La fin de l'Histoire! (ou presque)

ça y est Fred est enfin venu à bout de la traduc qu'il me promettait depuis des mois et j'ai l'impression que c'est une nouvelle vie qui commence pour lui, autrement dit il a plus d'excuses pour ne pas bosser sur Beyond the Mountains of Madness ;)

Voici donc l'Histoire récente de Rome à la sauce Donj', celle que vous ou vos pères ont connue.

"Le Déclin de Rome

Commode se révéla pire encore que son oncle Lucius. Il « résolut » le problème orc en intégrant les tribus moins sauvages de semi-orcs à ses légions, afin que les peuplades orques s’entredéchirent. Contrairement à son oncle, Commode ne faisait pas mystère de son usage de la puissance démoniaque. A compter de son règne l’influence démoniaque se répandit davantage au sein de la noblesse romaine. A cause de ces contacts fréquents avec l’engeance démoniaque, les Tieffelins (semi-démons) devinrent de plus en plus présents parmi les nobles.
La paranoïa de Commode s’intensifia, et il se mit à exécuter les sénateurs qui risquaient de devenir une menace pour lui. La brutalité avec laquelle il exprimait sa peur devait, comme pour Domitien, provoquer sa propre chute : une cabale de sénateurs le fit assassiner en 946 AUC. Signe des temps, c’est un assassin démoniaque qui fut employé pour perpétrer ce crime.
Sans héritier évident, l’empire sombra dans la guerre civile. Les rares survivants parmi les conseillers de Commode tentèrent de trouver un successeur compétent, mais ils furent pris de vitesse lorsque d’ambitieux généraux rendirent public leur prétention au pouvoir. Ce conflit resta dans les mémoires comme « l’année des 5 empereurs », bien qu’en réalité il dura quatre ans.
Septime Sévère parvint finalement à terrasser ses derniers rivaux et devint le nouvel empereur. En public, il évoquait des réformes, et parlait d’un retour aux « manières d’antan », ce qui le rendit populaire auprès du peuple de Rome. Mais en réalité, il fut bien forcé de s’appuyer sur les mêmes pouvoirs démoniaques que Commode pour conquérir le trône. Il s’évertua à former des successeurs compétents parmi ses fils, mais c’était une cause perdue tant sa maison était teintée par le Chaos. Septime mourut en l’an 964 AUC, dernier empereur à ne pas être frappé d’une mort violente. Aussitôt, ses fils prirent les armes les uns contre les autres. L’aîné Caracalla fit tuer son cadet Geta pas des assassins démons. Caracalla étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’Empire, mais son geste n’était qu’une bonne excuse pour augmenter les taxes à un niveau écrasant.
Caracalla fut finalement assassiné, tout comme une douzaine d’empereurs après lui. Chacun d’eux fut renversé par des légionnaires ou des sénateurs ambitieux, à leur tour tués par ceux qui devaient leur succéder. Une moitié de ces empereurs étaient de lointains parents de Septime Sévère, mis en avant par les légions pour se donner un semblant de légitimité. Le reste étaient d’ambitieux militaires de basse naissance, qui comprenaient que désormais le trône pouvait être gagné par l’épée. Aucun ne resta au pouvoir plus de cinq ans. A certaines époques, la compétition pour le trône entraina une division de l’empire en plusieurs territoires, dirigés chacun par son propre empereur.
Il y a de cela une décennie, en 988 AUC, lorsque le général semi-orc Maximinius Thrax s’empara du pouvoir, le Sénat, même corrompu par l’influence démoniaque, ne put le tolérer. Par crainte de ses légions, les sénateurs reconnurent officiellement son accession au trône, si bien que Thrax ne crut même pas bon de se rendre à Rome pour l’accepter. Plusieurs groupes de sénateurs, souvent rivaux entre eux, complotèrent contre Thrax. L’empire était à nouveau entraîné vers la guerre civile… Thrax fut d’abord en position d’écraser les rebellions, mais ses forces finirent par s’amenuiser, et il connut la défaite. Ses rivaux se combattirent dans ce qui fut connu comme « l’année des six empereurs ».

L’Empire aujourd’hui

Le Sénat et l’armée se sont entendus en 991 AUC pour appuyer l’enfant-empereur Gordien, mais il n’a été rien d’autre qu’une marionnette. Dans l’Est, le faible et peu efficace empire Parthe a cédé la place à un nouvel empire Perse particulièrement vigoureux, sous la férule de la dynastie naine Sassanide. Les nains n’ont aucun scrupule à se battre contre un empire romain marqué par l’influence démoniaque. Avec l’aide de démons, Rome a pu contenir pour un temps les armées naines, mais il y a un an, les légions ont subi contre eux une terrible défaite. L’ambitieux Préfet Prétorien Marcus Philippe, dit Philippe l’Arabe, a saisi cette opportunité pour tuer et remplacer Gordien, encore adolescent. Il est ensuite parvenu à arracher une victoire contre les Perses et à conclure un traité de paix avec le roi nain Shapur. Bien que de basse extraction, Philippe est retourné à Rome pour chercher la faveur du Sénat, qui la lui a accordé, pour l’instant. Mais à travers l’empire, d’ambitieux généraux en sont ont déjà à peser leurs chances d’accéder au trône.
Après 5 ans de guerre civile, l’empire est dans un état chaotique. Les légions sont pleines de barbares. Afin de payer l’armée, les empereurs ont augmenté les taxes à des taux écrasants. Ils ont tellement dévalué la monnaie d’argent qu’elle est devenue presque sans valeur. Les routes se désagrègent, et le commerce intérieur est en train de s’arrêter, purement et simplement. Alors que l’attention des légions est tournée vers les conflits de l’intérieur, des hordes de barbares orcs et gobelins lancent des raids des plus en plus profonds dans l’Empire, sans crainte de représailles. Le culte des dieux olympiens perdure encore au sein du peuple, mais la majorité de la noblesse commerce ouvertement avec les démons.

A moins que de puissants héros n’interviennent, le monde civilisé ne sera bientôt plus qu’un champ de ruines."

La suite ce sera à vous de l'écrire (dès que j'aurai enfin réussi à me mettre d'accord avec moi même sur le système à utiliser pour mettre en scène tout ça bien sûr)