dimanche 23 novembre 2008

Merci Fred!

En attendant la fin du chapitre sur la religion, voilà la suite de l'Histoire de Rome traduite de main de maître par Fred, on peut lui dire merci.

« L’ Expansion Romaine
A l’Ouest, après avoir achevé la conquête de l’Italie, Rome se tourna vers son plus grand rival, la nation naine de Carthage. Carthage disposait d’une puissante flotte, mais les forces terrestres de Rome étaient en général supérieures. Les deux cités se livrèrent à la Première Guerre Punique pour le contrôle de la Sicile. Après plusieurs revers initiaux, les Romains sortirent victorieux. Des décennies plus tard, Carthage chercha à se venger lors de la Deuxième Guerre Punique, sous le commandement du grand général nain Hannibal. Hannibal ravagea l’Italie pendant plus de dix ans, infligeant la défaite à chaque armée levée contre lui, jusqu’à ce qu’enfin les Romains trouvent un général à sa hauteur. Scipion stoppa Hannibal en Italie et lança une contre invasion en Afrique. Scipion affronta Hannibal à la bataille de Zama et fut vainqueur, ce qui lui valut le surnom « l’Africain ». Rome s’empara des territoires anciennement dominés par Carthage, en Hispanie et dans la Gaule du Sud. Rome se tourna alors vers le dernier vestige de l’empire d’Alexandre, le royaume humain de Macédoine, qui avait commis l’erreur de s’allier à Carthage. Rome enchaina par la conquête de la Grèce, avant d’en finir une fois pour toutes avec Carthage, au cours de la Troisième Guerre Punique. Sans plan ni intention particuliers, Rome se retrouvait à la tête d’un empire.

Rome traitait ses conquêtes différemment des empires précédents. Au lieu de simplement dépouiller les ennemis vaincus du moindre objet de valeur, les Romains amélioraient leurs provinces par la construction de routes et de cités. Ils encourageaient la coopération au sein de la noblesse autochtone en tolérant un peu de pouvoir local, tout en établissant des colonies de légionnaires démobilisés, afin de mieux cimenter la domination romaine. Nombreux furent ceux qui se retrouvèrent plus prospères sous domination romaine qu’auparavant ! Les Romains construisaient un empire destiné à durer.

C’est vers cette époque que la nation goblinoïde parthe débuta son expansion dans l’Est, pour finalement absorber complètement tout le territoire perse, et chasser les derniers descendants de la dynastie macédonienne séleucide. Les Parthes allaient devenir le plus grands rivaux des Romains à l’Est. En Egypte, les derniers descendants de la dynastie macédonienne ptolémaïque contractèrent des unions avec des autochtones, ce qui permit aux Eladrins de reprendre le contrôle du pays, mais les Eladrins au pouvoir s’inquiétaient de voir l’étau des armées romaines se resserrer.


La Chute de la République
La République romaine était à l’origine une cité-état de soldats-paysans, en aucun cas structurée pour diriger des provinces étrangères. La richesse issue des conquêtes romaines vint remplir les poches des gouverneurs provinciaux et des généraux au lieu des caisses de l’état. Les généraux récompensèrent leurs légions directement, s’accaparant leur loyauté. La sphère politique romaine fut bientôt dominée par une minorité d’hommes puissants, et leurs luttes plongèrent le pays dans des décennies de guerre civile. Le général Jules Cesar finit par triompher de ses rivaux. Il devint l’unique dirigeant de Rome, mais son arrogance rendit la vieille aristocratie folle de rage. Craignant qu’il n’abolisse la République, un groupe de sénateurs mené par Brutus assassina Jules Cesar. Les lieutenants de Cesar, Marc-Antoine et César Octavien, parvinrent à vaincre les sénateurs rebelles. Octave donna à son allié Marc-Antoine la main de sa sœur Julia, afin de renforcer leurs liens. Antoine prit le contrôle des provinces orientales, plus prospères, tandis qu’Octave dirigeait la partie occidentale. Antoine était plus âgé et davantage respecté par le Sénat, mais Octave était ambitieux et infatigable. Il travailla patiemment à éroder la puissance d’Antoine. Pour défendre son royaume de l’avancée des troupes romaines, la reine égyptienne Cléopâtre séduisit Antoine. Cette influence étrangère sur Antoine poussa le Sénat à pencher davantage en faveur d’Octave. Cléopâtre encouragea Antoine à livrer la guerre aux gobelins parthes, une guerre qu’il perdit. Lorsqu’Antoine quitta définitivement sa femme Julia pour Cléopâtre, Octave entra en conflit avec Antoine avec l’accord du Sénat et du peuple romain. Sans alliés romains, Antoine ne pouvait espérer résister à Octave. L’armée et la flotte égyptienne furent écrasées à la bataille d’Actium. Antoine et Cléopâtre se suicidèrent plutôt que d’être capturés, et l’Egypte tomba sous la coupe des Romains. Octave se comportait moins ouvertement en dictateur que Jules Cesar. Le peuple de Rome, fatigué par les guerres, toléra son joug à condition qu’il fasse mine de respecter les traditions républicaines. A la fin de son long règne, le pouvoir et la position de l’empereur étaient bien établis, et la République romaine avait en réalité cessé d’exister. Le Sénat romain octroya à Octave le nom d’Auguste. Les deux noms d’Octave, Cesar et Auguste, devinrent en définitive les titres des futurs empereurs. »


S'il y a un volontaire pour traduire la fin, levez le doigt et je vous envoie de quoi bosser (comme ça j'aurais plus de temps pour pondre le deuxième compte-rendu de Shadowrun ;)


3 commentaires:

Eliades a dit…

ben... je veux bien continuer si t'es pas trop pressé...

Dr Green a dit…

Merci Fredliades, t'es le meilleur!!

Eliades a dit…

arg, démasqué...