lundi 23 août 2010

GENCON 2010 !!!

Dans la désormais célèbre tradition des news à la bourre de Royaldegeek, je vous propose cette semaine de découvrir ce qui s’est tramé à la GenCon 2010 à peine deux semaines après qu’elle ait fermé ses portes ! Bon à ma décharge il faut dire qu’il y a eu encore une fois beaucoup de choses à voir à Indianapolis et que rien que le fait de rassembler les infos qui vont suivre m’a pris une bonne semaine (et oui, le reste du délai n’est du qu’à la flemme)

Bref, trêve de bavardage et suivons plutôt les 30 046 visiteurs de cette année à la découverte des merveilles du hall de l’Indiana Convention Center.

Une fois de plus, Wizard of the Coast était le grand sponsor de la convention et avait tout fait pour que ça se sache. Si jamais la gigantesque bannière qu’ils avaient accroché à l’entrée pouvait malgré tout passer inaperçue, il était en revanche impossible de louper la recréation grandeur nature et en 3D de la couverture originale de la Red Box D&D qui permettait aux visiteurs de se mettre dans la peau du guerrier défiant le dragon rouge.
Tout ça pour fêter le retour de la boite rouge pour la 4e edition avec les règles de 2010 mais un design identique à celle de 1983. D’ailleurs l’un des murs du stand WotC était entièrement dédié à la comparaison des deux versions. Ces règles sont comme à l’époque destinées à l’initiation mais la boite contient aussi pas mal de matos utilisable par la suite, comme nous le montrent les gars de The totally Rad Show dans la séquence qu’ils ont consacré à l’ouverture de l’objet.

Le séminaire Dungeons&Dragons s’est bien sûr ouvert sur le lancement dès septembre de la gamme D&D Essentials (dont la Red Box est la tête de pont) qui devrait permettre aux nouveaux joueurs de commencer encore plus facilement puisque la philosophie de Wizards est de proposer des boites clés en main avec absolument tout ce qu’il faut pour jouer, les bouquins de règles, les cartes, les tokens et même les dés. Cependant cette nouvelle gamme ne remplace pas les bouquins de base de D&D 4 qui resteront imprimés, faisant ainsi taire les mauvaises langues qui murmuraient déjà « D&D 4.5 » en levant les yeux au ciel. Quelle que soit l’option choisie vous pourrez donc profiter de la même manière du reste des futures sorties, notamment de l’écran révisé deluxe et son illustration inédite de Wayne Reynolds, mais surtout de l’annonce majeure du jour qui fut le retour de Ravenloft comme univers officiel de Donj’ dès la fin 2011 où les fans de Twilight pourront enfin jouer des Vampires très beaux à l’âme torturée ou bien des Loups-garous très musclés à l’âme très noble et très maudite. Cela dit on s’en doutait un peu puisqu’une des avant-premières de cette année était le jeu de plateau Castle Ravenloft dont l’équipe de Critical Hits a également fait un Unboxing très complet.




WotC semble vouloir continuer sur sa lancée et sortir d’autres jeux de plateaux inspirés de l’univers donjonnesque. Celui de l’an prochain s’appellera Conquest of Nerath et sera une sorte de Axis & Allies dans le monde par défaut des Essentials où de vastes armées se latteront pendant que des héros iront piller de la relique pour amener leur camp à la victoire.

L’autre news intéressante qui a été lâchée pendant le séminaire est la confirmation de l’annonce imminente par Atari d’un nouveau MMO D&D dont la rumeur dit qu’il se situerait à nouveau dans le cadre des Royaumes Oubliés et plus particulièrement de Neverwinter. Affaire à suivre à la rentrée.


Malgré tous ces efforts pour booster D&D 4, c’est encore une fois Paizo qui a rafflé tous les Ennies grâce à Pathfinder (mais vu la qualité de leurs produits, c’est loin d’être scandaleux).
L’autre grand gagnant était Catalyst Game Labs dont l’édition anniversaire des 20 ans de Shadowrun a été saluée de nombreuses fois au même titre qu’Eclipse Phase, le jeu de SF Transhumaniste désormais édité par Posthuman Studios, ce qui est nettement plus surprenant vu la confidentialité du thème. Espérons pour eux que ce succès critique fera décoller ce jeu qui le mérite amplement.

