mardi 18 juin 2019

« Ne le tuez pas. Laissez-le vous trahir. »


Session Star Wars #31

Date : 09-Jun-2019

Avec :
Le Capitaine Hyabu, qui renfloue ses caisses
Meera, toujours apte à décrypter les arcanes informatiques
Nir Stone, qui révèle les conditions de son réveil récent
Aqualto Fudah (‘Alto’), plongée dans le doute sur le chemin à suivre
Zayne Bentaroo, agacé par un mielleux Chevin

Lieu(x) :
Colonie de Gandanta, secteur de Cato Neimoidia


L’équipage du Capitaine Hyabu a mis le cap sur la capitale-colonie pour y déposer Mesra Rangers, puis décide de continuer son chemin en direction du domicile de RikRekshik, afin de questionner à nouveau le Chevin sur son rôle trouble. Malheureusement, ce dernier est absent de chez lui, ayant dû rejoindre en urgence sa mine de reclon n°3720 du fait d’un mouvement social d’une certaine catégorie de personnel – c’est du moins ce que leur apprend la femme âgée ayant accueilli le groupe. L’œil sur la montre, et peu désireux de se retrouver confronté à des problèmes supplémentaires lorsque le lieutenant Rothman débarquera sur Gandanta, le Capitaine Hyabu décide de mettre cap vers la mine sur le champ. C’est au travers d’une gigantesque tempête de sable que le Rokh se lance vers le site, et Hyabu peste contre les dommages inévitables que cela fera subir au navire…

Pendant le trajet, Alto et Zayne délivrent les enregistrements holographies récupérés dans l’antre de la Sulje. Deux hologrammes sont bloqués et diffusent une image fixe. Il s’agit de ceux montrant un Keldor inconnu et le garçon blond déjà connu par les deux padawans et aperçu sur l’image du banquet donné chez RikRekshik. Le dispositif correspondant à Anthé Katova montre la Twi’lek lancer l’enregistrement d’une étreinte douce et passionnée avec son amant, Suljo Warde, dont les traits sont marqués par la fatigue. Le tabou d’une liaison physique entre deux Jedi est confirmé par Nir, qui explique que, selon les préceptes Jedi, la maîtrise des pulsions et des émotions est un but en soi, et qu’elle est incompatible avec une telle relation. Enfin, Zayne lance l’enregistrement holographique de Suljo Warde. Le maître présente des traits à nouveau tirés, ces cernes étant accentuées par sa peau très pâle. Il retire son masque respiratoire. De sa voix haut-perchée et douce, il se lance dans une tirade à peine perturbée par le passage intempestif de NomNom curieux autour de lui :

J’ai éveillé en vous ce qui était caché. Lorsque vous aurez grandi, vous vous libérerez de cette fange. Vous vous élèverez vers les étoiles. Vous serez alors les instruments de la renaissance de la Force. Vous enfanterez à nouveau ce qui a été détruit. Une arche spatiale sera vôtre, vous en serez les maîtres. Et vers les étoiles les plus brillantes, au centre de la galaxie, sur la planète de fer, en son cœur, vous prendrez ce que vous cherchez. Et ce qui a été séparé, à nouveau sera un…
(enregistrement coupé)

Suljo Warde délivre son message du passé.

