mardi 20 octobre 2009

"Tout ca ne me dit rien qui vaille... "

- Une augmentation de carac permanente a celui qui trouve d'ou est tirée la citation ci-dessus somme toute très banale --

J'attends, avec une nervosité melée de crainte, Bilbo le Hobbit. Dans mon impatience névrotique, j'ai ecumé des sites "tolkienophiles" vides d'informations. J'ai suivi avec excitation les changements de direction des prods, les rebondissements sans fins des négociations entre Time Warner et Saul Saentz Company (qui administre les droits d'adaptations). J'ai commenté sans fin avec le Smeagol que j'ai aussi au fond de moi, la liste des acteurs pressentis, les choix des passages qui pourraient manquer ou être ajoutés... Bref, j'étais en transe fanatisante.

Et la, alors que le manque de nouvelles fraiches laissait présager que Guillermo del Toro était en plein travail, en pleine étude, retiré dans un monastère en Nouvelle-Zélande, entouré des plus grands specialistes de l'oeuvre de Tolkien, des meilleurs traducteurs de Quenya... et bien, non !
Guillermo pondait avec effort une boue écrite par un nègre ! Il préfèrait aller se ridiculiser en co-écrivant un livre naze, avec un obscur romancier américain au nom prometteur de Chuck Hogan !


A l'origine, un scénario pour une série qui n'a pas interessé la FOX, qu'il décide de retravailler avec l'aide de Chuck Hogan (qui a écrit un best seller The Standoff, a gagné un prix de roman policier, le Hammett Prize puis a sombré dans l'oubli); The Strain est surtout un énorme Buzz médiatique (trailers sur Youtube, interviews, grosse presse). Guillermo prétend revisiter le thème du vampire, ce qui est tout de même une gageure puisque deja revisité à de nombreuses reprises. Il nous sert une sorte de vampire-virus copié sur 28 jours plus tard, a la sauce White Wolf. Le petit talent de Chuck Hogan tient en haleine à peu près dix minutes, et nous surpend encore un peu parfois au fil des pages. Mais le roman est tout simplement mauvais.

Je ne résiste pas à l'envie de vous copier la critique du Nouvel Obs:

Le mauvais roman d'un cinéaste
Par David Caviglioli
En Roumanie, dans les années 1930, une grand-mère juive raconte à son petit-fils une histoire de vampire. Quelques paragraphes plus tard, on est en 2009 dans un aéroport new-yorkais. Un avion s'est posé, tout le monde est mort dedans. On sait bien que c'est un coup du vampire, mais on doit supporter 50 pages d'incertitude.
Le héros arrive. On espère qu'il comprendra vite, histoire d'en finir. Puis le vampire court dans New York. Il y a une éclipse solaire et un virus qui transforme les gens en zombies. On transite par la station Mir sans savoir pourquoi. Treblinka, 1943 : le vampire pourchasse le petit-fils de la grand-mère. Sous les ruines du World Trade Center, le lecteur s'essouffle. Guillermo del Toro (photo), l'inégal cinéaste, et Chuck Hogan, le mauvais romancier, nous livrent une «Lignée» (Presses de la Cité, 21,50 euros) qui n'a aucun sens.

Bon, au moins le scénario de Bilbo le Hobbit est déja écrit !

Chuck Hogan... ça ne s'invente pas...j'y crois pas...
Merci Guillermo pour cette contribution au mythe du Vampire.
On peut s'y mettre maintenant ?
Jawatollah

3 commentaires:

Eliades a dit…

la citation est de Star Wars, à laquelle j'ajoute celle-ci (l'Empire Contre-attaque)

"c'est trop facile..."

Sinon, j'ai confiance en Guillermo. J'ai revu le labyrinthe de Pan. Ca va le faire. Il faut que ça le fasse... et merde, j'angoisse...

Tom a dit…

Argh! encore une fois battu sur le fil!!
en plus c'était facile, Star Wars est sa seule et unique source de référence, je le sais il me l'a avoué après avoir apostrophé son chat du fameux "tu fous la merde partout" (c'était juste avant qu'on se mate Alien Vs Predator, mais ça je préfères pas en parler, je suis encore traumatisé)

Shylock a dit…

Arg... Le souvenir de AvP... Quelle horreur.

Je connais aussi tous les dialogues de l'inspecteur Derrick... mais forcement ca passe inapercu quand je le sith (aaaaarrrrrgh j'ai pas pu m'en empecher !)