce temps, Meera et Alto se
concertent pour également occuper leur après-midi, alors que Hyabu est sorti de l’hôtel pour
rejoindre un club de chasse dont il a obtenu l’accès via un don de charité. Sur
ses gardes, Meera pressent que
l’équipage de Hyabu n’est pas à
l’abri d’un coup de force, amolli par l’atmosphère ultra-civilisée de
Chandracant. La Chiss imagine un stratagème. Prétextant une tournée de shopping
en centre-ville, Meera charge Alto de la suivre de loin et de repérer
une éventuelle filature à son encontre. La sortie s’avère relaxante, les larges
avenues commerçantes de la cité incitant à la nonchalance. Après avoir payé –
fort cher – une tasse d’un café excellent, Alto
surveille de loin Meera en plein
visionnage de la retransmission télévisée du discours pro-impérial et enflammé
d’une sénatrice Twi’lek, dénommée Lirik
Lorane. Cette dernière tient des propos peu amènes envers la sénatrice Kana Ononda, déjà promise à la peine capitale,
ainsi qu’une certaine sénatrice Leia
Organa.
A la faveur d’un fondu noir sur
l’écran, Meera saisit le reflet
d’une femelle Twi’lek à la peau sombre, vêtue de vêtements de cuir coupés près
du corps et accompagnée d’un étrange chien à l’arrière train sans pattes, qui
semblait l’observer l’espace d’une seconde. Connectées par micro et oreillette,
Meera et Alto échangent brièvement sur la situation, la témérité de la jeune
padawan allant à l’encontre de l’appel à la prudence de la Chiss. Alto se lance à la poursuite du duo
humanoïde-canidé, fendant la foule d’un pas tonique. Passant devant la terrasse
d’un café, elle constate que la Twi’lek et son animal se sont arrêtés pour
suivre un étrange spectacle de mimes accompagnés d’une musique grinçante et
légèrement inquiétante, semblant attendre le passage de Meera restée en arrière. Après quelques minutes d’attente, Meera se lance à son tour et son
passage devant la terrasse déclenche le mouvement de la poursuivante, mais Alto a bien du mal à garder sa trace
parmi cette foule dense. Prise d’un mauvais pressentiment, Meera décide de prendre un taxi pour faire demi-tour et couper
court à la filature, puis elle enjoint Alto
de la rejoindre au plus vite dans le véhicule. Aucune trace de la Twi’lek dans les
environs, mais lorsque le taxi démarre avec les deux femmes à bord, le chien, posté
sur le haut d’une poubelle semble dévisager Meera avant de bondir et poursuivre sa route. Meera et Alto rejoignent
alors le « Perturbateur », où elles retrouvent Zayne qui expose le plan d’exfiltration d’Istara.
A bord du navire, DD-13 est aux anges depuis qu’il a pu mener une analyse approfondie
du bras cyber de Meera, ce qui
semble l’avoir rapproché – sans doute unilatéralement – de la Chiss. Le droïde
a trouvé la trace d’une tentative de pose d’un mouchard, qui a semble-t-il
avorté. Malheureusement, une zone au niveau du creux du bras porte les
stigmates de cette essai raté, là où le métal naguère chromé arbore maintenant
une tâche jaunie et indélébile, au grand désarroi de Meera qui masque depuis sa prothèse sous un long gant de soie. Après
le retour de Zayne, DD-13 comprend qu’il place sans doute
pour la dernière fois sous sédatif le vénérable Wookie Istara, et il est particulièrement attristé de perdre un
« sujet aussi intéressant ». Naguère persuadé par Hyabu et Nir que le salut de son père passe par la victoire de « Total
Rebellion », Occam décide quant
à lui de rester à bord et se joindre à l’équipage du Capitaine toydarien. Il
faut enfin mettre en place le plan discuté avec Mon Torba. A la faveur de la nuit, Zayne et Alto placent Istara endormi dans un container scellé
et équipé avec un minimum de confort, puis le déposent à l’heure convenue sur
le tarmac, au milieu d’autres déchets. Quelques minutes plus tard, un véhicule
d’entretien de l’astroport mené par un équipage patibulaire s’arrête aux abords
du « Perturbateur » et charge l’ensemble des déchets. L’espace d’un
instant, Zayne se demande toutefois
s’il ne vient pas de signer l’arrêt de mort de l’ex-Sénateur Istara en le mettant à la poubelle… La
procédure terminée, Meera, Alto et Zayne retournent à l’hôtel pour y attendre Hyabu. Considérant les résultats de la contre-filature de
l’après-midi, Meera incite Zayne et Alto à s’installer dans sa suite et celle du Capitaine, au cas où.