Enthousiaste, Zayne pense que le message de Suljo Warde s’adresse une nouvelle fois aux padawans réunis par le destin à bord du Rokh, et que les NomNom l’ont intégré à leurs croyances par un concours de circonstances. Alto reste dubitative, car rien ne dit que Suljo Warde n’avait pas de plan précis pour les NomNom. Meera, toujours sur la réserve sur ce sujet, avoue quant à elle accorder peu de chances à une piste menant à Suljo Warde ou les fragments d’Holocron manquants, et que l’équipage devrait plutôt se concentrer sur l’état préoccupant des finances du navire. A ce rythme, Meera craint de devoir passer ses nuits dans des hôtels deux étoiles – une perspective qui la remplit d’effroi. Les informations récupérées dans le laboratoire Chandritech sont sans doute monnayables, mais Zayne pose la question du choix qu’il faudra faire face à un acheteur potentiel : faudra-t-il vraiment favoriser l’Empire ou le Premier Ordre, avec tous les risques militaires que cela impliquera… ? Pour retrouver Suljo Warde, il faudrait en savoir plus sur le vaisseau qu’il utilisait à l’époque et peut-être remonter la piste de son départ subit. Toutefois, Meera insiste à nouveau sur le fait que suivre la piste de Suljo Warde ou de son Holocron lui semble une mauvaise idée, considérant le pédigrée du personnage. En fin de compte, n’est-ce pas plutôt vers Anthé Katova que les padawans devraient se retourner pour profiter d’un enseignement moins critiquable… ? Cette proposition plonge Alto dans le doute quant à ses motivations profondes : quel enseignement serait le plus profitable au groupe, et surtout le moins « dangereux » pour l’équilibre mental de chacun ?

A l’arrivée sur le site de la mine de reclon n°3720, le Rokh peut enfin se mettre à l’abri sous un bouclier énergétique et se poser entre différents vaisseaux venus prendre livraison d’une cargaison. Un contremaître accueille l’équipage, qui se fait conduire vers le centre du site. Des puits de forage vomissent un plasma chargé en reclon qui est dirigé vers une haute unité de raffinage. Haussant un sourcil, Meera marmonne que l’équipage est sur une bombe en puissance, même si le reclon n’est pas aussi instable que l’hyperfuel de coaxium… Près d’un des puits, un attroupement d’ouvriers subit les harangues de RikRekshik pour une reprise du travail. Non loin, trois corps déchiquetés par une foreuse attendent d’être dégagés, et Hyabu s’enquière de la situation. Accablé, le contremaître espère que la foreuse n’a pas été endommagée dans l’accident… Le Chevin, encadré par un puissant Gamoréen et un humain portant tous les attributs du franc-tireur à qui « on ne la fait pas », négocie avec un représentant syndical pour que les ouvriers passent un trait dessiné au sol, chaque concession déclenchant le mouvement de quelques ouvriers supplémentaires.

La disposition de la mine de reclon n°3720.

RikRekshik n’a pas l’air particulièrement enchanté de voir l’équipage débarquer au milieu de la négociation en cours, mais il ne peut éviter la confrontation. C’est un Zayne particulièrement remonté qui l’attaque de front, lui reprochant la vente d’Anthé Katova à Gracchus le Hutt il y a dix ans de cela. Le Chevin se retranche derrière sa précédente excuse, à savoir la traitrise de la Twi’lek, qui a conduit son bon ami Suljo Warde à sa perte. De plus, pouvait-il résister à la somme promise alors ? 100kC sans le sabre-laser, 400kC avec… dommage qu’Anthé Katova l’ai perdu à l’époque, et qu’un autre Jedi – armé cette fois-ci – lui soit passé sous le nez récemment... Faisant au mieux pour maîtriser leurs nerfs – « Ne le tuez pas. Laissez-le vous trahir », disait le message cryptique trouvé auprès de Ido –, Zayne et Alto conjuguent leurs efforts pour échapper aux digressions incessantes du Chevin, et finissent par lui faire dire que Suljo Warde est parti avec son vieux vaisseau, le Tonnerre. Quant à Ram Ravel, il y a un certain temps déjà qu’il ne vient plus lui-même superviser son approvisionnement en reclon. Une contrebandière humaine s’en charge pour lui. Elle pilote un YT-1300 nommé le Saphir, et est en général accompagnée d’un QuadJumper – le Saphir 2, peut-être ?