Le stand de Green Ronin Publishing présentait quant à lui en avant première DC Adventures, l’adaptation officielle de Mutants & Masterminds à l’univers DC, et s’est fait dévaliser à la vitesse de Barry Allen. Ça sent le gros carton pour la suite.


Chez Pinnacle c’est Savage Worlds qui fait toujours recette avec notamment le coffret collector en simili-bois contenant le livre de base, les 54 cartes nécessaires pour tirer l’initiative décorées des illustrations officielles du jeu, un set de dé complet incluant même le Wild Die de Deadlands, des jetons de poker en guise de tokens et une armée de figs en carton à découper. Une fois équipé de ce magnifique objet, on pouvait aussi se laisser tenter par le retour d’un ancien jeu culte des années 80, le pulpissime Space 1889 et ses aventuriers victoriens lancés à la conquête de Mars.

Pourtant, c’est un tout autre jeu qui a fait le plus de buzz dans les allées de la GenCon cette année. Pour le découvrir il fallait fendre la foule des connaisseurs devant le stand de Bully Pulpit Games, tous piaffant d’impatience à l’idée de pouvoir tester Fiasco, petit jeu de rôle sans meneur qui permet de recréer en quelques heures et sans préparation les situations les plus absurdement désastreuses qui ont fait le succès des frères Coen avec des films comme Fargo ou Burn After Reading. L’un des suppléments permet aussi d’adapter le jeu à la mode Guy Ritchie dans le milieu des petits gangsters londoniens ou comme le dit la quatrième de couverture “Un cadavre, un dealer cockney qui écoule sa dope dans l’arrière salle d’un vendeur de Kebab, une mallette pleine de cocaïne bleue et une bombe de la deuxième guerre mondiale qui n’est pas désamorcée, voilà les ingrédients d’un bon vieux fiasco dans l’East End. »

Mais cette année c’est Fantasy Flight Games qui a remporté la palme du stand le plus incontournable non seulement pour ses centaines de parties de démo et ses compétitions officielles, mais encore une fois parce que leurs jeux de l’année mettent des étoiles dans les yeux de tout gamer qui se respecte. On pouvait ainsi découvrir leurs dernières sorties, Cadwallon : City of Thieves le jeu de plateau où l’on prend la tête d’une guilde de voleur dans une ville med-fan pour aller piller les tours de magos sans se faire gauler par la milice ni entourlouper par ses rivaux,
Dust Tactics un jeu de stratégie situé dans l’univers de Paolo Parente, plein de mechas nazis et de GI’s héroïques luttant à mort dans le désert blanc de l’Antarctique,L’édition ultra-collector de Deathwatch qui va enfin permettre aux joueurs de Dark Heresy d’endosser l’armure énergétique d’un space marine et de réaliser leurs fantasmes les plus bourrins en réduisant en pulpe sanguinolente tous les ennemis de l’Empereur,
Les nouveaux suppléments de Warhammer Fantasy Roleplay étaient aussi à l’honneur et ont eu droit à leur séminaire dédié rien que pour eux,
Et surtout était présenté en avant-première surprise le retour d’un nom mythique du jeu de plateau, Civilization ! Merci FFG, grâce à vous j’ai plus du tout besoin de mon ordi pour m’amuser!
Et ça ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, mais pour le reste je vous confie aux bons soins de l’équipe FFG qui a eu la bonne idée de filmer tout ce qu’ils ont fait pendant ces quatre jours de folie.



Allez, j’en reste là pour cette année, alors si vous n’en avez pas eu assez, je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil à ce qu’on en dit les autres (surtout que eux au moins y étaient en personne), Neuroglyphgames, RPGBlog2 ou le forum BBE sont bourrés d’autres pépites pour vous aider à tenir jusqu’à l’an prochain.

1 commentaire:

Shylock a dit…

Pvtain de fvck.... !!
J'aurais tellement adoré être là bas !
Mais trêve de plaisanterie ! Où est MON jeu ??? ! Je le veux ! Mon précieux :

L’un des suppléments permet aussi d’adapter le jeu à la mode Guy Ritchie dans le milieu des petits gangsters londoniens ou comme le dit la quatrième de couverture “Un cadavre, un dealer cockney qui écoule sa dope dans l’arrière salle d’un vendeur de Kebab, une mallette pleine de cocaïne bleue et une bombe de la deuxième guerre mondiale qui n’est pas désamorcée, voilà les ingrédients d’un bon vieux fiasco dans l’East End. »