Le Capitaine ne donnant toujours aucun
signe de vie, l’équipage décide d’occuper sa fin de soirée en se penchant sur
les remarques lancées par Kerod Macredon
après la récupération du Rokh. Profitant de la connexion optimale à l’Holonet
galactique, Meera se lance dans une
recherche au sujet d’avis de recherche potentiels lancés à l’encontre des
membres de l’équipage, certains sites spécialisés servant de lieu d’échange
d’information entre chasseurs de prime. Les recherches se font notamment entre
des listes spécialisées sur les « terroristes », « évadés »,
« avis de recherche », « personnes dangereuses »,
« recherchés par l’Empire »,… Considérant que ses recherches sont
limitées par la lenteur du réseau et potentiellement sous surveillance externe,
Meera se limite dans un premier
temps aux personnes recherchées par l’Empire pour passer en revue les membres
de l’équipage, d’abord sous leur nom d’emprunt fournit par Graf Lind sur Saleucami, puis sous leur nom réel. Au grand
soulagement de tous, seuls les faux noms d’Alto
(100kC), Meera (25kC) et Hyabu (25kC) sortent de cette
recherche, mais une image bien recadrée de chacun accompagne la fiche
descriptive en omettant des éléments gênants pour l’Empire. Ainsi, la fiche sur
« Ulas Zayelt » (Alto)
montre une prise de vue de trois-quarts prise lors de la confusion dans l’arène
de Saleucami sur laquelle le sabre-laser de la jeune padawan a été effacé. Trois
sociétés de chasseurs de prime (Kang Rang Power ; Adisson Inc. ;
Zanatos Borabrex – sans doute un indépendant) ont indiqué leur intérêt pour ces
trois contrats, et Meera fait
l’objet d’une attention supplémentaire (Mulukaï Faïar). Dans une liste de
contrats « divers », Meera
trouve également un dossier sur « Yabou »
(comme annoté dans les dossiers du Soleil Noir) mystérieusement indiqué comme
clos, ainsi qu’un vieux dossier d’il y a environ 30 ans sur « Nir Octavion » pour un montant de
75kC, accompagné d’un visuel de Nir âgé de 16-17 ans et arborant une coiffure « queue
de rat ».
Il est environ 4 heures du matin quand
les trois compagnons, absorbés par leur écran Holonet, constatent le retour de Hyabu passablement éméché et en bonne
compagnie… Il faut dire que la Capitaine a eu un après-midi bien chargé. Tout a
commencé lorsqu’il a rejoint le club de chasse de Chandracant. Cette grande
maison de bois remplie de trophées a tout du cercle réservé aux plus actifs
destructeurs patentés de la faune disponible dans le secteur. Un verre à la
main, Hyabu capte l’attention de
certains des membres en décrivant avec ferveur son projet des « chasses
surprises », suscitant l’intérêt des chasseurs les plus blasés. Une chose
menant à une autre, les verres se succèdent ainsi que les amuse-bouche, des
informations sur les animaux de la mégafaune locale sont transmises au
Capitaine, un passe d’invitation à une chasse locale est offert, et quelques
charmantes personnes se joignent à lui dans sa tournée des bars lounge des
environs. De retour dans sa suite occupée par ses trois membres d’équipage aux
yeux cernés après plusieurs heures passées devant leur terminal Holonet , Hyabu ne peut que congédier rapidement
la horde gloussante qui le suivait jusque-là, et affronter le regard courroucé
de Meera, qui le douche rapidement
en lui transmettant de manière très factuelle les dernières informations
recueillies. Meera annonce également
son intuition concernant le fils de Cornell, mais Hyabu souhaite faire preuve de pudeur sur cet élément vis-à-vis de
son second, d’autant plus que Meera
n’a aucune certitude sur ce qu’elle a pu voir sur cette photographie disposée
dans le bureau de Brionelle. A cette
heure tardive, Hyabu n’est de toute
façon pas de taille à affronter la froide colère de la Chiss, et ses quelques
remarques incohérentes – énoncées d’une voix pâteuse – incitent Zayne et Alto à préparer leurs lits respectifs, leur activité mettant fin à
la discussion.