Peu sensible au ton mielleux de RikRekshik, Zayne brandit la menace de diriger le BRI dans sa direction. Plus affable, le Chevin admet connaître le disciple blond de Suljo Warde. Il se nomme Zaharid, et il ne l’a jamais revu… du moins depuis l’année dernière, lorsqu’il est passé avec un petit chasseur, avec la ferme intention de se rendre auprès de Gen BunGen – objectif sur lequel RikRekshik ne peut dire s’il a été couronné de succès ou non. Le Chevin se montre disposé à récupérer Kristofferson – avec une impatience qui apparaît plus que suspecte. Hyabu en attend 100kC impériaux, mais le temps presse, et il finit par le négocier à 75kC républicains. Enchaîné, Kristofferson est débarqué du Rokh par Okkam, et il se fige en silence lorsqu’il comprend ce qui se joue. A l’écart, il ne peut entendre le récit complet que le Chevin est désormais enclin à délivrer à l’équipage – mais chacun garde en tête l’annonce de la trahison le concernant, et se demande comment y faire la part du faux et du vrai…

Zaharid dans sa prime jeunesse.

Or donc, Suljo Warde a bien sombré dans la folie sur Cato Neimoidia à la fin de la Guerre Noire. Lors de la cérémonie de la signature de l’accord scellant la fin du conflit, Suljo Warde a pris peur, persuadé qu’il serait la cible d’une trahison et d’un guet-apens. Par « chance » - si l’on peut dire –, le coup d’état Jedi et la réaction de Palpatine l’a sauvé d’un jugement sans doute sévère auprès du Conseil Jedi, qui l’avait fermement convoqué. Pendant plusieurs années, Suljo Warde a dû se cacher, protégé par RikRekshik, qui le fournissait largement en « drogues apaisantes », et Gandanta était un lieu parfait pour cela. En échange, le maître Jedi utilisait ses talents surnaturels pour trouver de nouveaux gisements exploitables par le Chevin. C’est à cette époque que Suljo Warde a fait venir auprès de lui deux jeunes Neimoidiens – Gen BunGen et Ido – qu’il avait précédemment repérés au cours de ses missions diplomatiques.

Traqué par l’Empire – comme l’ensemble des Jedi survivants – et de plus en plus troublé et torturé – probablement aux prises avec le côté Obscur –, Suljo Warde s’est alors enfoncé dans la jungle épaisse de Gandanta. Il y découvrit les NomNom et en fit des sortes de disciples. Fait inattendu, c’est à cette époque qu’Anthé Katova s’installe sur Gandanta, fait la rencontre de RikRekshik – qui affirme la prendre alors sous son aile –, et devient très amie avec Gen BunGen. Un jour, il a fait l’erreur de l’amener avec lui pour réapprovisionner Suljo Warde, et Anthé Katova a été immédiatement fascinée par le maître Jedi. De là, elle a littéralement « ruiné le business » du Chevin, mettant fin à l’arrangement « drogues contre gisements ».

Malgré sa relation naissante avec la Twi’lek, Suljo Warde devint à cette époque de plus en plus irascible et incontrôlable – du point de vue de RikRekshik. Mais cela reste tout de même une période prolifique, avec un groupe grandissant autour du maître, de bons moments passés ensemble, et surtout les premiers gros clients pour le reclon – dont Ram Ravel. C’est ce dernier qui a tourné la tête de Suljo Warde : la Guerre Noire n’était pas encore totalement finie, l’Empire démontrait jour après jour sa capacité à éliminer ses adversaires de manière impitoyable, et la nécessité de faire émerger une résistance armée devenait chaque jour plus pressante. Anthé Katova elle-même a été très vite séduite par le discours de Ram Ravel, et c’est elle qui a convaincu Suljo Warde de se mettre au service de cette cause perdue. Par jalousie, par esprit de représailles, le Chevin a alors piégé Anthé Katova puis arrangé sa vente au collectionneur Gracchus le Hutt – sans doute une mauvaise action qu’il regrette en partie, « mais il faut la replacer dans le contexte d’alors », s’excuse-t-il de son ton doucereux.

Serait-il possible de remonter jusqu’à Ram Ravel ? RikRekshik sait que la contrebandière aux commandes du Saphir – une certaine Silas, humaine à la peau noire et équipée d’un bras cyber – arrivait de la station orbitale de Kwenn, à la lisière de l’espace Hutt. Il le sait car elle utilisait un briquet portant le sigle de l’Auberge de Qualifax – un rade célèbre de la station. Après cette dernière révélation, et pressé par le temps, l’équipage semble satisfait et souhaite s’éclipser au plus vite. Remplissant sa part du marché, Hyabu libère Kristofferson, qui semble assez satisfait de l’échange, et récupère les 75kC républicains promis. Avant de rejoindre RikRekshik, le laborantin répète sa proposition de mettre le Capitaine Hyabu en contact avec des personnes du Premier Ordre si nécessaire. Hyabu indique qu’un contact sera possible via Kerod Macredon. Répondant à une « innocente » question de Kristofferson au sujet de Mesra, Hyabu confirme qu’elle est saine et sauve à la capitale-colonie.

