lundi 27 mai 2019

Il faut sauver le soldat Mesra


Session Star Wars #28

Date : 21-May-2019

Avec :
Le Capitaine Hyabu, qui fait tout pour maintenir l’unité de son équipage
Meera, qui énonce un choix d’ordre moral
Cornell Quantarus, de plus en plus méfiant vis-à-vis de Suljo Warde
Nir Stone, qui a bien du mal à préciser ses sentiments envers Mersa
Aqualto Fudah (‘Alto’), qui transmet un sabre-laser à un padawan
Zayne Bentaroo, qui succombe à nouveau à la colère


Lieu(x) :
Colonie de Gandanta, secteur de Cato Neimoidia


Sur leur airspeeder, Hyabu, Meera et Alto sont dans une mauvaise posture, sous l’assaut aérien de plusieurs de ces « primates non-humains » (PNH, comme les a froidement désignés DD-13) agressifs, dont l’un a déjà entrepris de démonter un réacteur avec une arme énergétique. Alto fait vriller le véhicule pour déstabiliser la créature, mais le PNH est fermement arrimé de ses larges bras simiesques. Alors que Hyabu crie des messages appelant à la discussion sans violence, Meera fait montre de moins d’états d’âme, se dresse à travers le toit ouvert du cockpit et abat dans la foulée son adversaire. A quelques dizaines de mètres au-dessus des arbres, et toujours à l’écoute des émissions brouillées des comlinks de ses compagnons, Cornell a saisi que la situation nécessite une évacuation d’urgence et il enclenche l’ouverture du ponton d’accès à la soute, depuis laquelle Zayne scrute la couverture végétale balayée par le vent et la pluie de la tempête en cours. Puis, dans un mouvement inattendu, Zayne se lance en avant pour se réceptionner miraculeusement sur une large branche en contrebas. Se plaçant sur la trajectoire d’Alto, il imite enfin les PNH et se jette sur l’airspeeder en ouvrant son sabre-laser, déclenchant une vague de stupeur parmi la cinquantaine de PNH présents. Sentant que les créatures embusquées semblent avoir arrêté leur attaque, Alto entame un large cercle à vitesse réduite, alors que les PNH se lancent dans un appel binaire et rauque, tel un chant bestial rythmé par les coups portés sur les branches et troncs environnants. Un grondement soudain se fait entendre dans les profondeurs de la jungle, et la progression rapide d’une masse imposante est détectée par Meera, à nouveau penchée sur le senseur « portatif ». D’une voix ne souffrant aucune contestation, elle intime alors l’ordre à Alto de monter en flèche vers le Rokh avant que la « chose » en approche ne provoque une catastrophe irrémédiable.

Vue d'un véhicule NomNom sous tous les angles.

Trempés après la remontée à travers le feuillage et le rideau de pluie, l’équipage le matériel du speeder, et Nir entame l’analyse de la caméra récupérée dans le campement du Dr. Gaway. Etrangement, les enregistrements – collection de rush disparates – ne s’attachent guère à suivre les pas de Gaway, et certains se concentrent plutôt sur une mission menée discrètement par Mesra. Ainsi, un enregistrement montre la jeune femme analysant méthodiquement les restes d’un appareil impérial de petite taille apparemment crashé dans les environs il y a quelques mois, tâche interrompue par un appel de Gaway. Dans ce qui semble être le dernier passage filmé, des cris d’alerte et tirs de blaster sont suivis par l’attaque confuse du campement par des PNH. A la lisière du camp, un assaillant attrape une des lampes bordant les limites de la zone et semble associer divers éléments, avant de retourner cette arme improvisée vers le caméraman, soudainement terrassé par un tir énergétique improbable. Cette association incongrue de pièces technologiques mal appariées évoque assez franchement l’étrange lampe torche trouvée chez Gen Bungen quelques heures auparavant…

L’équipage se rassemble dans le salon du Capitaine pour débattre de la situation, révélant à quel point l’état d’opinion du groupe est éclaté depuis qu’il s’est mis sur la trace de Suljo Warde. Le Capitaine Hyabu pense qu’il est impératif de tenter de capturer un PNH, ne serait-ce que pour l’interroger, mais son injonction est écrasée par les discussions tournant autour de Suljo Warde. Pour Zayne, il apparaît évident que le vieux maître ou un de ses disciples est passé par ici, à en croire la réaction de stupeur des PNH à la vue de son sabre-laser. Pour Alto, la nature oppressante de la jungle semble confirmer cette hypothèse, mais c’est le côté obscur qui règne ici – un élément de plus à porter au discrédit de Suljo Warde ? – et cela ne l’incite pas vraiment à poursuivre cette piste. Poursuivant sur la ligne développée par Zayne, Nir trouve ces coïncidences à la fois étranges et attirantes, et pense qu’il faut chercher à en savoir plus. Déjà échaudée par les dernières manifestations du côté obscur de la Force au sein de l’équipage, Meera s’oppose à cette idée, même elle devine instinctivement une connexion potentielle entre Suljo Warde, le secteur de Moradan, la Reine Pirate – que Venlana Sipal avait présentée comme une menace ultime – et les activités du Pacha Yunkaï dans ce quadrant de la galaxie.

Un navire impérial non-identifié échoué sur Gandanta.

Quant à Cornell, il a de plus en plus de mal à comprendre pourquoi l’équipage devrait perdre des semaines à suivre les traces incertaines de ce qui apparaît de plus en plus comme un psychopathe sanguinaire, au lieu de répondre au plus vite à la demande de Mon Mothma concernant l’arme impériale secrète en cours de construction. Sauver la galaxie n’est-il pas un objectif bien plus urgent et valide dans les circonstances actuelles ? Pour Zayne, cela nécessite pour l’ensemble des membres de l’équipage sensibles à la Force d’apprendre à contrôler leurs pouvoirs et les risques associés. Mais Cornell a alors beau jeu de demander si Suljo Warde est vraiment un bon choix, considérant ses derniers « états de service »… Pour Zayne, retrouver les morceaux de l’Holocron contenant l’enseignement a priori atypique du maître reste un objectif qui servira celui de Cornell. Et même si la piste actuelle ne sert pas les intérêts directs et immédiats de Cornell ou Meera, Zayne en appelle à leur sens de l’entraide. Voilà qui fâche Meera, qui conseille au « petit homme » de ne plus chercher à deviner ce que sont ses intérêts, avant de tourner les talons vers le poste de commandement du Rokh.

Dans le salon du Capitaine du Rokh.

Dans le cockpit, le regard de Meera est immédiatement attiré par un signal d’alarme indiquant la présence d’objets collés sous le Rokh. Toujours en vol stationnaire quelques dizaines de mètres au-dessus de la canopée, le vaisseau a en effet été la cible de harpons magnétiques tirés des arbres, et des PNH audacieux sont en train de remonter les filins vers la coque du navire. Alertés, Hyabu, Nir, Alto et Zayne se dirigent rapidement vers la trappe d’accès ventrale, visiblement ciblée par les harpons. De son côté, Meera lance le Rokh dans un vol ascensionnel, arrachant les filins de leur base et laissant une dizaine de PNH accrochés sous la coque. Après avoir subi l’accélération soudaine du navire, les PNH reprennent toutefois leur progression, et chacun se place autour de la trappe d’accès. De son fusil de chasse, Hyabu entame l’élimination systématique des « parasites » accrochés sous son vaisseau, ce qui déclenche une réaction, les PNH activant les étranges jetpacks fixés à leur dos. Le sabre au poing, Zayne ne souhaite pas attendre passivement l’arrivée d’un assaillant, et la main en avant pour projeter un flux de Force, il parvient à dévier à distance la trajectoire du seul kamikaze à la trajectoire correcte. Ce dernier peut toutefois projeter une grenade sonique vers l’ouverture, étourdissant Nir et Alto au passage. Voyant sa « sœur » au sol, Zayne ne peut contrôler la colère qui monte en lui. Désormais sous l’influence de ses démons intérieurs, il saisit à la gorge le dernier assaillant se présentant à l’entrée de la soute et semble à deux doigts de le décapiter sans autre forme de procès, mais c’est un Hyabu agile qui saisit la besace d’Alto au sol et la projette sur le visage de Zayne. Les quelques instants de confusion qui suivent permettent à Nir et Cornell de maîtriser le PNH, et à Zayne de retrouver ses esprits, sous le regard intrigué d’une Alto encore confuse…

Le PNH a été enchaîné dans une des cages des soutes lorsque le Wookie Okam lui rend visite, de son pas nonchalant d’adolescent. Lui désignant le PNH d’un geste mou, Nir demande à Okam si la créature lui évoque quelque chose. Le silence éloquent qui suit rend Nir un peu honteux de sa question, tandis que Zayne ne peut soutenir le regard du prisonnier, comme pris de tardifs remords sur ce qui aurait pu se passer si Hyabu n’était pas intervenu. Hyabu tend un cigare allumé au prisonnier pour entamer l’interrogatoire, qui se révèle très fastidieux, le PNH montrant un niveau de langage très limité. Pourtant, au bout de quelques minutes, des premiers fragments de phrases cohérentes émergent du PNH – ou plutôt du NomNom, comme il se désigne lui-même. Le Capitaine apprend alors que l’objectif du commando était la prise du Rokh et l’élimination de son équipage, afin d’offrir la liberté spatiale au peuple des NomNom, « enfants mécontents de Chandritech ». L’évocation du grand conglomérat scientifique de Chandrila, piloté par le cousin du major Kalnor, fait soulever un sourcil à Alto, qui se demande à haute voix pourquoi la société est venue implanter un laboratoire capable de telles prouesses de génie génétique sur une colonie comme Gandanta. Les NomNom sont accompagnés par un humain nommé Doc Kristofferson, qui est semble-t-il malade – à la grande consternation de Nir, toujours pris d’une quinte de toux lorsqu’on aborde le sujet du « mal des confins ». Enfin, le prisonnier apprend au Capitaine que les NomNom sont menés par le plus fort d’entre eux, qu’ils désignent comme « le Sit ». Pour pouvoir l’approcher et lui parler, il faut être son ami, ce que l’on peut devenir en faisant offrande de cadeaux technologiques.

Alors que Meera entame le récit d’un détail découvert au cours de ses lectures sur l’ancienne religion Jedi, Nir l’interrompt sèchement, précisant que lorsqu’il s’agira de précisions d’ordre médical, elle sera la bienvenue pour en parler. Sans transition, Nir indique que la consonance de ce nom lui évoque de lointaines réminiscences de croquemitaines invoqués pour terrifier les petits padawans. Nir se souvient parfaitement de la mention, au cours de son entraînement au Temple de Coruscant, de ces maîtres Sith, Jedi antiques dévoyés sur le chemin du côté obscur de la Force. Toutefois, ces épouvantails n’existent plus depuis fort longtemps, et il est plus que douteux que l’un de ces NomNom ait pu suivre un enseignement lui permettant de porter ce titre… Toujours est-il que Hyabu est maintenant suffisamment intrigué pour demander à Cornell de rassembler des droïdes d’entretien et quelques ustensiles de cuisine obsolètes et de les charger à bord de l’airspeeder, dans la perspective d’une demande d’entrevue…

Les hordes de terribles chevaliers Sith d'antan...

Malheureusement, l’état de santé du prisonnier se dégrade à vue d’œil, et Piy se porte volontaire pour l’abattre si nécessaire. Toutefois, DD-13 rassure rapidement Nir : il ne s’agit pas du « mal des confins », mais plutôt d’un SMA, Syndrome de Mal d’Altitude. Après avoir effectué un impressionnant prélèvement de carottage au travers du thorax du NomNom, DD-13 indique qu’il suffira de redescendre au plus près du sol pour le sauver. Puis, commentant l’échantillon prélevé, DD-13 annonce que l’analyse cytologique indique que le sujet est âgé d’à peine quelques mois, affirmation dont Nir ne peut que constater l’incohérence. Remis sur pied, le NomNom peut enfin indiquer d’un langage clair et assuré la direction générale du laboratoire de Chandritech utilisé comme base par les NomNom, et Hyabu ordonne le départ de l’équipage et du prisonnier pour une prise de contact avec le Sit. Alors que chacun s’active avec son matériel, Alto se rapproche soudain de Nir et lui tend sans cérémonie son sabre-laser de padawan, indiquant seulement qu’il en aura peut-être besoin. Interdit, Nir ne sais que répondre à Alto, dont il a déjà pu constater les dons de préscience – qui sait ce qu’elle a pu ressentir lors de sa méditation matinale ?

Alto transmet son sabre de Padawan à Nir Stone.

L’équipage quitte enfin le Rokh et redescend cette fois-ci au complet vers la jungle et la masse métallique détectée au senseur sous la couverture des arbres. Très rapidement, le petit véhicule est arrêté dans sa progression par un enchevêtrement de branches de plus en plus dense, et Hyabu arrête sa course sur une énorme branche d’un des géants poussant ici. Après avoir libéré le prisonnier et remis les cadeaux à destination du Sit, l’équipage entame une longue attente. Ici, l’atmosphère oppressante déjà ressentie par Alto se révèle plus lourde encore, et seul le Toydarien Hyabu semble immunisé contre ses effets. Dans la semi-pénombre, les bruits sourds tendent les nerfs de chacun, alors que du slime blanchâtre s’écoule le long des troncs parcourus par des insectes aux dimensions titanesques invitant à une prudence continue.

Après une heure, un appel se fait entendre et un humain accroché à un NomNom se présente auprès du groupe. Barbe courte et lunettes rondes sur le visage – comme sur la vidéo visionnée dans le bunker impérial saccagé – le dénommé Kristofferson explique avoir reçu la visite de « 823 », qui lui a expliqué où l’équipage se trouvait. Le Sit n’étant pas capable de tenir une discussion cohérente, il était inutile de vouloir le rencontrer. Questionné par Hyabu et Cornell sur ce qui le pousse à rester dans cette jungle hostile, Kristofferson se montre toutefois assez fermé, refusant d’expliquer ses motivations. Il livre toutefois des bribes d’informations sur les NomNom et leur capacité d’apprentissage hors normes, confirmant les observations de l’équipage sur l’évolution hyper-accélérée du niveau de langage de « 823 » au cours de son séjour sur le Rokh. Malheureusement, il ne peut pas aider l’équipage à retrouver la trace de ses « amis » perdus, Suljo Warde et Anthé Katova, n’ayant jamais entendu ces noms. Il semble toutefois avoir marqué une imperceptible pause à l’évocation du nom d’Anthé Katova...

Lorsque le nom de RikRekshik est avancé, l’attitude de Kristofferson change du tout au tout, et il indique qu’il sera bel et bien payé, mais qu’il ne sait ni quand ni de quelle provenance. Il invoque la puissance démesurée des alliés et employeurs engagés dans l’affaire les concernant, et assène que l’équipage ne devrait pas se montrer aussi insistant à ce sujet. Suivant son instinct, Cornell demande alors comment faire comprendre à RikRekshik si les choses venaient à mal tourner sur ce projet. Kristofferson jure qu’il contrôle bien les choses jusqu’à présent, mais qu’un message faisant le point sur la situation est en effet une bonne idée. Après quelques secondes de réflexion, Kristofferson se lance alors dans l’enregistrement d’une suite désordonnée de phrases anodines, suivie d’une succession de chiffres – message codé dont la signification échappe totalement au groupe – et remet l’enregistrement à Cornell. Quant aux prisonniers impériaux, ce n’est pas l’affaire de l’équipage, qui doit de toute façon bien comprendre que Mesra ne s’en sortira pas vivante. Sur cette dernière affirmation, Kristofferson, remonte sur son porteur NomNom et invite l’équipage à revenir au plus vite vers RikRekshik, avant de disparaître dans la touffeur végétale.

L’espace d’un instant, le groupe est effectivement tenté de revenir vers le Chevin et lui faire révéler les tenants de toute cette affaire trouble. Mais Meera, contre toute attente, décrit le dilemme moral face auquel l’équipage se trouve : sauver Mesra et Gaway, ou les abandonner en vivant avec ce souvenir pour fort longtemps. Revenu à son attitude altruiste qui le caractérise tant, Zayne soutient avec ardeur cet objectif très honorable, malgré les réticences d’Alto, qui n’a jamais porté les impériaux dans son cœur, tandis que Cornell est farouchement contre une telle entreprise. Nir, visiblement troublé, ne sait dans quel camp se ranger, et ne peut que bafouiller lorsque la jeune Alto lui demande s’il tient véritablement à sa conquête d’un soir. « Qui ne dit mot consent », et c’est une Alto renfrognée se range alors à l’avis de Zayne. Voyant qu’une franche majorité de l’équipage se rallie à l’idée d’une opération de sauvetage, le Capitaine Hyabu acquiesce, y voyant également une opportunité pour récupérer du matériel précieux. Accablé, Cornell ne peut que suivre la troupe qui entame une descente en rappel le long d’un énorme tronc, puis progresse discrètement dans l’épaisse jungle, dans une atmosphère lourde et irrespirable.

Dans l'oppressante jungle corrompue.

Avec l’aide du senseur porté sur les épaules de Meera, le groupe se dirige vers l’entrée du complexe souterrain, et bientôt apparaît une porte blindée entrouverte. Derrière, un hangar abandonné révèle un large puit ceinturé par un escalier en colimaçon. Le long de l’escalier, l’équipage découvre une multitude de cellules vides – numérotées au-delà de 1000 – et atteint enfin un ancien centre de recherche dévasté. Les zones d’armurerie ont été contentieusement pillés, à la grande consternation de Hyabu, et quelques cadavres anciens sont découverts dans des recoins. Un ascenseur encore en état de marche et un escalier de service amènent tous deux vers un laboratoire dévasté, aux grandes parois de plexiglass. Derrière les murs transparents, l’équipage découvre une collection de cuves remplies d’un liquide verdâtre, et contenant ce qui ressemble à des humains – a priori morts – à différents stade d’évolution vers l’état de NomNom. Equipé de la caméra trouvée sur le site du camp de base de Gaway, Nir se lance dans un enregistrement vidéo du site, avec la vague idée de l’utiliser au cas où comme preuve de la disparition du Docteur Gaway et de son équipe.

Dans un bureau attenant, au nom du Professeur Makox, le groupe découvre deux photographies qui attirent son attention. La première montre l’ensemble de l’équipe du centre de recherche Chandritech, rassemblée autour de la Prof. Makox. On y distingue une demi-douzaine de chercheurs et plusieurs techniciens de laboratoire – dont Doc. Kristofferson qui semble donc avoir usurpé son titre de docteur… Au côté de l’équipe, deux NomNom posent, tels des animaux de compagnie. La seconde image a déjà été vue par Meera dans le bureau de Dame Brionelle : il s’agit de la photographie de la promotion de jeunes recrues sur laquelle coexistent donc Makox et Chad Quantarus, le fils de Cornell. Une hypothèse germe dans l’esprit fertile de la Chiss. Il lui semble de plus en plus probable que les membres de ce groupe ont été sélectionnés par l’amiral Thrawn pour être placés à la tête de projets de pointe et secrets. Reste à savoir si ces projets sont menés de manière officielle ou non… Quant à Cornell, il ne peut que constater d’un air dépité que son fils a suivi une voie qui n’est pas la sienne, et il se détourne vers une console informatique encore en état de marche. Il y découvre une collection de dossiers contenant une masse considérable de données qu’il serait impossible d’analyser sur place. Meera décide donc d’utiliser le matériel de slicer du regretté Kaer Wade pour aspirer l’ensemble des documents, mais à peine a-t-elle lancé le processus qu’une alerte se fait entendre sur la console de contrôle située au centre du laboratoire.

Dans l'intrigant laboratoire de Chandritech.

Des caméras révèlent la situation en haut du complexe, où un groupe d’une vingtaine de NomNom fait son entrée, escortant Kristofferson qui tient nerveusement en joue Gaway. De plus, un NomNom porte sur son épaule le corps inconscient de Mesra, dont l’état de santé ne peut pas encore être précisé. L’odorat apparemment hyper-sensible des NomNom semble toutefois repérer la présence des intrus, et leur comportement devient particulièrement agité lors de leur descente vers le centre de recherche. Alto remonte rapidement par l’escalier pour espionner les agissements des maîtres légitimes du lieu, et elle constate qu’un NomNom prépare une droïde flottant pour l’envoyer en éclaireur. Alto fait immédiatement demi-tour et prévient l’équipage de se préparer à un assaut en règle, et chacun se barricade comme il peut, alors que Meera surveille nerveusement la lente progression de son travail en cours… Voilà l’équipage du Capitaine Hyabu pris dans une souricière bien délicate.

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