Le lever de l’équipage est tardif. Du
côté de la suite du Capitaine, Zayne
entame ses exercices physiques matinaux, tandis que Hyabu peste contre les mauvais rêves qui ont émaillé sa nuit,
résultats selon lui de l’annulation des « exercices physiques » qu’il
projetait pour sa part hier soir à son retour. Dans la suite avoisinante, Alto mène pour sa part ses exercices
habituels de méditation et de vol de cuillères. Comme pour montrer sa
désapprobation vis-à-vis du Capitaine, Meera
se joint à la jeune padawan, mais sa concentration est perturbée par la
sensation douloureuse de son membre-fantôme. En fin de matinée, une demande
émanant de l’astroport est adressée au Capitaine. Emise par un obscur officier
(un certain Jorol Incare) ne
semblant pas réellement affecté à ce genre de tâche, il est fait état d’une
vérification à mener sur les systèmes du « Perturbateur ». Particulièrement
suspicieuse, Meera demande
immédiatement à Piy de déplacer le
vaisseau vers la petite bourgade provinciale de Sah’ot située à 200km de là.
La discussion s’engage sur la
prochaine destination de l’équipage. En vérité, Meera est convaincue que la sécurité du groupe est ouvertement
compromise, et ce de la part de plusieurs parties prenantes. Hyabu veut quant à lui
temporiser : après tout, le Rokh sera totalement prêt sous trois jours,
lorsque le référendum atteindra son point final, mais il faudra encore attendre
le terme des trois jours de la fête du dépouillement avant que la situation
politique de Chandrila ne change potentiellement de manière drastique. En
dressant la longue liste de ses multiples débiteurs, Hyabu indique qu’il faudrait donc avoir quitté la planète d’ici à
trois jours, après avoir profité d’une bonne partie de chasse sur le continent
Hemita, dans la réserve de Gladean enrichie en méga-faune. Pour continuer à
creuser la question de l’arme titanesque préparée par l’Empire, Zayne propose alors de se diriger vers
une destination prometteuse pointée comme base rebelle dans les dossiers du
Soleil Noir, à savoir Dantoine ou la base Sanctuaire. Une sonnerie à la porte
met fin à la discussion et déclenche une petite vague d’appréhension parmi
l’équipage. Alto se rend
immédiatement à la porte et l’ouvre avec un grand sourire, tout en tenant un
blaster hors de vue. Mais il ne s’agit que d’un membre du personnel de l’hôtel
délivrant le paquet attendu par Alto
et contenant un ensemble de pièces métalliques qu’elle s’empresse de ranger
dans ses affaires, non sans avoir surveillé de près le demi-tour du livreur vers
l’ascenseur.
Définitivement fasciné par l’écran de
télévision débitant son flot ininterrompu d’informations, l’équipage est saisi
par une nouvelle qui vient de tomber : une ancienne affaire de
« corruption et harcèlement » concernant Mon Mothma connaît apparemment un rebondissement, et un tribunal
impérial a été saisi. Mon Torba
réagit en dénonçant cette ingérence dans les affaires interne de Chandrila. Le
Major Kalnor estime quant à lui que
le truchement d’une juridiction impériale pourrait permettre de calmer toutes
les parties et de mettre un terme définitif à cette affaire. Voilà qui incite
encore plus l’équipage à se mettre au vert quelques jours en attendant la fin
des réparations du Rokh. Tout à sa préparation de chasse – activité qui
correspond de plus en plus à une réalité et de moins en moins à une couverture
– le capitaine Hyabu s’est équipé
avec tout un attirail lui permettant de capturer des animaux intéressants,
incluant des containers de transport, des lance-toiles, des appâts chimiques,
des grenades à gel en conséquence ou encore – sur conseil insistant de Meera – des anesthésiants vétérinaires
puissants. Pour améliorer encore l’apparence du Chasseur Hyabu, Meera décrète
qu’il doit être accompagné d’une suite apprêtée en conséquence. A son grand
malaise, Alto se voit donc
contrainte de revêtir de longues robes et de couvrir son visage d’un épais
maquillage chamarré, au grand amusement de Meera
qui semble prendre plaisir à cornaquer ainsi sa jeune « protégée »…
L’équipage est prêt à rejoindre le
« Perturbateur » pour se mettre ensuite en route vers la chasse tant
attendue par son Capitaine. L’hôtel arrange un speeder taxi pour amener le
groupe vers la petite ville commerçante de Sah’ot, où le navire attend depuis
quelques heures déjà. Après avoir quitté la capitale, la route se révèle
agréable, traversant de grandes étendues agricoles sous un soleil amical, et le
rythme de croisière du taxi promet une arrivée à destination en à peine deux
heures. Quelques kilomètres avant l’arrivée, une panne inopinée force toutefois
un arrêt en rase campagne, le chauffeur semblant tout autant étonné que ses
passagers. Les sens en alerte à force de subir les mises en garde constantes de
Meera, Alto scrute les champs aux alentours et devine une présence dans
les hautes herbes à la faveur d’un reflet métallique. Immédiatement, ses compagnons
sont mis au courant, leur perception aux aguets, et chacun s’extrait du taxi
pendant que le chauffeur s’escrime sous le véhicule, surveillé par Zayne. La panne est totalement
inexplicable, comme si les systèmes du transport avaient été désactivés à
distance… Pendant que le chauffeur appelle une dépanneuse, Alto s’accoude nonchalamment au taxi, sa cigarette électronique à
la bouche et sa carabine blaster à portée de main, tandis que Meera et Hyabu descendent dans les champs, prétextant un besoin organique
urgent. Profitant de sa facilité à survoler les environs, Hyabu repère rapidement une zone piétinée dans les blés, où un
large appareil a visiblement été disposé. En suivant les traces, il remonte
jusqu’à une petite piste partant d’un bosquet d’arbres, et les traces d’un
passage récent d’un véhicule. Visiblement, une tentative d’embuscade à leur
encontre a avorté grâce à la réaction rapide de l’équipage.