Le navire de Silas.

Ainsi, RikRekshik aura donc à nouveau traversé indemne cette rencontre potentiellement explosive avec l’équipage du Capitaine Hyabu… Le groupe remonte à bord du Rokh et entame les procédures pour un départ immédiat de la planète Gandanta. Faisant un tour de son navire, le Capitaine Hyabu constate dépité à quel point le séjour sur cette surface inhospitalière a abimé son vaisseau. La coque est criblée de sable rouge, qui s’est infiltré dans tous les interstices disponibles, rendant nécessaires un nettoyage méticuleux et de nombreuses réparations... Il est toutefois exclu de bloquer l’équipage pendant deux semaines supplémentaires dans le secteur de Cato Neimoidia, et le Capitaine Hyabu se résout à remettre à plus tard ces interventions techniques. Unique fait heureux, le criblage incessant par le sable rouge a fini par quasiment effacer le sigle impérial fixé sur l’arrière de la coque… Toute l’équipe est désormais prête pour un nouveau long séjour dans l’hyper-espace, car il faudra bien compter presque deux semaines pour rejoindre sa nouvelle destination : la station orbitale de Kwenn. A la sortie de l’atmosphère de Gandanta, c’est à peine si l’équipage remarque le petit navire impérial descendant vers la capitale-colonie – sans doute un groupe du BRI et son responsable, le lieutenant Rothman.

Profitant de quelques heures de calme, l’équipage décide de commencer par analyser le contenu des divers documents et objets récupérés au cours des dernières 24 heures. L’attention de Meera se porte en premier lieu sur les dossiers du laboratoire Chandritech. Il s’agit visiblement d’une compilation de rapports effectués par le Prof. Makox. Certains éléments apparaissent comme ayant été dérobés par un espion sur la station de Kolana, et contiennent les documents les plus sensibles. De ce qu’on peut comprendre, l’espion a servi le Premier Ordre à son insu, et a fourni de nombreuses photographies de rapports, protocoles et autres formules obscures. Dans un reflet, Meera repère la silhouette d’un humain d’un cinquantaine d’années et portant une barbe, une blouse de laboratoire et des insignes témoignant de son grade de colonel impérial.

Un cliché envoyé par l'espion de la station spatiale de Kolana.

La plupart des documents décrivent des recherches poussées, avec pour résultats tangibles deux armes biologique ultra-pointues et des concepts moléculaires inconnus :
  • Un gaz contenant un pathogène mortel en une semaine et qui se transmet par voie aérosol (les petites spores rouges). Ce gaz a été pensé pour des opérations contre des bases terroristes. Les effets de son développement à l’air libre sont entrés dans une phase de test il y a 1 an. Antidote : fiable à 60%. Tests humains entamés.
  • Un champignon microscopique qui a le pouvoir de se développer extrêmement rapidement. Il grandit de deux mètres carré toutes les heures. Il se développe mal dans les atmosphères trop chargées en souffre, mais très bien dans les autres conditions testées. Pour le moment, les anticorps humains et NomNom y résistent. Il se développe sur toutes les surfaces. Nom de recherche : le « creep ». Antidote : feu, lasers.
  • Une étude très poussée sur les NomNom sauvages et la faune de Gandanta. Il y est indiqué que l’espèce NomNom présente la particularité remarquable d’un taux de « Midi-Chloriens » extrêmement élevé. De plus, l’espèce a une grande capacité à s’adapter, et pourrait être utilisée comme base pour des sérums d’amélioration de soldats. De plus, l’étude prouve que Chandritech a commis un génocide sur des formes de vie qui avaient réussi à se développer grâce à la terraformation, dont les NomNom, race initialement semi-intelligente. Petits ou gros, les NomNom ont la capacité de pouvoir se transmette des connaissances, avec peu ou pas d’oublis d’une génération à une autre. Certaines choses restent de manière vive : une image, un son, un nom, un sentiment… Les NomNom se développent vite, et apparaissent plutôt pacifiques… Croisés à des humains, ils développent une immense agressivité que les généticiens tentent de canaliser.
  • Apparemment, avant que Chandritech ne reçoive les premiers échantillons de NomNom par RikRekshik, un ermite (sans doute Suljo Warde) vivait parmi eux, sans doute un tenant de « l’ancienne religion ». Il a contribué à faire des NomNom une espèce plus évoluée, en les dotant d’une proto-religion et de tabous. Les scientifiques comptent se servir de ces évolutions cognitives pour leur inculquer de nouvelles formations sociales plus militaires, plus proches de la meute. Les NomNoms vouent un culte à un certain Zoulje.
Entre les lignes, on devine que toutes ces recherches ont été interdites par l’Empereur Palpatine. Les informations concernant ces projets ont été dérobées à un laboratoire impérial localisé au niveau de la station de Kolana, située dans une zone désertique de l’espace. Le laboratoire de Gandanta ne semble également qu’être un maillon de la chaîne, car les dossiers font apparaître un effort combiné de recherche entre plusieurs sites, dont ce qui semble être un des centres névralgiques du Premier Ordre localisé sur Chandrila. Tout le matériel de laboratoire est fourni par Chandritech. Quelques noms de membres du Premier Ordre apparaissent dans des communications entre Makox et des personnalités de rang égal ou supérieur. Un nom toutefois retient l’attention, car il semble être l’un des maîtres-artisans de tout l’édifice : le Seigneur Rodel Vencelor – visiblement un haut gradé, issu de la noblesse mandalorienne. 

Meera peut également prendre le temps de comparer la photographie de groupe trouvée dans le bureau du Prof. Makox avec ses souvenirs de celle entraperçue dans le bureau de Dame Brionelle. A bien des égards, la photographie semble familière à Meera, comme si elle avait été prise au même endroit, le même jour, durant la même célébration. Toutefois, elle regroupe moins de monde, comme concentrée sur un plus petit comité. 

Enfin, Meera peut se consacrer à la base de données récupérée par Alto, qui se révèle être un transpondeur de navire droïde de grande taille. L’objet a clairement été modifié, avec la signature typique des « bidouilleurs » NomNom. L’objet est totalement hors service, mais des fichiers résiduels indiquent qu’il s’agissait du transpondeur du Vindicator, le colossal vaisseau droïde chargé de la défense de Cato Neimoidia durant la Guerre Noire. A priori, ce transpondeur étant connecté à un hyperdrive très particulier défiant toutes les règles communément admises pour ce genre de dispositif, que ce soit en terme de masse déplacée ou de vitesse.

Image de propagande Neimoidienne montrant le Vindicator en action.

L’état de santé de Nir semble relativement stationnaire, mais suscite encore bien des inquiétudes à bord. Heureusement, DD-13 se présente rapidement d’un air guilleret en annonçant une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est qu’il a réussi – mais est-ce vraiment une surprise ? – avoir généré un antidote efficace pour son patient favori. Par contre, un des NomNom emprisonné s’est cogné contre les barreaux de sa cage pendant la tempête de sable et a succombé à sa commotion – non sans avoir fait don de bien des biopsies à la science en général, et à DD-13 en particulier. « Et quelle est la mauvaise nouvelle ? », demande le Capitaine Hyabu… qui se rattrape en motivant DD-13 pour qu’il fasse son maximum pour assurer la survie du second NomNom, véritable précurseur du voyage spatial pour son espèce. 