Bientôt, la dépanneuse rejoint le taxi
et propose de tracter le véhicule et ses passagers jusqu’à Sah’ot, mais
l’équipage reste échaudé par toute l’affaire, et indique ne pas craindre de
marcher quelques kilomètres pour profiter du beau temps. Après avoir exprimé
leur incrédulité totale, les deux conducteurs disparaissent sur la route,
permettant à Hyabu d’immédiatement
se contredire : hors de question de marcher, il faut convoquer Piy et le « Perturbateur ».
Malheureusement, les appels répétés sur comlink restent sans réponse, plongeant
l’équipage dans la perplexité. Il faut donc se résoudre de prendre la route à
pied. Les chemins traversent de petits bois où courent des rivières au doux
courant, et des pêcheurs occasionnels ne manquent pas de dévisager l’étrange
suite du Chasseur Hyabu, accompagné
de ce qui apparaît comme deux courtisanes et un porteur de bagages (Zayne chargé des sacs de Hyabu et Meera). Bientôt, la température incite Alto à enlever ses robes embarrassantes, et elle profite d’un
ruisseau pour se débarbouiller autant que possible du maquillage lui recouvrant
le visage, sous le regard ironique de Meera,
dont la mise reste pour sa part impeccable.
Après une grosse heure de marche,
l’équipée atteint les environs de Sah’ot. Il s’agit d’une ville nouvelle, dont
les faubourgs sont composés d’immeubles d’habitation et de zones industrielles
éco-responsables. A la faveur d’un taxi errant, l’équipage peut se rendre en
centre-ville de manière plus civilisée, et constate une présence importante de
troupes impériales déambulant dans les centres commerciaux qui occupent
l’ensemble de la cité. Rapidement, il apparaît que l’accès au petit astroport
localisé en plein centre-ville est barré par une importante troupe de
Stromtroopers et de blindés mécanisés. Le taxi effectue un demi-tour discret et
lâche le groupe aux environs d’une brasserie impersonnelle, où un écran débite
le dernier discours de Kief Binsky.
Ce dernier, bien entendu les larmes aux yeux, doit se résoudre à demander la
démission de Mon Mothma pour
permettre à Chandrila de retrouver une certaine sérénité avant le vote
référendaire. Mon Mothma, dont les
sondages les plus récents sont particulièrement défavorables, ne s’est toujours
pas prononcée sur l’affaire en cours, et un journal planétaire annonce détenir
des preuves accablantes à son encontre, parlant de trafic d’influence aggravé
et protection de terroristes.
Attablé autour d’un bon café,
l’équipage décide de retenter une prise de contact avec Piy, en espérant qu’il soit toujours en vie à bord du
« Perturbateur ». Le Capitaine Hyabu
tend son comlink à Zayne, qui
s’occupe de lancer l’appel. Cette fois, l’Aquale répond immédiatement, mais il
arbore toutefois un ton très inhabituel lorsqu’il demande de façon outrancière
au padawan la localisation de l’équipage et ses activités en cours. De manière
évasive, Zayne indique que
l’équipage prend du bon temps dans la capitale, et Piy répond qu’il pourrait alors les rejoindre. Zayne rétorque à Piy de
rester où il est et coupe la communication. Dans les secondes qui suivent, Piy rappelle le comlink du capitaine Hyabu, qui éteint ostensiblement son
appareil en se marmonnant qu’il va falloir maintenant s’enquérir au plus vite de
la situation du « Perturbateur » et des membres d’équipage restés à
bord...
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