L’injection du vaccin à Nir le plonge dans un profond sommeil réparateur, sous les caresses et les paroles apaisantes du droïde. A son réveil, le traitement semble être un succès complet. Nir, totalement remis de sa récente fièvre, remercie longuement DD-13 pour ses bons soins, et le droïde lui apprend que le second NomNom a parfaitement tenu le choc. DD-13 souhaiterait pouvoir en disposer pour de futures expérimentations, mais Nir lui indique que seul le Capitaine et un mystérieux « conseil de bord » du Rokh pourront en décider après une réunion, que le Capitaine Hyabu s’empresse de reporter sine die

Ayant maintenant rejoint ses compagnons, Nir expose à son tour les circonstances de sa sortie de la carbonite. Première révélation fracassante : Nir a aussi servi de décoration murale chez Gracchus le Hutt – même Meera doit s’assoir en l’apprenant. Il a été libéré par des intervenants dont il ne sait rien, et il est persuadé qu’un autre Jedi a été libéré à la même occasion. D’ailleurs, il pense que sa libération n’avait pour seul but que de lui dérober son sabre-laser. Malheureusement, la sortie de la carbonite n’est pas aisée, et Nir ne peut rien dire sur l’identité du second Jedi libéré – mais il serait tellement tentant de penser à Anthé Katova… D’ailleurs, considérant le brouillard dans lequel il était plongé après sa décongélation, Nir ne sait même pas comment il a pu s’échapper du palais de Gracchus – sans doute avec beaucoup de chance.


Nir en congélation carbonique.

La piste menant vers Gracchus le Hutt semblant s’amenuiser, l’intuition initiale du groupe de poursuivre vers la station orbitale de Kwenn s'est retrouve renforcée. D’ailleurs, Meera est persuadée que ce collectionneur de Jedi doit en connaitre un rayon, et que son palais doit être truffé de contre-mesures contre toutes les « jedaïlleries – sans mépris aucun ». D’un ton faussement dégagé, Zayne et Alto remercient la Chiss pour sa mise en garde, même si cela présente un intérêt limité pour le moment, puisque l’équipage n’a pas l’intention de s’y rendre dans l’immédiat. Piquée au vif, Meera tourne les talons et déclare aller méditer dans sa cabine – sa nouvelle façon de dire qu’elle part bouder dans son coin. Après cet intermède, le Capitaine Hyabu indique que l’information de dernière minute de RikRekshik guidant son équipe vers Kwenn n’est sans doute pas innocente. Est-ce là que la trahison du Chevin se concrétisera ? L’équipage devra-t-il s’attendre à un piège fomenté avec Gracchus le Hutt ? Toutefois, la piste de Kwenn reste la plus tangible… et il faudra tout de même se poser un jour la question de la sonde droïde récupérée par ce baron du crime – certes pas membre du Conseil Suprême Hutt, mais tout de même un des douze Seigneurs du Soleil Noir…

Durant le trajet en hyperespace, l’équipage peut également s’entretenir avec Mexnean, sorti depuis peu de son coma. Il est évidemment très redevable au Capitaine Hyabu et son groupe armé d’avoir pu le libérer de la colonie pénitentiaire, sur laquelle il était retenu depuis près d’une année. C’était une véritable action d’éclat qui mérite de rester dans les annales des activités anti-impériales, mais le nom de « Total Rébellion » tire une grimace contrariée de la part de Mexnean… Son propre groupe rebelle a été décimé et il cherche à rejoindre au plus vite un groupe dans le secteur de Lucazek. Son combat, initié il y a dix ans, n’est pas terminé, et son absence totale d’attaches familiales résiduelles fait qu’il poursuivra sans fin sa lutte contre l’Empire. Nir tente bien de lui ouvrir les yeux sur la vacuité de son combat s’il n’a que la vengeance pour but, mais Meera lui apporte au contraire son soutien, indiquant que « certains ici ne portent pas de jugement de valeur sur les objectifs de chacun »… Mexnean souhaite apporter son soutien d’expert en explosifs au groupe d’ici à ce qu’il puisse être exfiltré, et ajoute que l’équipage du Capitaine Hyabu devrait peut-être songer à rejoindre le groupe militaire rebelle du Commandant Sato – un ex-impérial très compétent – qui contrôle une base dans le secteur de Yavin. C’est peut-être là-bas que réside un nouvel espoir ?

Aucun commentaire: